Professeur de - Directeur Serdaigle Veni Vidi Vici
Humeur : Alicieuse ♥
Sujet: It's not over (Bladou) Mer 4 Jan - 10:37
Les vacances scolaires étant arrivés, j'étais à présent libre de partir du château. Les flocons de neige descendaient lentement sur le sol déjà enneigé depuis quelques jours déjà et je marchai dans la neige qui craquait à chaque pas que je faisais. J'avais beau être l'homme le plus heureux, au fond de moi, j'avais un mauvais pressentiment. Comme j'allais voir ma mère et uniquement ma mère, cette femme qui avait pris soin de moi depuis tellement d'année et dont je lui rendais très mal, j'avais "peur". Et pourtant, elle savait que je venais et avait sans doute bien préparé mon arrivée. Ma mère a toujours été quelqu'un de très gentil, trop même. Fut un temps où j'en avais particulièrement profité, avant de me souvenir que c'était ce que mon père faisait en ayant eu une seconde vie en Amérique. Il ne s'était jamais excusé devant elle et moi non plus d'ailleurs. Et maintenant que j'allais devenir moi même... parent.. j'avais tellement de choses à lui dire... et surtout, beaucoup de conseil à lui demander. Elle avait pris soin de moi durant toute mon enfance et allait sans doute apaiser mes craintes vis à vis de ma future... paternité. Pourtant, je persistai à avoir peur de cela. Je craignais de ne pas être à la hauteur vis à vis de cela, parce que je savais ce que ça faisait d'avoir un père qui ne l'était pas et je me jurais de ne jamais être comme lui... mais comment?
Je quittai l'école pour me retrouver à Londres. Je n'avais rien emmené avec moi, ni déco, ni nourriture, ni cadeaux ni d'autres conneries de ce genre. Pourtant, j'allais passer Noël avec ma famille, chose qui n'était pas arrivé depuis un nombre incalculable d'année. J'avais toujours eu l'habitude de le passer seul, soit dans mon petit appartement, soit dans mon bureau au ministère. Une fois même, je l'avais fêté au Chaudron Baveur parce que je m'étais senti trop seul et que même s'il n'y avait pas eu beaucoup de monde, nous avions fait un regroupement de cas désespérés et nous nous étions souhaité un joyeux Noël mutuellement. Et une autre fois encore, je l'avais passé avec ma sœur... quand elle n'était pas encore partie. Cette fois ci, ce serait différent, il y aurait ma mère et quelques amis à elle. Pas le moindre signe de mon père, comme d'habitude puisque le "travail" lui prenait tout son temps libre, comme à chaque Noël. Mais ce jour là, j'y allais avec entrain. J'avais beau craindre, il en demeurait pas moins qu'Alice m'avait annoncé la plus belle nouvelle que je n'aurais jamais pu avoir. J'avais trente deux ans et depuis quelques mois déjà, j'avais songé à me trouver quelqu'un, une âme sœur, avec qui je pourrais m'unir et fonder une famille. Lorsqu'on est adulte, nous n'avions pas la même maturité qu'en étant adolescent ou jeune adulte. Nous avions des envies différentes, nous pensons qu'il est temps de prendre sa vie en main et d'avoir sa propre famille. Cela a toujours été ainsi, depuis la nuit des temps, avec des exceptions, bien entendu. Moi, je ne voulais pas papillonner jusqu'à ma mort parce que mourir seul m'horrifiait.
Je m'avançai dans les rues de Londres, les mains dans les poches de mon long manteau. C'était la nuit de Noël et personne ne semblait trainer dans les rues. Un chat passa juste devant moi et un clochard était allongé au sol. J'ignorai s'il était mort ou si tout simplement il dormait mais je lui laissai une petite pièce tout de même. Au bout de la rue, là bas, était ma maison. Celle où j'avais grandi et celle où je n'avais pas remis les pieds depuis très longtemps. J'avais une certaine appréhension à y aller, pourtant, il le fallait. J'ignorai ce que faisait ma mère, Alice, Kate... Poudlard... oh, dieu du ciel, pourquoi pensai-je à ça? Il fallait que je continue mon chemin... Je m'arrêtai au milieu de la rue. Je ne voyais pas encore mon chez moi mais ça n'allait pas tarder. Pourtant, quelque chose me dérangea sur le coup. Je me mis à regarder à droite, à gauche et derrière moi. La sensation d'être observé me parvint et je me mis sur mes gardes, par pur faute professionnelle. "Qui est là...?"demandai-je d'une voix haute si basse que je ne m'étais pas moi même entendu.
Blade Smith
○ Seigneur des Ténèbres ○
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Mer 4 Jan - 17:27
- Maître ! Je désire parler au Maître !
Il était arrivé comme ça en courant dans le manoir du Seigneur des Ténèbres, tremblant de peur à moins que cela soit d'excitation... Il avait gravi quatre à quatre les marches de l'escalier... Soufflant, haletant sous l'effort... Jamais il n'avait été aussi rapide et jamais il n'avait pris autant de risque... Il frappa à la porte de la salle du maître comme un fou... Un mangemort sortit et l'accueillit, en lui lançant un doloris.
- Petit insolent. Ne t'a-t-on pas dit qu'on ne dérangeait pas comme ça le maître ?
Le gamin répéta sa requête, des larmes plein les yeux... Pourquoi le faisait-on souffrir autant ? Il n'avait rien fait ! Il venait juste apporter la nouvelle au maître. Ce n'était pas juste ! Il ne méritait pas ce sort... Il avait pris tellement de risque tout ça pour servir celui qui viendrait rehausser le niveau du monde sorcier ! N'y tenant plus il se mit à pleurnicher. C'est à ce moment que le Seigneur des Ténèbres fit son apparition, souriant à son mangemort.
- Allons Gustav, est-ce une façon d'accueillir les nôtres ? Range donc ta baguette et disparais veux-tu ?
