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You're my friend [ Pv Charlie]

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MessageSujet: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeSam 4 Fév - 12:19


You're my friend [ Pv Charlie]  Tumblr_lkvq4svh9w1qjea65o1_500

Bibliothèque, amie des Serdaigle, noble maison des érudits. Je me rends en ces lieux paisibles, pourquoi faire ? Et bien, fidèles lecteurs, je suis une grande passionnée de littérature, une littéraire en somme. Le centre culturel est un espace grand, je sais qu’il contient de nombreux supports, un peu comme pour vous dans vos CDI. Bref, je m’approche vers la section destinée aux romans Moldus, je me dirige vers les lettres des noms commençant par un N. Comme Amélie Nothomb, celle-ci a écrit plusieurs romans qui sont exposés dans cette galerie, un livre retient mon attention, lequel ? Stupeurs et Tremblement. Ce roman, je l’ai déjà lu depuis quelques années, ce que j’ai retenu de ce roman est que nous, les Européens nous n’avions pas les mêmes valeurs que les Asiatiques, je me souviens que certains peuples mangent des escargots, d’autres s’embrassent pour ce dire bonjour, ou je ne sais quoi d’autres. Nous n’avons pas les mêmes mœurs, nous ne devrons pas nous offusquer de certaines d’entres elles. Même, si elles sont différentes de la nôtre, nous occidentaux. C’est pour cette raison, je pense qu’il y a eu entre autre, les chocs de civilisations. Mais, ne parlons plus de sociologie enfin si c’est bien de la sociologie. Petits lecteurs, qu’en pensez-vous de la diversité de la culture ? Pour ma part, vous avez déjà la solution. Passons maintenant, je continue mon chemin vers les lettres Z et par malheur, je vois Zola. Celui-là, je ne l’aime pas, enfin, je n’apprécie pas ces œuvres mais ce que j’aime chez lui, c’est qu’il a parlé de l’hérédité. En effet, vous savez tous que nos parents, nous transmettent des gènes, par exemple, on peut être bruns aux yeux bleus mais ils nous donnent une trace du passés familiaux. Parfois, il se peut qu’on casse cet engrenage, mais c’est plutôt rare. Vais-je moi aussi subir le même schéma que ma famille ? Non, je m’y refuse, m’oppose à revivre les mêmes événements qu’eux. Je veux vivre ma vie comme je l’entends, je suis la seule maîtresse de mon Destin. Et puis, ce n’est pas drôle si on revit la même chose que ces ancêtres, sérieusement, c’est mieux de vivre sa propre que vie qu’être dans un engrenage dans lequel on ne peux pas sortir ? Mais ceux qui ne peuvent pas ? Comment, ils font ? C’est difficile de répondre à cette question, je ne sais pas moi-même … Je continue d’avancer dans les allées de la bibliothèque, je trouve celle-ci bien calme. Ou sont-ils ? Ou sont les femmes ? Les hommes ? Les enfants ? Plusieurs thèses se développent, 1er cas, ils sont en cours, 2ème cas, ils sont en train de faire des choses pas très catholiques dans leur chambre et autres endroits pour faire des galipettes. Je me sens bien seule, je dois prendre des nouvelles de ma nièce Saphyr, fille de ma sœur Soraya. Je ne l’ai pas aperçu depuis quelques semaines, et je m’en veux. Je suis une mauvaise tante, je ne pense qu’à moi. Je me demande ce q’elle doit faire. Aime-t-elle quelqu’un ? Ces camarades sont-ils aimables avec elle ? S’ils sont méchants avec elle, ils auront affaire à moi ! Et foi de Calhoum, ils le payeront cher. Je continue donc de marcher dans un silence le plus total. J’ai l’impression d’être dans un film d’horreur ou l’héroïne arpente seule les cimetières. Rien de l’évoquer avec vous, j’ai la chaire de poule. Enfin, passons. Je continue d’avancer, et si j’allais inspecter les lieux ? Comme Indiana Jones ou Sherlock Holmes. Trêve de plaisanterie, je dois me trouver une occupation et vite. Hum … Laissez-moi réfléchir, voulez-vous. Euréka ! J’ai trouvé ! Pas la solution d’une équation algébrique mais ce que je peux faire. Quoi donc ? Lire … Il faut avouer que j’aurais plus réfléchir bien avant mais je n’avais pas eu le déclic auparavant. Quelle lettre, je vais prendre ? Réfléchissons, le N est fait, le Z est fait. Il me reste donc 24 lettres. Voyelles ? Consonne ? Ne vous en fuyez pas, on ne joue pas à la roue de la fortune. Allez, revenez. Nous n’avons pas finit de converser, j’entends un bruit. Je me retourne et je vois Charlie. Qui est-elle ? Charlie et ces drôles dames. Non, je plaisante, Charlie est une de mes meilleures amie. Elle sait tout quasiment sur ma vie, quoique … J’ignore si elle sait pour Dany et moi, sauf si cette diablesse qui a réussi à me prendre mon cœur lui a dit. Je lui offre un grand sourire.


