M E N T A L

“ Comme dans un livre ”

Les étudiants en psychologie se tape la tête contre des murs quand ils essaient de répondre à cette question. Comment analyser une personnalité pareil?

Certes, il existe plus compliqué, mais Aliena est pas mal dans son genre. Elle est surtout très difficile à cerner car très secrète, très introvertie. Après avoir passer sa vie à cacher le secret de sa mère, Aliena s'expose difficilement. Mais cela ne l'empêche de pas parler, d'ailleurs, elle n'hésite pas une seule seconde à exposer son avis, et n'est pas du genre à se laisser influencer. Certains la pensent ainsi par sa manière de ne pas s'imposer, mais c'est trompeur, elle sait ce qu'elle veut, et n'hésite pas à le dire, comme elle n'hésitera pas une seule seconde à se défendre si vous vous moquez d'elle, voir même de se taire pour se venger de la meilleur façon possible plus tard... Ne la pensez pas inoffensive, si Aliena est auror et techniquement du côté du bien, elle est moralement très ambiguë, et n'hésitera jamais à faire les pire coups possible, si la fin le justifie. Mais la violence n'est pas vraiment le fort de la jeune fille, elle préfère largement le psychologique. Bizarrement, malgré le fait qu'elle soit introvertie, Aliena n'est pas timide, et elle a le dialogue facile. Même si elle maîtrise plus les piques cynique que des discussions normales.

Ah quand même, Aliena n'a pas l'air très sympathique avec tout ce que je dis. Je dois avouer que mon analyse n'ets pas très avantageuse pour elle, mais c'est traits de personnalité sont les plus évident chez elle. Mais je vous jure, elle a des qualités. Sous ses airs impassible, elle reste quand même très sensible et compatissante pour les personnes qu'elle aime. Relativement généreuse, elle ne se plains pas beaucoup, et même si elle a du mal à montrer son affection, elle s'attache vite. Ce qui lui à causer du tort dans le passé, d'où le fait qu'elle s'interdis de ressentir. Mais on ne change pas sa nature facilement. Je vous ai décris la part sombre d'Aliena, mais la plupart du temps, ça reste une fille qui sourit, qui rigole et déconne beaucoup. Parfois, elle a tendance à aller un peu trop loin dans le délire, mais plus elle rigole, plus sa part d'ombre est tenue éloigné, d'où le fait qu'elle essaie de rigoler d'un peu tout. Mais elle est très cynique, et maîtrise l'ironie fréquemment, ce qui a tendance à en rebuter certains -voire beaucoup. Malgré tout, ce qui essaie de la connaître finisse par réellement l’apprécier, malgré ses moments d'ombre.

Oui, Aliena est très contradictoire dans son caractère. Et les étudiants en psychologie se tape la tête contre des murs quand ils essaient de répondre à cette question.

P H Y S I Q U E

“ Miroir, mon beau miroir ”

Aliena est jolie, oui, mais elle a grandit dans l'ombre de sa sœur, magnifique, toute sa vie. Ce qui ne l'a pas aidé à prendre confiance en soi. Lyra ne s'en vantait pas beaucoup de sa beauté, et affirmait toujours le contraire, mais Aliena le savait qu'elle était beaucoup moins jolie qu'elle. Du coup, elle a toujours chercher à s'embellir par tout les moyens. Colorations, cheveux frisés, maquillage, lentilles... La Aliena d'aujourd'hui trouve cela stupide quand elle y repense. Certes, elle n'est peut-être ps d'une beauté extraordinaire, mais il reste relativement joli, et cela lui suffit. Après tout, on est dans la vrai vie, pas au cinéma. Elle préfère rester relativement naturelle, mettant un minimum de maquillage, laissant ses cheveux noirs et lisses complètement libres, les attachant rarement, et ses yeux noisettes ne sont plus obligé de supporter la barbarie des lentilles. Niveau look, pareil, elle n'aime pas se prendre la tête pour avoir un style recherchés ou quoi que ce soit. Étant bordélique et désorganisée, elle met surtout les premiers vêtements qui lui tombe sur la main, et parfois ça rend bien parfois...non. De toute façon, elle n'a aucun sens de l’esthétisme, donc cela ne servirai à rien de réfléchir à ses tenues. Mais Aliena étant mince, plutôt élancée, tout lui va ou presque, ce qui est relativement pratique. Elle a également un tatouage sur l'épaule, un A calligraphiée, qu'elle a fait à ses 18 ans après le départ de sa sœur, sur un coup de tête, mais qu'elle ne regrette pas, car même s'il est étrange, il fait partie d'elle et pour rien au monde elle ne l’enlèverai. Par contre, elle ne porte aucun piercing, à peine des boucles d'oreilles. C'est tout... pour le moment.