Le dénommé Gustav disparut alors instantanément, non sans avoir jeté un regard plein de mépris à la chose allongée par terre qui continuait de gémir doucement... Comment un petit garçon si faible pouvait-il servir le Seigneur des Ténèbres ? Comment ce dernier pouvait-il les accepter ? C'était une chose qu'il ne comprendrait jamais... Et pourtant qu'est-ce qu'un élève pouvait être utile. Petit, trop faible pour représenter un réel danger, on ne prenait aucune précaution lorsqu'ils étaient là... Et tout pouvait se dire devant leurs frêles oreilles indiscrètes. Certes le Mage Noir avait son espion, il était placé très proche de Thomas en particulier et il savait ce que souhaitait apprendre le maître, seulement on pouvait se méfier de lui... Les élèves étaient une autre mine d'information... Souvent moins efficace à part certaines fois mas surtout leur fidélité était sans limite...
Le Maître se baissa à côté du jeune homme, tentant avec plus ou moins d'efficacité de cacher toute forme de sadisme dans son sourire, ce qui eut le don de faire frissonner encore un peu plus le gamin :
- Alors dis-moi mon jeune ami. Qu'est-ce qui peut bien t'emmener ici ?
Le pauvre gosse ouvrit la bouche... Puis la referma et la rouvrit... Il tremblait de tous ces membres, se demandant à présent si cette nouvelle méritait le dérangement du maître... Peut-être avait-il eu tord, certainement avait-il eu tord... Mais pouvait-il encore faire marche arrière ? Il croisa le regard du Seigneur des Ténèbres et instantanément sut qu'il n'avait d'autre choix que d'obéir...
- Maî.... Maître... J'ai appris que.... que Monsieur Croft quittait le château ce soir...
- Mais encore ?
- Il.... il rend visite... à sa mère... J'ai... j'ai pensé que ça vous intéresserait Maître...
Noël commençait bien. Quelle bonne et agréable nouvelle. Cependant il ignorait où Thomas pouvait bien habiter... Par chance le gamin lui apportait la nouvelle sur un plateau... C'est à ce moment là que Blade se rendit compte de la bêtise dont il avait fait preuve. Il avait oublié ce que pouvait représenter l'amour maternelle... Et en possédant sa mère il aurait eu un si grand moyen de pression ! Enfin peu importait, il pourrait enfin tuer Thomas ce soir... Non pas le tuer... Cela serait tellement tellement facile sinon... Il s'amuserait, s'en prendrait aussi bien à son moral qu'à son physique... Il torturerait sa mère puis cette très chère Alice et alors Thomas lui supplierai d'arrêter, de le tuer et de laisser la poufsouffle en paix... Alors bien sûr il tuerai la fille d'abord puis se chargerait ensuite de Thomas... Qu'il ne s'inquiète pas Blade prendrait tellement de soin et de temps à mettre fin à sa vie
C'est satisfait que le Seigneur des Ténèbres disparut, donnant l'ordre qu'on s'occupe bien de l'enfant. Il avait fait du bon boulot il méritait récompense... Quelques secondes plus tard le Seigneur des Ténèbres fit apparition dans une ruelle sorcière de Londres. Il était là le Seigneur des Ténèbres le sentait. Des souvenirs anciens lui remontaient... Il les chassa, il les chassa tous. Un murmure porté par le vent, un souffle qui se dirigeait vers ses oreilles, Thomas qui l'avait entendu...
Il se dirigea vers la source du bruit et se retrouva face à face avec son ancien élève...
- Tu ne reconnais plus ton vieux Maître Thomas ?
Un sourire vint se dessiner sur ses traits... Un sourire plus sadique et bien plus machiavélique qu'il n'avait jamais eu. Il comptait bien s'amuser. Il le regarda. Thomas avait grandi et pas mal changeait, peu de choses étaient restés du jeune homme dont il avait été le maître... A présent il paraissait avoir le même age... C'était bien désolant... Blade se rappela de l'avoir sous-estimée... et se promit de ne pas commettre la même erreur cette fois-ci.
Thomas W. Croft
Professeur de - Directeur Serdaigle Veni Vidi Vici
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Sam 7 Jan - 10:27
"Tu ne reconnais plus ton vieux Maître Thomas ?"
Cette voix. Je l'aurais reconnue d'entre toute. Si familière, si... si tout. Elle n'avait pas changé, c'était la même voix que celle qui m'avait hanté durant toute ces années. Je ne me faisais aucun doute quand à son propriétaire. C'était bien lui. IL était là. Je ne le voyais pas encore, sans doute parce qu'il était derrière moi et que je m'interdisais de me retourner. Malheureusement, je n'avais pas prévu une telle "surprise", du moins, pas maintenant. Je savais que j'y allais être bientôt confronté mais je n'aurais pas pensé maintenant, là, ce soir, ce soir là où j'allais passer Noël avec ma "famille". Alors que tout semblait m'avoir sourit ces dernier temps, j’atterrissais plutôt sauvagement au sol, sortant de mes rêveries et de tous les plans que je m'étais fait. Lorsqu'Alice m'avait annoncé sa grossesse, j'en avais complètement oublié la menace qui était revenue depuis peu. Et elle était revenue, c'était inévitable.
Je pris une grande inspiration, baissant d'abord la tête vers l'avant avant de la redresser d'un air déterminer. Puis je lui fis face. Il n'avait pas changé d'un poil. Exactement le même que la dernière fois où nous nous étions vus. Je n'arrivai pas à ressentir la moindre haine, du moins, pas pour le moment, parce que j'étais encore sous la surprise... sous le "choc" comme le dirait certains. J'avais beau avoir senti son retour depuis peu, une part de moi s'y était refusé, n'avait pas voulu y croire, comme si je ne faisais qu'un mauvais cauchemar et que je m'inventai des films. Et pourtant, il n'était jamais vraiment parti. Il avait toujours été là, même si je ne l'avais pas revu depuis des années. Le même. La voix, qui m'avait quitté, commença à me revenir. Après de longues secondes silencieuse où j'avais passé mon temps à le dévisager et à lui faire face, je parvins enfin à parler.
"Bonsoir... 'maitre' "répondis-je en ironisant sur le mot "maitre"."Ca fait longtemps."