- Charlie ! Je suis heureuse de te revoir ici, comment vas-tu ?

Charlie est plus âgée de moi d’une année, mais cela ne me dérange pas de trainer avec elle. Elle est sympa, vraiment. Et puis, c’est gênant de s’amuser avec des gens plus âgées ? A ce que je sache, ce n’est pas puni par la loi. Les juges, les avocats ne vont pas nous condamner pour avoir des amis plus vieux que soit, c’est comme l’amour qui n’a pas d’âge sauf ici, c’est l’amitié qui prime. Donc, l’amitié n’a pas d’âge.
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Charlie E. Goldenheimer

Charlie E. Goldenheimer

Elève de 7ème année - Serdaigle

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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeVen 17 Fév - 14:37

    -Goldenheimer ! Tenez-vous un peu droite pour changer ! Quasimodo peut d’ores et déjà vous envier la bosse que vous avez dans le dos !

    Je grognais un peu en relevant la tête. J’avais dû m’endormir pendant un énième cours d’Histoire de la Magie. Un vrai gâchis cette matière ! Si au moins les sorciers avaient la télévision, j’aurais pu me contenter de regarder les chaines historiques plutôt que de venir m’emmerder ici ! La révolte des gobelins m’avait l’air bien plus alléchante à étudier sur grand écran que dans une salle de classe. Je enfouissais ma tête dans mes bras et baillait un grand coup.

    -Du temps que je n’attrape pas le poil que vous portez dans vos deux mains gauches, professeur…

    Outch, peut-être aurais-du tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de sortir un truc pareil. Mais j’avais toujours été de mauvaise humeur lorsqu’on me réveillait aussi brusquement. Non correction, quand on me réveillait si brusquement durant un cours de cette médiocre importance. Et puis pour être honnête, je ne réfléchissais jamais beaucoup avant de parler.

    -20 points en moins pour Serdaigle ! Et vous viendrez me voir à la fin de l’heure !

    Arf… J’aurais sans doute dû me taire. Mes gentils camarades de Serdaigles n’avaient pas du tout l’air d’apprécier ce petit écart de ma part et surtout, cette bête perte de point si durement gagnés... D’une façon ou d’une autre, il allait falloir que je regagne ces 20 points pour obtenir le pardon de la foule en colère. Oh ça irait vite… Une réponse par ci, une réponse par-là, aider un professeur dans le besoin, n’importe lequel et le tour serait joué… non ? Et puis bon, 20 points, ce n’était pas la mer à boire… Si on oubliait que j’étais dans la maison des érudits et gagneurs de points en série. Heureusement que dans la série « Serdaigle fauteur de trouble », je ne me retrouvais pas toute seule. Je n’avais pas grand-chose à envier aux Grisham qui détenaient la palme des gaspilleurs des points… Enfin bref…

    -QUOI ?! Un devoir de 3 parchemins sur la revendication des droits des elfes de maison ?! Mais… C’est limite du sadisme, il y a à peine de quoi faire un demi-parchemin là-dessus !

    J’eus droit à l’éternel speech « Oui mais il fallait y penser avant, la prochaine fois vous réfléchirez aux conséquences de vos actes avant de transgresser les règles de la civilité et de l’école gnagnagna ». Vous l’aurez sans doute compris, ma patience envers le corps enseignant était légèrement… déficiente. Enfin non, juste quelque uns. Les vraiment énervants… comme lui. Ma patience d’habitude infinie, digne d’un moine tibétain ou… peu importe où, avait tendance à s’affaisser en sa présence. Enfin bref, je me retrouvais avec un devoir plus que pénible sur le dos… Et la première option qui s’offrait à moi, c’était de me retirer cette épine du pied une bonne fois pour toute pour en être débarrassée le plus vite possible. Comme disent les Barbapapa : « Hep hep hep, une bonne chose de faite ! ». Et je n’avais pas grand-chose à faire pour le moment, de toute façon.

    C’est donc à mon plus grand désespoir que prit la direction de la bibliothèque après avoir enfin été relâché de la salle de classe après un discours sur l’éducation qui n’en finissait pas. Oh seigneur ne me faites jamais devenir professeur ! Les couloirs étaient bizarrement vides à cette heure-là, malgré les deux trois groupes de deuxième ou troisième année qui essayaient des sorts tiré d’un bouquin trouvé dieu sait où. Je me serais bien arrêté quelques instants pour leur apprendre l’astuce du chewing-gum indécollable dans les cheveux ou des bulles de savon qui sortaient du nez mais… nan, pas le temps ! Le business, c’était le business, il ne fallait pas que je commence à trainer à droite à gauche sinon… sinon je ne finirais JAMAIS par arriver à la sainte bibliothèque.
    Mais tiens, en parlant du loup, j’en apercevais l’entrée ! Allez, courage, encore un peu de recherche par ci, des livres poussiéreux et qui sentent le moisi par-là et j’aurais fini ! Mais c’était sans compter sur la présence des nombreuses personnes que je connaissais dans the temple du savoir et bientôt, je finis par me faire accoster par quelqu’un alors que je cherchais quelque chose sur une étagère.