H I S T O I R E

“ Prologue ”

▬ « Il est là! Le nouveau Seigneur des Ténèbres! Je l'ai vu! Les forces du mal sont de retour!
▬ Maman, chut, calme-toi, les voisins vont t'entendre.
▬ J'espère bien qu'ils vont m'entendre! Il faut que tout le monde sache le retour des Tènèbres! »

Je ne lui répondais pas, la laissant délirer, et me levai pour aller en direction de la cuisine faire une tisane, dans l'espoir que cela la calmerai un peu. il n'était pas loin de minuit, cela l'aiderai peut-être à s'endormir.

▬ « Il a le visage du Diable, des yeux cruels, il aime la souffrance et le désespoir, il se nourrit du sang et de la mort...
▬ Tu la veux à quoi ta tisane?.
▬ Fruit des bois. Il va apporter la destruction! Le chaos régnera et il vaincra! Vous verrez tous que j'avais raison! »

D'aussi loin que je me souvienne, ma mère avait toujours été comme ça. Pas forcement en train de délirer sur prétendu retour des Ténèbres, c'était même rare qu'elle atteigne ce degré de paranoïa, mais elle est, depuis que je suis toute petite... assez... spécial. Un peu paumé, déconnecté de la réalité, parano à certaines occasions, elle paniquait pour rien. Parfois, elle avait des moments de lucidité, où elle redevenait une mère normale, j'arrivais à discuter avec elle, elle s'occupait de moi, et je me ressentais comme l'adolescente que j'étais. J'adore ces moments. mais le reste du temps, elle est recroquevillé dans l'appartement, les yeux exorbités, paniquée, ou alors, elle reste debout des heures, l'air complétement perdue, dans un autre univers. Sans parler des fois où elle délire complétement comme ce soir

La tisane était prête. Je servis deux tasses, puis retournais dans le salon. Ma mère semblait s'être un peu calmée. Je lui tendis une des tasses et m'assis à côté d'elle, sur le canapé. Les cheveux en batailles, pâle, effrayée, elle me faisait penser à une biche traquée.. Ses mains tremblaient, elle renversait du liquide partout. L'eau brulante finit par toucher sa cuisse dénudée par la robe de chambre, elle hurla, à la fois de douleur et de surprise, se levant brusquement. La tasse tomba sur le sol dans un grand fracas, et s'explosa, la tisane s'étendit sur le sol. Ma mère marchait sur les morceaux de porcelaine brisés, je grimaçai, mais elle ne dit rien, trop apeurée pour s'en rendre compte. Je soupirai, résignée. Je n'étais pas être de me coucher...

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▬ Prénom [ ou Pseudo] : Bond, Jame Bond, agent 007
▬ Age : des milliers d'années :
▬ Comment avez vous connu le forum ? : intervention divine
▬ Qu'en pensez vous ? : bullshit!
▬ Votre présence sur 7 ? : autant que je peux
▬ Votre niveau de RP ? : Bof

C H A P I T R E 1

“ C'est ma vie ”

D'aussi loin que je me souvienne, ma mère a toujours était comme ça. Pourtant, c'était une femme complètement saine d'esprit avant. Vous pouvez voir dans notre appartement plusieurs photos d'elle plus jeune, à la sortie de Poudlard, à son mariage, à la naissance de ces enfants, les yeux brillants, les cheveux fous, le sourire aux lèvres, pleine de vie et joyeuse. Qu'avait-il pu se passer? Rien de bien compliqué, mon père était mort. Assassiné, histoire de rajouter un peu de mystère à mon histoire. N'allais pas vous imaginer un truc bizarre comme une scène où je pleurerai sur sa tombe en levant les yeux, prenant le ciel à témoin en criant « Je te vengerai papa! ». De un, parce qu'à deux ans, le sens de la vie, de la mort, du meurtre et de la vengeance nous échappe un peu, et que mon père avait été tout simplement victime d'un meurtre crapuleux, un type sûrement en manque qui avait besoin de fric pour sa dose et mon père avait eu la malchance de tomber sur lui. Je n'allais pas passer ma vie à poursuivre tout les camés désespérés pour un type dont je ne garde aucun souvenir. Ne me prenez pas pour une insensible s'il vous plaît, vous n'auriez pas mieux agit à ma place. Mon père était mort assassiné par un imbécile méritant sûrement plus la pitié que la haine, fin de l'histoire, ça avait toujours était aussi simple pour ma sœur et moi. Mais pas pour ma mère. Le jour où elle avait appris la mort de l'amour de sa vie, quelques choses s'étaient définitivement éteint en elle. Déni, dépression... elle était passé par tout les stades du seuil, excepté l'acceptation.