Me vinrent alors en tête plusieurs question. La première : Que faisait-il là? La seconde : "Comment m'avait il trouvé?" la troisième : "pourquoi était il là?" même si cette dernière question était celle où je connaissais sans doute le mieux la réponse. Mon esprit se plongea alors dans un brouilli total où je me noyai. J'étais désorienté, comme si tous mes projets tombaient tous à l'eau et que je me retrouvai sans arme. A quoi bon faire un expelliarmus? Une quelconque attaque? J'avais du mal à me mouvoir, néanmoins, j'étais sur mes gardes. Le moindre mouvement de la part de Blade, les moindres paroles... j'étudiai tout. Attaquer là, de suite, ne servirait à rien. J'avais tellement de chose à éclaircir... avant de parvenir à mon "but final". Pourtant, j'avais envie d'y arriver, le plus vite possible. Et pourtant, l'effet de surprise qui ne voulait pas s'en aller, bien qu'il ne s'affichait pas explicitement sur moi, m'empêchait de trop penser. J'étais trop préoccupé à le dévisager, comme si je cherchais la moindre petite parcelle de sa peau, de son visage, de son attitude qui aurait changé depuis la fois où j'étais parti suite à sa traitrise. J'avais envie de plusieurs choses à la fois mais pas une seule ne s'éclaircissait dans ma tête. Mon esprit était confus.
Ma paralysie mentale s'évapora peu à peu, et je finis par mettre mes mains dans les poches de mon long manteau. Je fis un signe de la tête vers lui, puis :
"Alors... qu'es tu venu faire ici?"lui demandai-je. "Me souhaiter un Joyeux Noël?"
J'avais l'impression de parler à Blade exactement de la même façon dont je parlais à mon père les rares fois où je le voyais. Sans doute parce que j’éprouvai une haine envers lui qui lui était presque égale et qui était pourtant très différente car si j'avais à choisir, cela ne ferait aucun doute. Il en demeurait que je ne pouvais pas voir en peinture l'un comme l'autre et surtout pas lui. Ce qui était le plus bizarre dans tout ça, c'était que j'avais beau m'être répété sans cesse à quel point je détestais cet homme, je n’éprouvai absolument aucune colère. Peut être parce que ce n'était que le début... Et pourtant, je m'étais imaginé plus d'une fois nos "retrouvailles". J'étais plutôt fier de ne pas être impulsif et de ne pas me plonger dans une rage comme je n'avais jamais connu, comme plusieurs de mes scénarios me l'avait prédit. J'étais d'une tranquillité déconcertante. L'aura de Blade y était sans doute pour quelque chose d'ailleurs...
Blade Smith
○ Seigneur des Ténèbres ○
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Mer 18 Jan - 0:43
L'appréhension. L'appréhension sembler l'habiter entièrement. Peut-être également un soupçon de peur, mais ceci le Seigneur des Ténèbres ne pouvant en être certain tant que Thomas resterait de dos. Longtemps il avait attendu ce moment, mais depuis plus longtemps encore il rêvait de sa finalité fataliste. Il réparerait l'erreur commise dans le passé et montrerait ainsi à son ancien élève que tout aurait été infiniment plus simple pour lui s'il s'était résolu à mourir comme c'était prévu. Car pendant qu'il affronterait le seul obstacle qui lui empêchait d'avoir Poudlard pour lui, son disciple, le jeune Lestrange enquêtait sur le lien unissant Alice Casablancas et Thomas W. Croft. Car quelle meilleur torture que de voir un être cher souffrir devant ses propres yeux, impuissant ?
Quoiqu'il en soit il mit un temps considérable avant de se retourner... Blade put aisément imaginer les émotions qu'éprouva alors son plus vieux mangemort... Peut-être d'abord de la surprise. Comment avait-il pu le retrouver ? Et surtout pourquoi maintenant ? De l'appréhension, de la peur puis beaucoup de colère... Mais plus encore sans doute une envie de la défier, de montrer que bien que si au fond il était littéralement pétrifié il était là, prêt à l'affronter, prêt à sauver ce qu'il pouvait sauver. Et cette réaction était bien pathétique car il se mentait à lui-même.
Comme pour prouver les pensées du Seigneur des Ténèbres la première phrase qu'il prononça fut une provocation. Et il sembla ne se porter que mieux après. Il alla même jusqu'à réussir à mettre les mains dans ses poches malgré la paralysie légère qui semblait avoir provoqué son lent demi-tour de tout à l'heure... Parler le mettait à l'aise. Tant mieux cela ne rendrait l'altercation que plus distrayante.
Être Seigneur des Ténèbres n'empêchait nullement d'avoir un sens de l'humour sédimentaire. De toute façon le Maître n'avait jamais été du genre à s'énerver dès la moindre phrase prononcée contrariante, si certains pouvaient juger ça être faible pour Blade c'était au contraire se montrer intelligent. Une bataille se gagnait avec une armée bien préparée et un plan bien planifié et non sur un coup de tête. Méthodique, calculateur et machiavélique il ne se lançait dans une expédition seulement si ces conditions étaient respectées et s'il était certain de gagner. Faire couler du sang simplement pour en faire couler ne faisait pas parti de ces principes. S'il voulait la suprématie des sorciers sur les moldus il lui faudrait des sorciers. Quant à ce rendez-vous avec Thomas il l'avait évalué critiquement et avait tiré ses conclusions. Il bénéficiait de l'effet de surprise, son ancien élève était moins puissant que lui et pour finir nous étions en jour de fête. Si ce dernier point ne semble n'avoir aucun trait avec l'idée principale il est au contraire lié à l'effet de surprise, quand les fêtes approchaient on oubliait le mal qui rodait et on avançait les yeux remplis d'étoiles.
- En effet Thomas je m'impatientais de mettre un peu d'ambiance dans ton Noël et de te le rendre inoubliable. Mais trêve de bavardage nous en aurons tout le loisir lorsque je te ferai visiter mon habitation... Peut-être même qu'une jolie jeune blonde t'y attendras qui sait ?