    - Charlie ! Je suis heureuse de te revoir ici, comment vas-tu ?

    Je relevais la tête, un poil surprise. Oh tiens ! Savanah ! Longtemps que je n’avais pas vu sa petite tête dans les parages. Mais ça s’expliquait surement au fait que ses parages n’étaient pas mes parages… Enfin… Je m’embrouille un peu. Je clignais des yeux deux trois fois avant de trouver quoi répondre.

    -Bien ? Oh ouais ça va ! Et toi ? J’ai entendu dire que tu n’étais plus avec Julian le Magnifique, désolé…
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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeDim 19 Fév - 23:35

You're my friend [ Pv Charlie]  1145_295d


La bibliothèque, lieu de culte pour les érudits, il est un endroit que j’apprécie, en effet, ici, je me sens moi-même. Je me sens libre entourée des mes fidèles livres. C’est bien calme en ce moment, ou sont passés les gens ? Est-ce la fin du monde ? Non, ils sont en vacances pour la plupart tandis que les autres sont en train de faire, je ne sais quoi. Enfin, une personne vient à ma rencontre. Qui est-elle ? C’est Charlie. Celle-ci est une des mes proches amies. Je lui fais un grand sourire. Ça fait un sacré bail que je ne l’avait point vu. Il faut vraiment que je lui parle car elle me manque énormément. Elle répondit à ma phrase, je lui souris. Puis, elle me dit qu’elle était désolée pour ma séparation avec Julian le Magnifique. Un sourire nait sur mes lèvres, un sourire amical. Julian le magnifique ? Vraiment ? Nan sérieusement, vous le trouvez magnifique ? Pas moi ! Bon d’accord, à part son côté brun ténébreux qui m’a séduis mais après … Je ne sais pas pourquoi je suis tombée amoureuse de cet idiot. Hum … Je vais réfléchir, donnez-moi quelques secondes. C’est bon, j’ai trouvé. C’est son caractère, enfin quelques traits de celui-ci, je vous l’accorde. Et vous, jeunes filles ou vous messieurs, aimez-vous cet homme ? Le trouvez magnifique ? Si oui, voyez-vous bien ? Aurez-vous un problème de vue, du style hypermétrope, astigmate, myope ou je ne sais encore, je ne suis pas scientifique. Bref passons, je ne le trouve plus à mon goût. Je préfère nettement une certaine rouquine qui a piquée mon cœur. Je réponds à mon amie.

- Je vais très bien merci. Oh ne t’excuse pas pour Julian, on ne s’entendait plus et puis, c’est mieux de se séparer qu’être enchainer à quelqu’un pour qui on n’a plus de sentiments. Enfin bref, qu’est-ce que tu me racontes toi ?

Être enchainer à quelqu’un ne me convient guère. J’ai soif de liberté. Quel oiseau aimerait être enfermé dans une cage en compagnie d’un autre ? Ajoutant en plus, que cet autre oiseau et nous même, on se prend souvent le bec. J’imagine que personne ne voudrait se battre continuellement avec cette personne. Et puis, c’est mieux une personne libre que soumise à des personnes, n’est-ce pas ? Revenons à nos petits moutons, je regarde Charlie. Puis, j’entends des pas, enfin, d’autres personnages arrivent et troublent les lieux. Des serpentards ! Je les observe. Il y a Lorencio, celui qui avait réduit mon bras en charpie … De plus, comment faire l’amour avec un bras en charpie ? C’est une autre mission ! Je prends Charlie à part. Nous arrivons vers un endroit ou les serpentards ne risqueraient pas de nous rejoindre. Comment il est ? Tout d’abord, il se situe plus vers la gauche. Et, c’est un endroit reculé. Et, n’ayez crainte, je ne vais rien faire à Charlie, mince pas me rincer l’œil. Je suis fidèle à Dany. Je vous le jure.

- Je supporte de moins en moins ces serpentards … Surtout Lorencio … Tu crois qu’un jour, ils vont finir par comprendre que la ruse ne peut pas marcher, et qu’ils doivent écouter notre sagesse ?

Il est vrai que nous les Serdaigles, nous sommes connues pour notre sagesse. Mais, sommes-nous réellement sage ? Nous sommes des humains, il se peut que nos dires puissent avoir des erreurs. Après tout, l’homme n’est pas parfait. Et nan, ça ne serait pas drôle si nous étions des clones. Imaginez un monde remplis de clone. Ça serait … Non, je n’ai pas de mot pour décrire cette sensation. Vraiment aucunes, ne cherchez pas. Je ne peux le décrire. Enfin bref.

- Je dois te dire quelque chose, Charlie, mais gardes le pour toi.