Après un an et demi passé à pleurer toute les larmes de son corps, ma mère s'est mise à devenir paranoïaque Elle était persuadé que la mort de son mari n'était pas aussi anodine qu'on pouvait le croire. Au début, cela ressemblait juste à de la folie douce, avant qu'elle se mette délirer complètement. Devant nous, ses filles, impuissantes, obligée peu à peu à la perte de tout ce qui lui restaient de raison. Personne ne fut témoin de la progressive descente en Enfer de Liberty Hope Roosevelt. Dans sa paranoïa, elle s'était retranché dans la maison, et lors de sa première vraie crise de folie, quand ma mère s'était brusquement mise à hurler à la mort qu'elle était la cible d'un complot, se mettant à renverser tout le mobilier de l'appartement au sol, ma sœur, qui avait à l'époque dix ans, s'est fait à l'idée que maintenant, ce serait à elle de m’élever, car notre mère ne serait plus jamais responsable.

Je crois que Lyra a souffert toute sa vie de cette décision. Elle n'a jamais eu droit à une jeunesse normal du coup. Elle était passé du stade d'enfant à celui de mère de famille tellement vite, que cela l'a forcement perturbée. Et cela explique peut-être pourquoi elle s'était empressée de partir de la famille en se mariant à dix-huit ans avec un sorcier rencontré à Poudlard de deux ans de plus qu'elle qui s'était retrouvé à passer les caprices du vraie adulte-adolescente après être tombé amoureux d'une femme mature et responsable. Cela avait du lui faire un choc. Mais lui aussi était au courant pour ma mère, et avait compris ce besoin de rattraper son adolescence perdu. Et cela était passé.

Le pire moment de ma vie, à part le jour où elle était partie vivre chez son mari, était le départ de ma sœur à Poudlard. Nous avions toujours su que cela arriverai un jour, nos parents étant tout deux sorcier, mais de voir cette enveloppe avec le P dessus m'a déchiré le cœur. Ma grande sœur, mon modèle, mon héroïne, celle qui avait toujours était là pour moi allait... partir. Pas pour toujours, et elle reviendrais à chaque vacance, mais ça m'a quand même fait un choc. Et ce fut à mon tour de m'occuper de ma mère. A mon tour d'être privé de mon enfance. A 4 ans, être responsable de sa mère avec comme seul aide un vieille voisine nommé Mrs Wilson, ça vous bouffe littéralement votre vie. Disons les choses comme elles ont.

Mrs Wilson. Une femme remarquable. Elle nous a toujours adoré, moi et Lyra, et quand on l'a appelé à l'aide, elle a accepté sans poser de question. Même si après le départ de Lyra, elle a souvent évoqué le sujet de l'aide sociale. Ce à quoi j'ia toujours répondu, depuis mon plus jeune age, non. Ça aurait sûrement était la meilleure des solutions à ma sœur et moi, la plus saine, mais nous n'avons jamais pu nous y faire. C'était notre mère malgré tout, et l'idée d'être séparé d'elle nous horrifiée tout simplement. Et pendant tout ce temps, nous avons du conservé le secret de sa folie, ce qui n'était pas une mince affaire quand elle se mettait à hurler.