Le Seigneur des Ténèbres cherchait à provoquer son ancien mangemort. Il savait qu'il y arriverait plutôt bien s'il lui parlait de cette Alice car quelque fut le lien qui les unissait celui était bien fort. Un rictus s'étira sur ses lèvres, seul sourire qu'il était capable de faire. Un rayonnement malsain illumina son regard et il recula légèrement, faisant bouger les quelques cailloux qui e trouvaient par hasard sur cette route goudronnée.
- Battons-nous à la place mais incline-toi devant ton ancien maître.
Nouveau rictus, nouvelle lueur malsaine. Blade était d'excellente humeur et comptait profiter de tout ce que Thomas aurait à lui offrir. Et dans le ciel la Lune brillait et seul l'étoile du berger scintillait...
Thomas W. Croft
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Mar 31 Jan - 15:53
La terreur. Dans les dessins animés pour moldus, cela pourrait se traduire par une sorte de filets noirs qui s'échappaient du sol et qui vous lacerait les pieds, représentant les ténèbres et la peur qui s'imprégnait de vous. Je n'allais pas le nier que j'avais peur. Je ne m'y étais pas attendu et je considérais cela comme une terrible faute. Je m'étais laissé envahir par mon bonheur et j'avais relâché mon attention envers les autres choses qui nous entouraient. Depuis combien de temps déjà l'Ordre du Phoenix ne s'était pas assemblé? Je ne le savais même plus, j'avais l'impression que je n'étais pas venu à une réunion depuis des jours. J'aurais du. Je n'aurais pas du être aussi heureux, jamais de la vie. Je ne pouvais pas en vouloir à Alice, non, ça non plus, jamais de la vie. Mais dans tout ce qui m'était arrivé, j'avais oublié de calculer le plus important et je savais que tôt ou tard, cette erreur allait me couter. Je ne savais pas encore quoi et je n'avais pas envie de le savoir. L'inquiétude prit alors place à la peur, même si cette dernière en faisait partie. Blade... était différent de moi. Et même si à présent que j'avais terminé mon stage chez les mangemort, je m'étais adouci, il en demeurait pas moins que j'étais fier de ne pas lui ressembler, même si de mon point de vue, cela n'avait rien d'une fierté.
Et le voilà, devant moi. Cela faisait à la fois extrêmement bizarre mais j'avais l'impression que le soir où j'avais décidé de changer suite à sa tentative de meurtre s'était déroulé hier. Comme si rien depuis ne s'était passé. Comme si j'avais rêvé ma vie jusqu'à cette rencontre. Allais-je réellement fêter Noël chez ma mère? Alice existait elle vraiment? Etais je professeur à Poudlard? J'avais la sensation de retrouver mes seize ans tout à coup, quand il m'avait pris sous son aile. Sans doute parce que je ne l'avais pas revu depuis lors. Et pourtant, j'étais bien dans la peau d'un homme qui avait plus de la trentaine à présent.
"En effet Thomas je m'impatientais de mettre un peu d'ambiance dans ton Noël et de te le rendre inoubliable" Ça, pour un Noël inoubliable, c'était le cas de le dire. Rien que le fait de l'avoir vu n'allait pas m'échapper d'une seule goutte. Je commençai même à me demander lequel des deux Noël serait le mieux : être avec ma mère pour lui annoncer qu'elle allait être grand mère ou bien un face à face avec lui. L'excitation commençait à me monter peu à peu ainsi que les traces de mon passé qui avait fait de moi un fidèle mangemort. Je me surprenais même à avoir un même rictus mais mon "enthousiasme" s'échappa aussitôt qu'il poursuivit ses paroles. "Mais trêve de bavardage nous en aurons tout le loisir lorsque je te ferai visiter mon habitation... Peut-être même qu'une jolie jeune blonde t'y attendras qui sait ?" Je fus si surpris par ces mots que je restai figé sur place, comme s'il venait de me lancer un sort de paralysie. Une jolie blonde, m'attendre dans sa demeure? Inutile de se poser la question plusieurs fois pour comprendre de qui il s'agissait. Mes pensées se dirigèrent alors vers la personne que j'aimais le plus au monde. Et.. comment était il au courant? Je ne voulais pas savoir. Du moins pas maintenant. Il était hors de question que je lui montre l'anxiété qui avait conquit mon coeur et qui le faisait battre un peu plus à présent. Tout ce que je savais c'était qu'il était au courant et cela, rien que cela me faisait perdre la raison. Mais j'avais apprit, et notamment grâce à lui, de contrôler cela.
"Jamais."répliquai-je d'un ton sec, prononçant correctement les deux syllabes de ce mot.
Blade suggéra cependant de se battre à la place et osa même m'ordonner de s'incliner devant mon "maitre". Quelques secondes de silence suivirent cela jusqu'à ce que je me mette à éclater de rire.
"Et en plus tu as de l'humour! Mais tu t'es cru où? Je ne t'obéis plus maintenant, et je ne t'obéirais plus jamais dorénavant. Le jour où je m'inclinerais devant toi, ça sera lorsque le congrès officiel des Aurors t'invitera à manger de son plein gré à leur table. A savoir : jamais."
La colère, que j'avais jusqu'ici refoulée en moi commença alors à se manifester. J'eus envie d'échapper un accès de rage tellement cela m'avait donné envie depuis toutes ces années. Et pourtant, j'avais la conviction que suite à cette soirée, nous nous en resterions pas là. Ce serait vraiment trop facile...
Blade Smith
○ Seigneur des Ténèbres ○
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Mar 21 Fév - 14:10
Il ne sembla pas vraiment réagir lorsque le Seigneur des Ténèbres lui apprit qu’il savait pour la jeune blonde. En fait mis à part qu’ils étaient très proches Blade ignorait totalement ce qui pouvait les unir, bien que son jeune serviteur lui ait fait part de ses doutes. Ainsi son ancien disciple se contenta d’un jamais déterminé. Trop en colère pour le montrer Thomas s’était contenté d’un mot qui voulait tout dire. Sa réaction suffisait pour confirmer les soupçons qu’avaient eu Luka.
- J’ai des espions partout Thomas. Quelle négligence de ta part d’avoir laissé cette si petite et frêle jeune femme toute seule au château pour rendre visite à ta mère. Tu devais bien te douter que je n’avais pas disparu lorsque tu t’es enfui, que j’errais toujours quelque part, à l’affut de nouvelles âmes à conquérir, de nouveaux disciples à rassembler. Aujourd’hui tu n’es plus de taille à t’opposer à moi.