Qu’allais-je lui dire ? Que j’aime Dany. Oui, il faut que je lui dise. Je sais que Charlie ne dira pas mon secret. J’ai confiance en elle. Et puis, je ne voit pas être au tribunal et Charlie dire « Savanah E. Calhoun aime une femme . » C’est ridicule, et aimer une personne de son sexe, est-ce un crime ? Pas envers l’humanité. Non, c’est juste un sentiment tout à fait humain.

- Je … Euh …

Allez Sav, tu peux le faire, c’est facile de l’avoir dit à Dany que tu l’aimais mais une autre personne c’est compliquée. Je respire, je ferme les yeux et je regarde la fenêtre. Puis, je lui souris. Je crois que je lui ai fait peur … Charlie, n’est pas peur. Je ne suis pas un monstre, enfin je crois. Je crois que j’ai besoin d’aide … Allons ! Je suis une Calhoun et je n’ai peur de rien. Sauf de mes propres sentiments et démons.

- Je sors avec Dany … Enfin, j’imagine que tu le sais ?

Je prie que celle-ci ait parlé de notre relation avec Charlie, sa sera plus facile pour moi … Je la regarde puis je me tais. Que dire maintenant ? Rien.
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Charlie E. Goldenheimer

Charlie E. Goldenheimer

Elève de 7ème année - Serdaigle

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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeJeu 23 Fév - 20:26

    Savanah avait cette manie de parler comme dans les livres. Et quand je dis comme dans les livres, je voulais parler d’un livre à la Shakespeare ou d’un vieux classique, ce genre de chose, pas d’une BD de Gaston Lagaffe. C’était un peu… bizarre. Mais c’était surement dû à un truc comme son éducation ou autre chose du même style. Après tout, on ne pouvait pas tous être né dans un quartier bien ouvrier où on utilisait « putain » comme conjonction de coordination et autre ponctuation. Elle me demanda de ne pas m’excuser à propos de Julian, qu’ils avaient juste fini par prendre des chemins différents et que d’une certaine façon, leur séparation s’était fait d’un commun d’accord. Ouais… A quoi bon rester ensemble si on s’ennuie ? De toute façon, je n’avais jamais réellement compris cette manie de se mettre en couple, du moins à notre âge. Certes c’était bien beau, ça occupait une partie du temps mais souvent, ça finissait en queue de poisson plus vite que prévu. Il me semblait avoir lu quelque part, peut-être était-ce dans une théorie revisitée de Freud, je ne me souvenais plus exactement, que l’être humain avait deux besoins principaux : Manger et se satisfaire sexuellement. Parfait, bouffer et baiser ! Il n’avait jamais été question de couple là-dedans. L’être humain avait de ces manies bizarres… Enfin bref, je m’égare.
    Savanah finit par me prendre à part dans un coin de la bibliothèque, loin des éventuelles oreilles indiscrètes. J’ignorai qu’elle avait quelque chose à me dire qui requérait une intimité de cette importance ! Et si elle m’avait trainé jusqu’ici, ce n’était sans doute pas pour me parler de souvenirs de vacances. Je devinais aussi que la présence de certains Serpentards lui avait fait un peu peur. Quoi, eux ? Tsss, des chiens qui aboient ! Et comme le dit le sage : Un chien aboit ne mord jamais. Et les Serpentards… ils étaient tous un peu comme ça, à se cacher derrière papa maman au ministère pour la plupart.


    - Je supporte de moins en moins ces serpentards … Surtout Lorencio … Tu crois qu’un jour, ils vont finir par comprendre que la ruse ne peut pas marcher, et qu’ils doivent écouter notre sagesse ?

    Je la regardais avec de grands yeux pour me persuader qu’elle plaisantait bel et bien en me sortant un truc pareil et éclatait de rire en me rendant compte que ce n’était pas le cas. Me rendant compte de mon comportement, je fis semblant de tousser et d’avoir quelque chose de coincée dans la gorge pour débloquer la situation.

    -Notre… Sagesse, oui oui, parfaitement !

    La Serdaigle que j’étais n’était pas certaine d’en avoir vraiment une mais soit… Je n’étais même pas sûre d’avoir une raison, c’était encore plus inquiétant. On me disait sans arrêt que je n’avais pas toute ma tête… Oh, ils étaient surement dans le vrai, va !

    - Je dois te dire quelque chose, Charlie, mais gardes le pour toi.

    Je me fis toute sérieuse d’un coup, à l’entendre. Comme j’avais pu le deviner, Savanah n’était pas venue me voir pour parler chiffon et je sentais qu’elle approchait enfin du moment où elle allait vider son sac. Enfin, ça ne devait pas être grand-chose de grave. Je me rappelais d’un jour où j’avais mis une mini-fusée de feu d’artifice sur le dos de ma chouette un jour, pour voir si Super-Chouette allait pouvoir sévir dans mon quartier. On m’appelle Docteur Maboule, dans le métier.
    Voyant qu’elle avait un peu de mal à arriver au fait, j’avançais un peu la tête sans la quitter du regard, histoire de l’encourager. Quoi, son hibou était mort, elle avait eu une mauvaise note en sortilège, elle se faisait embêter par des méchants ?