C H A P I T R E 2

“ On tombe amoureux, et quand on tombe, ça fait toujours mal ”

Maximilian Jones. Le mari de ma sœur. Il l'avait rencontré à Poudlard quand lui était en sixième année et elle en quatrième. C'était déjà une très jolie fille, qui faisait bien plus que son age, et Max, grand dragueur qu'il était avait fait un pari avec un ami : il avait jusqu'à la fin de l'année pour la séduire. Mais il avait beau multiplié les avances et les cadeaux, la belle résistait toujours à ses avances. Ce qui à la base était un simple défi devint beaucoup plus important pour lui. Il tomba fou amoureux de cette jolie fille tellement farouche, et après un an, il réussit à conquérir son cœur à son tour. Et quelques années plus tard, il se mariait. Je l'ai détesté cet homme qui avait osé me prendre ma sœur, oh oui, je l'ai déteste. Lui et ma sœur, je les ai haï de tout mon cœur, les traitant d'égoïstes. Comment osait-elle partir, m'abandonner avec notre mère, me laissait responsable à quatorze à peine d'une charge aussi lourde? J'ai refusé de lui parler pendant des semaines. Avant de comprendre que c'était moi l'égoïste.

Max était vraiment un bel home, avec un cœur d'or, je l'ai compris plus tard, après avoir accepté qu'ils m'adressent la parole, lui et ma sœur. Désespérée et seule comme j'étais, il ne fut pas dur pour moi d'en... tomber amoureuse. Mais il n'a jamais été question de quoi que ce soit entre lui et moi. Toute notre vie, ma sœur et moi avions tout partagé. Jamais, jamais, jamais je n'oserai touché à la seule chose réellement à elle. Mais ce n'était pas facile de leur rendre visite, de le voir dévorer des yeux ma sœur, la voir prendre sa main... J'avais l'impression que mon cœur se déchirait à chaque fois que je les voyais...

Je pensais que le temps effacerait ses sentiments ridicule. J'avais tort.


▬ « Où est Lyra? Et ma mère?
▬ Sorties. Elles ne reviendront pas avant demain. »

Je tombai sur une des chaises de la cuisine. Mince. C'est vrai, Lyra m'avait prévenu qu'elle devait voir un médecin pour ma mère, et qu'elle partait plusieurs jours. Notre médecin habitait loin, précaution supplémentaire pour éviter que notre secret s'ébruite. Et j'étais seule, dans cette maison, avec Max... Je n'en étais pas sure, mais je suis sur d'avoir rougie à cette idée.

▬ « Tu restes un peu ? Je te cache pas que je m'ennuie un peu tout seul »

Il le faisait exprès, c'était pas possible autrement. C'est pas vrai, c'est pas vrai... c'est trop cruel. J'étais à deux doigts de me cogner la tête contre un mur. J'essayais de prendre un ton leger, sans être vraiment convaincue.

▬ « Tu sais bien que j'adore te faire plaisir

Il sortit des bières du frigo. Lyra ne buvait pas, contrairement à moi, et dès que Max et moi nous étions ensemble, on avait tendance à boire plusieurs verres sous l'oeil désapprobateur de ma sœur, ce qui nous faisait bien rire. Je le remerciais et pris la boisson.


C'est ça la plus grande erreur de ma vie. J'ai couché avec mon beau-frère parce que nous avions trop bu. Nous n'avons plus jamais osé nous regarder en face depuis. Plus jamais bu la moindre goutte d'alcool ensemble, comme nous le faisions avant. La honte était trop grande. Je n'ai plus jamais rendu une seule visite au couple. Nous étions tout les deux d'accord pour dire que c'était une erreur. Une erreur qui devait être enterré. Le temps passa, il efface les larmes et les souvenirs. Cette histoire semblait être fini. Peu à peu, je m'apaisai. Mais j'aurais du finir par comprendre que le bonheur n'était pas fait pour moi.

▬ « Lyra..? »

Quelques choses n'allaient pas avec ma sœur, c'était flagrant. Elle avait transplané dans mon salon à onze heure du soir, les cheveux en batailles, les yeux rempli de rage, respirant fort, les poings fermés... J'eus l'impression de recevoir un seau glacé sur la tête.
Elle sait!

▬ « Je... suis... tellement... désolée....

Elle fit trois pas vers moi. Tellement agressif, tellement violent que je reculai instinctivement.

▬ Désolée? Tu es... désolée? T'es vraiment qu'une sale pute! Putain Aliena, toute ma vie je me suis occupée de toi! TOUTE MA VIE! J'ai tout sacrifiée pour que tu sois heureuse, absoluement tout! Il était à moi, tu comprends? Tu m'as pris la seule chose qui m'est jamais appartenu! »

Je voyais les larmes briller au coin de ces yeux. Et c'est sûrement cela qui me faisait le plus mal. Je n'arrivais pas à dire quoique ce soit. Elle avait raison. Entièrement raison.