Lorsque Thomas refusa de s’incliner les coins de ses lèvres s’abaissèrent, laissant voir une véritable grimace de rage, même son regard s’était fait encore plus noir et plus froid que jamais. Quant au fait que son le professeur de Poudlard éclate de rire cela suffit pour que le Seigneur des Ténèbres cesse de rester passif à ne faire que parler. Jamais il n’avait été dans une telle rage. Thomas payerai pour cela, c’était certain car il s’en chargerait lui-même. Et il avait les armes pour, ne serait-ce que sa puissance et ce qu’il savait sur son compte. Thomas osait le provoquer il le paierait de son sang et de celui de la petite poufsouffle.
- Ne t’a-t-on donc jamais appris qu’on ne provoquait jamais plus fort que soi ?
A ces paroles la pluie se mit à tomber tandis qu’un éclair vint percer le voile nuageux, le bruit du tonnerre se répercutant encore et encore dans leurs oreilles. Comme s’il n’avait attendu que ce signal le Mage Noir leva sa baguette vers le visage si lisse et aux premiers abords si innocent de son ancien disciple, ce geste faisant ondoyer sa robe de sorcier aussi noir que l’étaient ses idées. Ce fut sans bruit qu’il lança une volée d’endoloris.
- Que tu le veuilles ou non un jour tu t’inclineras et me demanderas pardon. Tu as un cœur Thomas et ce cœur j’ai le pouvoir de le faire souffrir.
Avait-il dit entre deux salves de doloris. Il savait qu’aucun ne l’avait touché, cela aurait été bien trop simple sinon… Cependant les éviter avait déjà du lui demander un minimum d’énergie alors que le Seigneur des Ténèbres ayant le mérite de l’offensive n’en était même pas encore à l’échauffement. Il cessa un instant, cherchant toujours à déstabiliser l’homme, et il ne connaissait rien de mieux que la parole pour le pousser à bout.
- Alors maintenant prends donc ta baguette et battons-nous. Ou soumets toi et j’épargnerai peut-être celle dont tu ne pourrais supporter la mort car tu en serais responsable. Tu savais que je reviendrai et que je m’en prendrai à ceux que tu aimes donc à elle en premier. Tu aurais du mourir pour la sauver elle… Car te connaissant je crains que tu ne te battes jusqu’au bout, refusant de voir ce qui saute aux yeux de tout le monde sauf aux tiens. Tu as perdu Thomas. Tu as perdu avant que le combat ne commence… Car même en me tuant tu la perdras elle, que deviendras-tu alors ? Un vagabond comme je le fus ? A t’enfuir de toute responsabilité, t’isolant dans un endroit ta blessure ne pouvant se résorber d’elle-même ? Tu n’as qu’une chose à faire pour éviter ça. Eviter une guerre entre nous et te soumettre.
Cependant Blade Smith savait que jamais Thomas W. Croft ne se soumettrait ainsi était-il prêt pour se battre encore et encore, et c’était justement cela qui l’exaltait… Prendre Poudlard sans rencontrer aucune résistance ne l’intéressant pas.
Thomas W. Croft
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Sujet: Re: It's not over (Bladou) Sam 17 Mar - 12:54
"J’ai des espions partout Thomas."
Ce n'était pas comme si c'était nouveau. Des espions, je savais qu'il en avait, je l'avais toujours su. J'avais bien quelques petites idées sur la personne qui l'était et je me demandais d'ailleurs s'il y en avait qu'une. En même temps, Poudlard était grouillé de professeur Auror dont je faisais parti d'ailleurs. J'ignorai si c'était ma trop grande fierté vis à vis de lui qui me donnait si grande confiance en moi mais je n'avais pas vraiment peur... pour l'instant du moins. Le sentiment d'inquiétude ne m'avait pas envahit parce que je me disais que je serais toujours là pour elle et qu'elle était entourée de professeurs compétent et talentueux... et surtout fidèle à leur conviction... en revanche, un seul ne me donnait pas confiance. Il n'était même pas professeur d'ailleurs...
"Je sais."
- Quelle négligence de ta part d’avoir laissé cette si petite et frêle jeune femme toute seule au château pour rendre visite à ta mère. Tu devais bien te douter que je n’avais pas disparu lorsque tu t’es enfui, que j’errais toujours quelque part, à l’affut de nouvelles âmes à conquérir, de nouveaux disciples à rassembler.
"Une si petite et frêle jeune femme? Depuis quand te soucies tu de cela? Et je savais que tu n'as pas disparu... je l'ai toujours su."
Parce que tu as toujours vécu en moi d'une manière ou d'une autre. Parce que la partie noire que j'ai en moi a toi pour origine. Parce que tu es l'unique but de ma vie... ou du moins, tu l'étais. Si Blade avait été tué, d'une façon ou d'une autre, je l'aurais su. Peut être aurais je été tellement furieux que j'aurais tué la personne qui l'aurait fait. Et si c'était lui même qui s'en était chargé, alors je l'aurais ressuscité et tuer à nouveau. Mais à présent, j'avais un côté moins noir en moi, bien que ce dernier était toujours présent. D'habitude, je réfléchissais toujours à chaque action que je comptais faire mais avec Blade c'était différent. J'étais plus impulsif et si vous saviez à quel point il était difficile de me retenir, là maintenant... Pourtant, bien que je mourrais d'envie de mettre fin à sa vie, je ne voulais pas le tuer... pas maintenant. Parce que ce serait trop facile si j'y parvenais. Et pour vous montrer à quel point je n'étais pas si doux et gentil que cela, j'étais prêt à sacrifier d'autres vies pour satisfaire mon égo. C'était horrible à penser et pourtant, c'était plus fort que moi. En revanche, jamais je n'irais jusqu'à sacrifier celle de la personne que j'aimais le plus au monde...jamais.