    - Je sors avec Dany … Enfin, j’imagine que tu le sais ?


    Je lançais un grand soupir de soulagement. Ouf, encore un peu et j’en venais à la conclusion qu’elle couvrait un cancer en phase terminale ! Et bien que Dany ne m’en ait touché mot, cette nouvelle ne m’étonna pas pour autant. J’éclatai doucement de rire en la regardant, jouant à tripoter la reliure des livres qui me faisaient face. J’avais toujours besoin de toucher quelque chose, sans arrêt ! Une vraie manie.

    -Oh ? Super ! La tension sexuelle dans la salle commune va enfin pouvoir se calmer ! Vous vous seriez vu ! On aurait dit deux lionnes prête à sauter sur une pauvre gazelle pour la dévorer ! Qu’est-ce que ça doit être au lit ! Faites attention de pas casser le sommier, il parait que ça coûte cher ces machins !

    Non, pas vraiment surprenant comme nouvelle. Vu comme elles avaient l’air de se chercher sans se voir depuis des semaines, il était enfin temps que ça se termine comme ça !

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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeDim 18 Mar - 12:10



Charlie est une des Serdaigle avec qui je m’entends le mieux. Pourquoi ? Tout simplement car Charlie est comme une grande sœur. Oui, elle est comme une sœur. De plus, mon ainée de un an est vraiment quelqu’un d’intéressante. Elle gage à être connue. Nous parlons rapidement de Julian Le Magnifique. Lui et moi s’était l’histoire ancienne, je ne sais pas si je dois pleurer pour cette romance de courte durée. Après tout, à quoi sa sert de se lamenter quand on connait le bonheur ? A rien. Sauf à remuer le couteau dans la plaie profonde. Moi, amoureuse de Julian ? Euh …. Vous trompez d’histoire, de conte, de fable. Je ne le suis pas, je ne le serai plus jamais. Tout simplement, l’amour pour ce brun ténébreux s’est envolé pour être à Dany. Ensuite, des serpentards viennent, ils sont peu nombreux mais ils me font peur. La raison de cette peur ne m’est pas encore expliquée. Enfin, je ne dis pas que tout les serpentards me donnent des nausées, mais, c’est surtout la bande de Lorenzio qui me terrifie. C’est stupide, n’est-ce pas ? Sans doute. Mais toutes ces phobies que nous avions sont-elles que des leurres ? Non. Nous avions certaines peurs qui sont incontrôlables, comme la peur de l’eau, les personnes ayant atteinte de cette pathologie sont les aquaphobes, est-ce que nous devions les juger pour cette peur ? Non, c’est normal. Nous n’allons pas chippoter pour cette peur. Enfin, tout cela pour vous dire, que certaines peurs, on ne peut pas briser l’origine. Passons sur ce sujet.
Nous allons toutes les deux loin de ces crapauds, c’est un endroit assez isolés. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me rappelle une chanson. Vous savez, celle qu’on chante quand le loup n’est pas là. Et bien, je me sens dans le même cas. Une de mes mèches m’empêche de voir, je l’enlève d’un geste. Pourquoi ai-je amené Charlie, loin ? Et bien, je dois lui parler, je dois lui dire. Mais quoi donc ? Mes sentiments pour cette rouquine ? Ah oui, peut-être. Mais si Charlie est déjà au courant ? A quoi sa sert ? A rien. Or, il faut bien que je lui dise pour libérer ce poids sous ma conscience. Bien que cet amour ne soit pas un fardeau mais plutôt un secret. Un secret que je n’ai pas forcément envie que Poudlard le sache, enfin pas pour le moment. Je préfère le dire à des personnes avec qui j’ai confiance.
Après quelques secondes d’hésitation, je finis par me jeter à l’eau. Je lui dis que je sors avec cette fille qui me fait battre mon cœur. Je regarde avec appréhension Charlie. J’ai peur. Oui, je sais. Je suis qu’une trouillarde. Et puis, merde. L’amour, c’est trop complexe. C’est un peu comme un thé. Quand, il est chaud, la relation entre les deux personnes est volcanique. Puis, quand ce thé devient tiède, le couple vit la même routine : baiser, manger, dormir. Enfin, après qu’il soit devenu tiède, il passe au froid. Et, c’est à ce moment là que tu dis que ton couple bat de l’aile. Vous avez compris ? Les couples passent du chaud au froid. C’est normal. Je regarde Charlie, j’ai besoin de bouger. Je ne peux pas rester en place. Que va-t-elle dire ? Je l’ignore.
Patiente Sav. On récolte mieux quand on est patient. Enfin, Charlie me répondit. Je l’écoute avec un sourire. Et, je finis par rire. Charlie est très douée pour me faire rire. Je la regarde, heureuse.