▬ « On va partir Aliena
▬ Partir...? »

Le ton froid et cassant qu'elle avait soudainement pris me fit plus peur que sa rage franche. Les flammes dans ses yeux étaient maintenant glace. J'étais pétrifiée sur place. J'étais effrayée. Réellement effrayée.

▬ « Moi, maman, Max. On va partir. Loin d'ici. Loin de toi. Tu va disparaître de nos vie, et on va disparaître de la tienne. Tu seras seule, Aliena, complètement seule.

J'ouvris la bouche, dans le but de dire quelques choses pour la retenir, n'importe quoi aurait été bon, mais tout ce qui en sorti fut un cri déchirant. Je m'effondrais sur le sol, mes jambes ne me soutenaient plus. Recroquevillée, je pleurai, encore et encore. J'essayai désesperement de parler entre deux sanglots :

▬ « Tu peux.. pas... pas le droit...
▬ Et pourtant

La dernière image que j'ai de ma sœur fut cette femme si glacial, qui me regardait tellement durement, faire une moue de mépris en me voyant de façon si pitoyable. Avant de transplaner.

Et moi, je pleurais, sans pouvoir m'arrêter.

Lyra... Ma Lyra... Pourquoi? Pourquoi as-tu remarquer que quelques choses n'allait pas? Pourquoi as-tu chercher la vérité? C'était tellement mieux pour nous que tu ne sache rien... Le mensonge, on a beau dire, c'est souvent le mieux. Ne pas savoir la vérité, c'est souvent pour éviter la souffrance. Tout allait bien, le temps allait effacer ça, et maintenant que tu sais, es-tu plus heureuse? Max l'est-il? Et ...moi?

J'hurlai.
Je n'arrivais pas à dire quoique ce soit. Tout ce qui arrivait à sortir de ma bouche était des cris complètement hystériques et incontrôlables. Je tentai de me relever, désespérément, me je tombai aussi tôt. Mes mains griffaient l'air, s'agitaient, frapper tout ce qui était à ma portée, déchirait tout ce qui pouvait l'être. Marre, marre, marre. J'avais fait une connerie, oui, mais toute ma vie, je n'avais jamais pu me permettre le moindre écart, pourquoi la première fois que cela arrivait cela me retombait dessus? J'étais seule maintenant. Complètement seule. Je n'avais pas d'amis, plus de famille. Mais qu'est-ce que j'allais devenir? Je me relevai pour m'écrouler contre le mur aussitôt. J'entendis un drôle de crac après ma chute, une douleur sourde m'envahit peu à peu, mais je m'en fichai bien. Elle était complètement secondaire par rapport à ma tristesse. J'avais l'impression d'avoir été totalement vidée de l’intérieur. Que lyra avait complètement vidée tout ce qui faisait de moi un être humain, ne laissant qu'une coquille vide et sans vie. Je me cognais la tête de nouveau, l’écho résonna dans tout mon corps. Logique, il était vide.

Mon poing percuta violemment le meuble juste à côté. Une commode. Tout ce qui étais dessus tomba sur le sol. Je le rencognai pour qu'il s'ébranle d'avantage. Encore et encore. Mais mains devenu rouge, j'avais mal, mais je continuai. C'était tellement... jouissif. Je me levai, et renversai au sol le mur. Donnai un coup de pied dans la table de basse, dont le verre éclata. Je me remettrai à hurler, mais cette fois ci de plaisir. Les cadres au mur fut arracher et balancer à travers la pièce. Tout ce qui étaient sur les meubles les suivirent bientôt. Je frappai, déchirai, arracher tout ce qui passai à ma portée, rigolant comme une malade. Je continuai, sans pouvoir m'arrêter, j'aimais tellement ça... Toute ma vie, j'avais du joué la petit fille modèle et se lâcher... Mon dieu, ce que ça faisait du bien! J'arrachais le papier peint avec mes ongles, renversait le contenu des tiroirs au sol, balancer un objet à travers la fenêtre. Je massacrai tout ce qui étais à ma portée, encore et encore...