"Aujourd’hui tu n’es plus de taille à t’opposer à moi. "
Je laissai un très court silence avant de me mettre à rire doucement, bien que j'avais envie de le faire plus bruyamment.
"Te moque pas de moi" répliquai-je. "J'ai grandi depuis la dernière fois. Oh... et pourrais tu m'expliquer la raison qui t'as poussé à vouloir me supprimer déjà?"
- Ne t’a-t-on donc jamais appris qu’on ne provoquait jamais plus fort que soi ?
"Oh si... tu me l'as bien appris ne t'en fais pas. Mais il y a un problème."
Je serrai un peu plus ma baguette que j'avais attrapé dans la poche de mon manteau en tremblant de la main.
"Tu n'es pas plus fort que moi."
Peut être n'aurais-je pas du prononcer ces mots là. Peut être que mon orgueil avait été un peu trop grand puisque j'allais être puni. En effet, Blade sortit sa baguette et sans que j'eus le temps de pouvoir faire quoique se soit, il m'envoya de multiples endoloris qui me fit écrouler par terre sous le poids de la douleur. Fut un temps où j'avais accepté cela sans rechigner, parce que je pensais que je le méritais. Maintenant, je me rendais à quel point cela faisait mal, très mal. J'avais du mal à cacher mes gémissement de douleur et bien que j'étais furieux contre moi à l'idée de pas pouvoir me relever, je continuai à agoniser à terre.
"Que tu le veuilles ou non un jour tu t’inclineras et me demanderas pardon. Tu as un cœur Thomas et ce cœur j’ai le pouvoir de le faire souffrir. " poursuivit Blade.
Je repris alors ma respiration, comme si on m'en avait privée. J'avais envie de crie un millier de mot mais aucun n'arrivait à sortir de ma bouche. Je me mouillai alors les lèvres, difficilement parce que tout mes nerfs étaient encore en feu mais je finis par prononcer ces quelques mots :
"P... plutôt mourir."
"Alors maintenant prends donc ta baguette et battons-nous. Ou soumets toi et j’épargnerai peut-être celle dont tu ne pourrais supporter la mort car tu en serais responsable"
J'avouai que dans ma misère, j'étais plutôt surpris. Il voulait que je me soumette? Pourquoi faire? C'est alors qu'il continuait son discours, me disant que j'aurais mieux du mourir pour celle que j'aime. Je me remis à échapper un petit rire.
"Tu parles comme si je courrais déjà à ma perte... je n'ai pas dit mon dernier mot moi non plus Blade Smith."
"Car te connaissant je crains que tu ne te battes jusqu’au bout, refusant de voir ce qui saute aux yeux de tout le monde sauf aux tiens. Tu as perdu Thomas. Tu as perdu avant que le combat ne commence… "
Je grognai en finissant par me relever. Vous connaissez le film "Retour vers le futur"? Bien et maintenant, vous visualisez la scène où on traite Marty McFly de mauviette? Vous avez donc un idée de ce que j'étais en train de penser en ce moment même, à l'écoute de ces paroles. J'ignorai pourquoi Blade me disait tout cela. Enfin si, par pure provocation. Et même si ça ne m'enchantait absolument guère, cela faisait effet. Je le haïssais... pour tout. De toute ma personne, de tout mon être, je le haïssais.
"..."
"Car même en me tuant tu la perdras elle, que deviendras-tu alors ? Un vagabond comme je le fus ? A t’enfuir de toute responsabilité, t’isolant dans un endroit ta blessure ne pouvant se résorber d’elle-même ? Tu n’as qu’une chose à faire pour éviter ça. Eviter une guerre entre nous et te soumettre."
"LA FERME!"finis-je par crier en sortant de mes gongs."TU NE SAIS RIEN, TU NE CONNAIS RIEN. JAMAIS JE DEVIENDRAIS COMME TOI PARCE QUE MOI JE CONNAIS DES CHOSES QUE TU N'AS JAMAIS CONNUE ET QUE TU NE CONNAITRAS JAMAIS PARCE QUE TU ES TROP FIER POUR CA. MAIS MOI AU CONTRAIRE DE TOI, JE NE SERAIS JAMAIS SEUL."
Fut un temps où ce que je venais de dire m'aurait sonné complètement stupide. Je sortis à mon tour ma baguette et un millier de formule traversèrent mon esprit. J'avais qu'une qui me venait à l'esprit, le pire et pourtant, je n'arrivai pas à le prononcer, malgré toute la colère qui m'avait envahie. Je ne voulais pas que ça se fasse maintenant... pas ici même.
"Je te tuerais."finis je par dire comme une promesse d'une voix plus calme en baissant le bras.
Blade Smith
○ Seigneur des Ténèbres ○
Humeur : tu veux voir ?
Sujet: Re: It's not over (Bladou) Mer 25 Avr - 11:10
Ainsi Thomas était-il au courant pour l'espion, ou du moins voulait-il le faire croire. De toute évidence même s'il ne l'avait pas su aurait-il dit le contraire. C'était le principe même de résistance à l'intimidation. Avouer ses points faibles, son manque de courage ou sa mauvaise défense, c'était déjà perdre la partie. Alors le mensonge devenait une grande arme, souvent assimilé à la ruse ce dernier était la défense des faibles. La force brute ne faisait jamais tout, l'esprit était souvent ce qui pouvait faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre, l'esprit et la force de caractère... Bien évidemment cela ne pouvait suffire, et pour accomplir ses projets le Seigneur des Ténèbres se devait d'être doté de ces deux capacités. Par chance c'était le cas. Peu pouvait rivaliser avec lui niveau ruse, personne ne pouvait le vaincre niveau force, mais en plus avait-il le pouvoir de la peur, alliée à ne jamais sous-estimer dans ce combat. Tout cela pour en revenir au fait que le Seigneur des Ténèbres ne s'inquiéta nullement de la rèponse de son ancien mangemort.