-Et bah, je crois que la somme va augmenter rapidement.

Je lui souris puis je passe ma main dans ma chevelure noire. Je la regarde puis je lui demande.

- Et toi, les amours ?
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Charlie E. Goldenheimer

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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeDim 22 Avr - 16:24

    Si j’avais un mot pour décrire Savanah ça aurait sans doute été… surprenante ! Parce que sans l’ombre d’un doute, elle l’était, surprenante. Enfin, je devais l’être pas mal moi-même mais cela n’empêchait rien. Pour exemple, personne ne m’aurait attiré dans un coin de la bibliothèque pour parler de la pluie et du beau temps. Ce genre d’endroit et d’intimité étaient réservés, à mon sens, à des conférences sur un coup d’état entre types louches en blousons de deux mètres sur trois + lunettes de soleils antireflets. Ou sans doute avais-je trop vu de films dans ma vie. Enfin, c’est ce que dirait mon paternel en tout cas !
    Ma camarade m’avait donc attirée entre les rayons de la bibliothèque pour me parler de ses… amours ? Pourquoi fallait-il toujours que je sois LA personne à qui on parlait toujours de ce genre de choses ? Pas vraiment que je m’en plaigne, enfin peut-être un peu parfois, mais… j’avais vraiment la tête de quelqu’un qui donnait les meilleurs conseils en matière de couple ? Après tout… peut-être. Bien que cette idée était on ne peut plus saugrenue, moi qui détestait tout ce qui touchait de près ou de loin au couple et autres. Enfin… Tout ce qui touchait au couple et qui me concernait MOI. Les autres pouvaient se câliner autant qu’ils le voulaient mais j’avais toujours trouvé ça… étrange. Si je voulais un câlin, j’allais le demander à n’importe qui. C’était à croire que les personnes impliquées dans quoique ce soit d’amoureux avait un rôle prédéfini à faire ça, ça ou ça et qu’ils ne pouvaient plus jamais s’en décoller.

    Enfin. Si Sav’ voulait m’en parler, je n’allais pas l’en empêcher. Même si j’avais mes petits doutes sur ce qu’elle comptait m’annoncer. Le concours de regards en biais et de gloussement entre Savanah et Dany durait déjà depuis un bout de temps, assez longtemps pour qu’un œil attentif le remarque. Mais à dire vrai, j’avais la curiosité de me demander laquelle des deux avait craqué la première. Je n’aurais jamais pu prétendre que Dany avait des nerfs d’acier et que la patience de Savanah leur donnait l’occasion de se résister de toute façon. Il fallait bien que ça tombe un de ces jours.
    La Serdaigle eut vite fait de vérifier mes soupçons. Je tapais vite fait dans mes mains en sautillant, tout de même très contente qu’elles aient trouvé un moyen de se… trouver toutes les deux. Après tout, c’était toujours joli l’amour. Enfin… chez les autres. J’en profitais pour prendre Sav dans mes bras, malgré que je n’avais pas été aussi surprise que si elle m’avait annoncé qu’elle cachait un œuf de dragon péruvien dans son tiroir à chaussettes. Mais une bonne nouvelle restait une bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Et comme j’avais eu l’occasion de lui dire, ça risquait de trembler sec du plancher, maintenant qu’elles étaient ensembles. Peut-être devrais-je me munir de quelqu’un avec qui casser des sommiers régulièrement moi aussi… « Me munir »… A croire que j’allais au supermarché et que je regardais des types ou des nanas dans une vitrine : « Oui le modèle caucasien me plait bien mais une touche orientale ne ferait pas de mal » « La prochaine livraison serait au magasin dans un délai de deux semaines mademoiselle ». Ça devrait pouvoir être aussi simple. Alors que maintenant il fallait s’embarrasser de rendez-vous, de restos chics qui coûtent une blinde et de tenues etc etc… Une perte de temps.

    Et comme si elle avait lu dans mes pensées, Savanah eut l’audace de me demander comment était ma vie sentimentale. Bin voyons ! Je n’étais même pas au courant que j’en avais une ! Sans doute que c’était un truc obligatoire, comme le vaccin contre la coqueluche.


    -Ces choses-là ne sont… pas faites pour moi, mon enfant ! C’est comme si un papillon se contentait de ne se poser que sur une seule fleur uniquement, elle raterait tout le parfum des autres ! Et puis pas besoin de ça pour vivre, je trouve d’ailleurs que je respire plus d’air quand je n’ai pas à le partager avec quelqu’un d’autre !

    Ce qui était sans doute scientifiquement vrai. Ou pas. J’avais le look d’un scientifique devenu fou, pas forcément le savoir. Je donnais une tape un peu masculine sur l’épaule de Sav en riant un peu. Pour des oreilles pas habituées, mon discours avait peut-être l’air triste et solitaire à souhait mais.. je m’en tirais très bien toute seule.