H I S T O I R E

“ Epilogue ”

Mal... à la... tête. J'ouvrais péniblement les yeux. Mal... partout. Comme si des milliers de petites aiguilles me transperçait de par en part... Le moindre geste me faisait mal.
Le verre! J'étais sur le verre brisé! Je me relevai brusquement -enfin, le plus que je pus. Qu'est-ce qui c'était passé exactement? Je ne gardai aucun souvenir. Juste... Des flashs. Douleur. Rage. Pleurs. Cri. Ma vue se précisa peu à peu. Et c'est là que je vis l’état de l'appartement. Et je frôlai un arrêt cardiaque.

Ok, j'ai littéralement claqué un fusible, je me suis laissé complètement emporté par es émotions pour la première fois de ma vie, j'ai massacré mon appartement...Et maintenant?

La vie continue. Mon monde vient de s’écrouler, mais le soleil continue de se lever chaque matin. Je dois continuer à vivre, trouver une raison de le faire. Plus personne ne compte sur moi, je suis seule, j'ai fini mes études à Poudlard et je n'ai pas de travail. Personne ne m'attends, personne n'en a rien à faire de moi. Je n'ai rien à quoi m'accrocher. Mais je dois continuer à vivre. Cruel.

Un papier froissé attire mon attention. Il m'étais familier, mais j'avais du mal à voir de quoi il s'agissait exactement mais l'aspect ne m'était pas inconnu. Cette lettre jauni, écrit à l'encre, avec le sceau... Ma lettre d'admission à Poudlard. Bien sur. Tout ce qui concernait l'école de Magie était habituellement dans un tiroir... que je voyais en train d'agoniser un peu plus loin. En voyant cette lettre, j'eus envie de pleurer. Ça me paraissait tellement loin à présent... Je dépliais la lettre, essayant péniblement de la déchiffrer. C'était tellement banal ce qu'il y avait marqué dessus, et pourtant, j'étais tellement émue, tellement fière quand je l'avait reçu... C'était il y a sept ans, et ça me paraissait être hier. Tant de choses avait changé depuis. Si on avait dit à la petite fille des rêves pleins la tête ce qu'elle allait devenir plus tard... Je ricanai amèrement. Qu'est-ce que j'étais concrètement? Rien, une limace, une loque, sans vie ni espoir. Je trouvais mes résultats au ASPIC juste à côté. Que des Optimales avec quelques Excellents. Très bonne élève, bon avenir en perspective. Pffff. Ces mots sonnaient plutôt comme une plaisanterie maintenant. Comme si tout le monde avait comploté contre moi pour me faire monter tellement dans le seul but que la chute soit d'autant plus dur.

Aie.
Qu'est-ce que je voulais faire élève déjà? Ah oui, auror. Pas pour les même raisons que les autres. Pas pour combattre les méchants pas beau parce que la Lumière, c'est bien, le l'ombre, c'est pas gentil. Le bien, le Mal, toute ces notions, je m'en fichais bien. Petite, quand les autres rêvait d'être un héros justicier, moi je voulais être une méchante. Pas par sadisme, ni pour un projet ridicule typique des dessins animée pour enfant genre dominer la Terre. Ni parce que la Darkness, c'est kewl. Non, tout simplement parce qu'avec tout les justiciers qu'il y avait dans la cours, il fallait bien une Nemesis non? Je leur donnais une raison d'exister. C'était mathématique. La lumière n'existe pas sans ombre. Et puis j'avais grandi, et ceux autours de moi avaient changé. La lâcheté et la soif de pouvoir avait remplacé le désir d'être un héros. Les gens s'étaient assombris. Le pouvoir m’intéressait, mais pas plus que ça. Et je n'étais pas lâche, ça non. Le calcul avait été simple. Si les Ténèbres revenaient, ils y auraient trop de personnes sombres. Pour l'équilibre, je devais rejoindre l'autre camp.

Et l’adrénaline que procurait le métier me plaisait beaucoup aussi. Avec les notes que j'avais, c'était de plus la voie la plus normal. Tordu? Logique pour moi.

Je me souvenais maintenant. Je devais suivre une formation pour devenir auror bientôt. Quand est-ce que j'étais allé au ministère de la magie pour le demander? Je ne m'en souvenais même pas. Peu importe. Le résultat était que j'avais quelques choses à faire maintenant. Une raison de me lever le matin. Une raison pour vivre. Etait-ce si simple? Évidement que non. Mais je devais bien m'y faire...