- Thomas, mon tout petit Thomas cela fait maintenant une quinzaine d'année que l'on se connait, alors ne me dis pas que tu ne t'es toujours pas rendu compte que tout ce qui t'affecte me délecte ? Alors je me ferai un plaisir de courtiser cette jeune femme... à ma façon
Le fait que Thomas n'avait jamais douté que le Seigneur des Ténèbres était toujours en vie ne le surprenait pas plus que cela. Il allait de soit qu'en temps qu'illustre Mage Noir, l'un des plus puissants que la Terre ait pu porter, il n'allait pas mourir à la suite d'un banal accident de voitures. Par ailleurs le destin des deux ennemis était intimement lié, de telle sorte que si l'un mourrait sans doute l'autre le saurait, et tout cela sans avoir besoin de se balader avec un éclair sur le front. Quant à ses mangemorts ils avaient l'ordre de ne jamais tuer Thomas William Croft, sa vie lui appartenait. Alors à moins de vouloir mourir dans d'atroces souffrances en emportant le rire du Seigneur des Ténèbres dans leur tombe les mangemorts le captureraient vivant ! Et pas abimer si possible, un si beau visage ne m'héritait nullement d'être touché par de simples pions, le Maître seul pourrait avoir cet honneur que de le défigurer.
Thomas rit doucement, montrant ainsi l'étendue de son arrogance, et d'une certaine façon sa peur, tout comme un enfant regardant une scène particulièrement trash se mettrait à rire devant sa télé. Rire pour décompresser, rire pour tenter de rester impassible, rire pour dissimuler son angoisse, rire pour ne pas pleurer.
Ses paroles furent moins plaisantes elles. Si Blade avait souhaité supprimer Thomas c'était parce qu'il avait acquis une forme de puissance intolérable. Tellement de puissance pour un si jeune sorcier était inadmissible, alors le Seigneur des Ténèbres avait choisi de le faire éliminer, lui même ne voulant pas s'abaisser à ce geste... Mais là encore son ex mangemort ne pouvait pas être au courant et tout ceci n'était rien de plus et rien de moins que de l'orgueil. Seulement plus que parce qu'il n'avait pas envie de s'abaisser à ce niveau que parce qu'il était en manque d'arguments il ne prit pas la peine de répondre. Alors le Seigneur des Ténèbres se contenta d'attendre que tout cela soit terminé, que Thomas cesse de lui renvoyer bétement ses arguments. Pas besoin de longs discours pour que Blade prouve sa supériorité face à ce jeune adulte.
Quoiqu'il en soit la patience du Mage Noire, déjà au combien limitée!, fut poussée à bout et des étincelles rouges s'échappèrent de sa baguette. Un rire machiavélique s'échappa des lèvres du Seigneur des Ténèbres tandis que Thomas se tordait sur le sol. Quelques spasmes l'agitaient de ci de là, son plaisir ne cessait d'augmenter tandis que son ex mangemort souffrait, allongé sur le sol. L'excitation le gagnait, il sentait son rythme cardiaque s'accélérer tandis que l'adrénaline du combat gagné d'avance se répandait dans son corps. Thomas ne pouvait même plus cacher une grimace de douleur, alors Blade posa un genou au sol pour se mettre à la hauteur du jeune professeur, posant sa main sur la joue de ce dernier avant de la remonter brusquement pour lui plaquer les cheveux qu'il avait devant l'oreille derrière celle ci. Alors il se rapprocha de plus en plus, il pouvait à présent sentir le souffle de Thomas lui chatouiller le cou. Enfin lorsqu'il jugea que sa bouche était suffisamment proche de son oreille il commença, sans quitter le sourire machiavélique qui illuminait son visage.
- Sais-tu que tu es particulièrement sexy comme ça Thomas ? Si tu savais à quel point j'ai toujours attendu ce moment ! Toi, souffrant, luttant pour que cette douleur cesse, et moi qui te regarde te démener, qui te regarde croire que tu as une chance de t'en tirer. brrrr je trouve ça particulièrement excitant !
Blade alors lui lécha l'oreille avant de se relever. Cette situation était tellement amusante ! Et visiblement l'oreille de Thomas avait bon gout ! Le Seigneur des Ténèbres semblait avoir retrouvé une partie de son âme d'enfance, il allait s'éclater et quand il s'en lasserait alors il tuerait Thomas ! Mais d'abord il souhaitait jouer !
- Allez relève toi va ! Ce n'est qu'un doloris me dit pas que t'es déjà KO Thomas ! Nous faisons que commencer ! Surtout que jadis tu étais habitué à un tout autre traitement et tu en redemandais toujours plus.
Alors Thomas réussit à se relever et il cria, Blade rit de plus belle ! Il avait réussi à le pousser hors de lui en si peu de temps ! Déjà son ex mangemort devenait grossier et presque insultant. J'ai connu l'amour tu ne le connaîtras jamais ! Oui je me suis attachée à des gens et juste pour ça je te vaincrai toujours ! Car l'amour triomphe toujours et patati, et patata. Alors bien évidemment que ça faisait rire le Seigneur des Ténèbres.
- Ne confondons pas les rôles je te prie. C'est moi qui te tuera.
La phrase de Thomas, prononcée avec tant de poigne n'avait pas quand même laissé Blade indifférent. Au contraire cela l'amusait au plus haut point, le jeune professeur continuait de croire à un mythe alors qu'il n'avait jamais eu aucune chance de le vaincre. Ou peut-être aurait-il pu lancé un avada, là sur le champ mais ce dernier se contentait de parler, de parler et de parler.
- Voyons est-ce là tout ce que je t'ai appris Thomas ? De parler sans jamais agir ? Tu vaux mieux que ça alors fais moi danser ! Fais nous tourbillonner mon ami ! Je veux que nous swinguons ensemble alors exécute toi.
Cette fois-ci le Seigneur des Ténèbres se contenta de lancer trois sortilèges d'immobilisation. Qu'il allait s'amuser ce soir ! Jamais encore n'avait-il passé un Noel plus excitant
Thomas W. Croft
Professeur de - Directeur Serdaigle Veni Vidi Vici
Humeur : Alicieuse ♥
Sujet: Re: It's not over (Bladou) Ven 13 Juil - 11:45
J'aurais du m'attendre au retour de Blade. Je n'aurais pas cru qu'il reviendrait à un jour pareil, à vrai dire. Cependant, j'avais réfléchi à plus d'une fois à ce qu'il pourrait se passer lorsque l'on se reverrait. Je savais très bien que je ne le tuerais pas, même si c'était ce que j'avais promis à Alice. Blade était ma raison principale de haïr et si je venais à l’éliminer, si j'y parvenais, de suite, je savais que ma vie ne serait plus la même et qu'il manquerait quelque chose dans ma vie.