    -En tout cas, si vous avez besoin d’aide pour casser un peu de literie en plus, sifflez et je serais sous les couvertures en un clin d’œil !


    En parlant de clin d’œil, je lui en offris un avant d’éclater de rire. Quoi ? C’était une blague ! Enfin, si on veut… !
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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeLun 18 Juin - 7:19



Qui est Charlie pour moi ? Charlie est Charlie. Bon d'accord, vous n'ira pas très loin avec cette information. Reprenons, donc, Charlie est quelqu'un de spéciale, elle est en 7ème année, soit une année de plus de moi. Elle est une amie, une sœur et elle connaît Dany. Ce qui est plus facile, non ? Hum hum hum, ça dépend sur quoi. Bah oui, est-ce que vous imaginez dire à la meilleure amie de votre copine quelques problèmes ou certaines choses intimes? Moi non, je suis trop... Coincée ! Si, je vous jure. Enfin, bref. Je confie donc mes petits secrets à Charlie dans un lieu reculé, pourquoi un tel lieu surtout qu'il se peut qu'on retrouve des vilaines araignées ! Berck ! Maudits insectes ! Je vais vous répondre à votre fameuse question, pourquoi ? Et, pourquoi pas ? D'accord, ne me regardez pas ainsi, je reconnais que je tourne autour du pont. Alors, je ne l'ai pas amené dans un coin poussiéreux pour la déshabiller, non, et si vous le croyez que c'est ça, vous êtes vraiment des pervers ! Non non, je ne vais pas la rendre en tenue d’Ève, non ! J'aime Dany et ça vous le savait, non ? Enfin, si j'ai demandé à la douce Charlie d'être dans ce coin sombre à l’abri des regards, c'est que je ne voulais pas hurler «  JE SUIS AVEC DAAAAAAANNY » à la bibliothèque. Non, j'ai préféré lui dire seule à seule, c'est mieux. Enfin passons, je lui déclare la vérité à la serdaigle. Est-elle contente ? Je pense oui ! D'ailleurs, elle applaudit dans ses mains et je lui fait un gros câlin. Un câlin amicale. Puis, je la laisse respirer. Je n'allais pas lui couper la respiration. Enfin, ce n'est pas une Blanche Neige. Mais, pourquoi une Blanche Neige ? Tout simplement car la demoiselle de ce conte-ci avait avalé une pomme et elle s'était étouffée. Donc, sa précieuse respiration était bloquée. Et le rapport entre Charlie et la Blanche-Neige ? Euuuh, je vous mentirais si je disais qu'il avait un énorme rapport ? Et, je ne veux pas avoir le nez de Pinocchio donc, je vous avoue qu'il n'a aucun lien entre les deux, hormis que l'une comme l'autre ont eu ou faillit avoir une respiration coupée. Passons sur ce entre-fait, cela n'a aucune importante, maintenant. Ma camarade de maison me demande d'acheter un sommier, en effet, j'imagine qu'avec Dany, nous allons devoir racheter d'autres sommiers et vu les prix, ça va flamber ! Je garde mon sourire joyeux et je pose the question à Charlie. Laquelle ? Celle-ci était que si la demoiselle brune de 7ème année a/avait/aura un petit copain ? Je respire, oui oui, je ne fais pas de l'apnée et vous non plus. Et, j'attends sa réponse avec un large sourire. Que va-t-elle me dire ? Qu'elle est amoureuse de Julian le Magnifique ? Nous allons bientôt le savoir.

Charlie ▬ Ces choses-là ne sont… pas faites pour moi, mon enfant ! C’est comme si un papillon se contentait de ne se poser que sur une seule fleur uniquement, elle raterait tout le parfum des autres ! Et puis pas besoin de ça pour vivre, je trouve d’ailleurs que je respire plus d’air quand je n’ai pas à le partager avec quelqu’un d’autre ! 


Le message monte lentement à mon cerveau, mais très lentement. Mes neurones sont activées. Et, je réalise que Charlie n'a pas besoin d'aimer. Comment peut-t-on ne pas aimer quelqu'un ? Est-ce possible de ne pas vouloir embrasser, caresser, toucher, lécher et ect car je n'ai pas envie faire un catalogue des actions qu'on peut faire avec la personne que nous aimons, presque comme une âme sœur ? C'est impossible ? Et non, car Charlie me démontre qu'elle n'a pas besoin d'aimer et sortir avec une personne. Je pris une large respiration et je la regarde avec un sourire.

Savanah ▬ J'essaye de te comprendre Charlie, mais, je ne partage pas ton opinion sur le faite qu'on ne doit pas aimer quelqu’un pour vivre. En tous cas, si tu es heureuse d'être célibataire, tant mieux et si tu trouves une chaussure à ton pied, tu me fais signe ? Et si ce prince te fait du mal, je lui réglerais son compte car je ne veux pas que tu sois malheureuse Charlie.