"Thomas, mon tout petit Thomas cela fait maintenant une quinzaine d'année que l'on se connait, alors ne me dis pas que tu ne t'es toujours pas rendu compte que tout ce qui t'affecte me délecte ? Alors je me ferai un plaisir de courtiser cette jeune femme... à ma façon" dit-il. J'échappai un rire qui se comparait à de la défiance. En disant cela, je savais qu'il me provoquait. Je savais qu'il voulait me faire paniquer, me faire peur pour que je puisse réagir. Les mages noirs ont ce genre de trucs, et j'avais assez d'expérience, que cela soit aux côtés de Blade ou bien chez les Aurors, pour le savoir. Cependant, l'image de Blade en train de courtiser Alice me endurcissait. Je n'avais pas envie de tomber dans ses provocations mais avec Blade, je ne savais jamais. J'avais beaucoup avoir confiance en moi, trop peut être, je savais qu'une partie de moi était consciente que cela était possible.
"Je n'en doute pas." répondis-je en haussant un sourcil sans pour autant m'amuser.
Je savais que mes provocations me couterais cher. De la part d'un être comme Blade, de la part de tout être mauvais et putride, cela était normal. Pourtant, je n'avais rien fait pour me défendre alors qu'il avait jeté contre moi le terrible sortilège impardonnable Doloris. Ce dernier m'atteignit de plein fouet et je ne pus me résoudre qu'à m'étaler au sol et à gémir doucement sous la douleur insupportable que cela m'infligeait. J'avais mal, j'avais vraiment très mal mais je savais que je l'avais cherché. Blade s'approcha alors de moi et s'abaissa à mon niveau pour pouvoir me parler. J'avais envie de me retirer, de partir pour l'avoir loin de moi tellement le fait qu'il soit si proche me dégoutait. Mais j'étais incapable de bouger, malheureusement. - Sais-tu que tu es particulièrement sexy comme ça Thomas ? Si tu savais à quel point j'ai toujours attendu ce moment ! Toi, souffrant, luttant pour que cette douleur cesse, et moi qui te regarde te démener, qui te regarde croire que tu as une chance de t'en tirer. brrrr je trouve ça particulièrement excitant !
Je n'eus pas le temps de répondre que je sentis sa langue passer contre mon oreille. Je fermai les yeux comme si j'étais en train de recevoir un nouveau Doloris. Sans doute aurais-je préféré, plutôt que d'avoir de l'ADN de Blade sur moi, d'une façon aussi proche. Néanmoins, je repris très vite le contrôle de moi même et finis par rouvrir les yeux et regardai le paté de maison en face de mon champs de vision. "Ravi de savoir que je t'excite. Peut être sera tu comblé d'apprendre que c'est réciproque."
Bien entendu, c'était ironique, ou bien l'excitation que me procurait Blade était différente et particulière. Sous la présence de Blade, il y avait toujours une certaine excitation, qu'elle soit bonne ou mauvaise. On ne pouvait pas être indifférent lorsqu'il était dans les parages, c'était impossible. - Allez relève toi va ! Ce n'est qu'un doloris me dit pas que t'es déjà KO Thomas ! Nous faisons que commencer ! Surtout que jadis tu étais habitué à un tout autre traitement et tu en redemandais toujours plus. cria-t-il. Je tournai la tête vers lui et me levai avec plus ou moins de difficulté. "Jadis, c'était jadis" dis-je une fois debout. "C'est fini maintenant. Je suis passé à autre chose."
Puis je lui promis de le tuer. Je n'étais pas étonné que Blade réagisse face à cela, il n'allait pas non plus demeurer interdit et être d'accord avec mes paroles. Mais c'était une promesse que je lui avait faite, et non pas un ordre ou un présage. Je le lui avait faite à lui mais à moi même aussi parce que je savais qu'un jour, j'y parviendrais, mort ou vif. En retour, Blade me fit la même promesse. J'esquissai un sourire.
"Alors, la partie commence..."
J'avais l'impression de jouer aux échecs. D'une certaine manière, c'était ce qu'il se passait mais d'une façon différente. Nous étions tous les deux rois et voilà que nous nous affrontions.
- Voyons est-ce là tout ce que je t'ai appris Thomas ? De parler sans jamais agir ? Tu vaux mieux que ça alors fais moi danser ! Fais nous tourbillonner mon ami ! Je veux que nous swinguons ensemble alors exécute toi.
Je fronçai les sourcils et hochai la tête de droite à gauche pour exprimer mon désaccord. Pusi je me mis à rire à nouveau avant de pouvoir reprendre la parole.
"Allons Blade, ne te l'ais-je pas dit? Je n'ai pas à obéir à tes ordres et tu n'en a aucun à me donner. Je suis maitre de moi même."
J'avais du mal à attraper ma baguette magique. D'une certaine manière, je n'avais pas envie de le tuer, pas maintenant et j'avais encore moins envie d'avoir recours à un sortilège impardonnable pour pouvoir le neutraliser, du moins, pas pour le moment. Amener Blade à Azkabhan? Jamais, surement pas! Et pourtant, ce combat là, maintenant, je savais que je l'avais déjà perdu. Je n'étais pas prêt et bien que plusieurs formules magiques se poussaient dans mon esprit pour pouvoir sortir de ma bouche, aucune d'entre elles ne me convenaient assez pour pouvoir la lui lancer. Alors j'ouvris grand les bras en me positionnant au centre de son champs de vision. Un geste à la fois courageux et très stupide, j'en convenais mais c'était ce que j'avais décidé de faire.
"Alors vas y, fais moi tomber!" lui dis-je avec détermination. "Qu'est ce qu'il y a? Tu n'aime pas la facilité, c'est ça? Oh mais ça, je le sais!"
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It's not over (Bladou)
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