Je regarde le plafond, je l'observe pendant quelques minutes. Pourquoi regarde-je ce plafond ? Il a quoi de si intéressant ? A première vue, rien. Mais si on fixe attentivement, on peut remarquer quelques éléments différents des autres plafonds. Quoi donc ? Et bien, il n'est pas couvert de toiles d’araignée, bien que se soit le lieu idéal pour ces petites bêtes de vivre, non. Il est magnifique car il est richement décoré. Après, ma petite inspection du « ciel », je reviens vers Charlie.

Charlie ▬ En tout cas, si vous avez besoin d’aide pour casser un peu de literie en plus, sifflez et je serais sous les couvertures en un clin d’œil !

Je la vis rire, j'éclate moi de même de rire. C'est si communicatif ! Il est vrai quand quelqu'un rit, souvent, on se met à rire, aux éclats.

Savanah ▬ Pas de problème Charlie, j'en suis qu'à trois, on va user la moitié des sommiers en espace de quelques mois car nous sommes les trois mousquetaires sauf qu'il nous manque quelqu'un ou tu es Charlie, et il manque quelqu'un pour faire Charlie et ces drôles de dames.


Je la regarde. Qu'allons nous faire maintenant que je lui avais avouer mes sentiments pour la diablesse rouquine ? Réfléchis Savanah, réfléchis ! Parler de cours ? Non, trop pompeux ! Parler d'amour ? Mauvaise idée ! Surtout qu'elle vient de me répondre qu'elle n'avait pas de copain, donc mauvaise idée encore. Hum hum, je ne trouves vraiment rien. Et, pourtant, je ne veux pas qu'un silence presque semblable à un cimetière s'installe entre Charlie et moi . Allez, il faut que je réfléchis très très fort.

Savanah ▬ Charlie, est-ce que tu voudrais bien passer une journée avec moi à Londres ? J'aimerai acheter quelques cadeaux pour ma famille et certaines proches et j'aimerai que tu viennes pour me conseiller, enfin si cela ne te dérange pas, je ne veux pas t'imposer quelque chose que tu n'as pas envie de faire.

Rha non, c'est nul … Je n'ai pas de sujet, et puis, je ne pense pas qu'elle va accepter. Réfléchis encore Savanah, qu'est-ce que Charlie aimerait parler ? C'est une fille, donc, elle a visiblement les mêmes sujets que moi-même, vu que je suis une fille, non ? Donc, il faut que je trouve un sujet pour « filles » sans parler d'amour. Et, ça va être très dure, mais, je vais arriver, j'en suis sûre.

Savanah ▬ Enfin, oublies, je ne veux pas te gâcher tes après midis pour chercher quelques babioles.

Je lui sourit, et une illumination scintille dans mon esprit. Oui, une grosse !

Savanah ▬ Au lieu d'aller passer une après-midi à chercher des cadeaux, on pourrait sortir en ville pour s'amuser ? Manger des glaces, acheter des robes, faire les stars et tout ça, enfin si tu veux bien !

HJ : désolé pour le retard et pour le rp.

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Charlie E. Goldenheimer

Charlie E. Goldenheimer

Elève de 7ème année - Serdaigle

Humeur : Toute excitée


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MessageSujet: Re: You're my friend [ Pv Charlie] You're my friend [ Pv Charlie]  Icon_minitimeMar 17 Juil - 17:03

    -En tous cas, si tu es heureuse d'être célibataire, tant mieux et si tu trouves une chaussure à ton pied, tu me fais signe !

    Je fronçais légèrement les sourcils quelques instants avant de comprendre où elle venait en venir ! Oh, oui, le Prince Charmant qui a fière allure sur son fier destrier. Celui qui faisait voir mont et merveilles à toutes les filles de la planète depuis le berceau jusqu’à aujourd’hui. Le pauvre, il devait en avoir du boulot ! Surtout que passer sa journée à cheval devait sérieusement abimer.. heu… enfin bref. Si certaines s’étaient fait une idée bien précise du Prince Charmant depuis qu’on leur raconte ses aventures à travers contes et autres histoires… Il en était autrement pour moi. Allez savoir, peut-être que je ne m’étais jamais vraiment intéressé à l’espèce de taré qui enlevait les princesses sur son cheval blanc pour les épouser. Petite, mon père me racontait des histoires disons… D’un tout autre registre. Star Wars, Marvel, DC… Le nombre comics qui m’étaient tombés entre les mains était environ cent fois plus important que celui des livres de conte de fée. Et puis qui avait besoin d’être une princesse quand on pouvait être une pure badass de la mort qui tue, hein ?
    Alors que pour plaisanter je proposais de rejoindre Savanah et Daniel lors de leurs activités nocturnes (ou non), Sav’ ne manqua pas de me faire rire davantage. C’était moi ou… elle commençait à se décoincer un peu ? Tant mieux ! Ça ne pourrait jamais lui faire de mal. Et alors qu’elle mentionnait Charlie et ses drôles de dames, je crus que j’allais lui sauter au cou ! Enfin quelqu’un qui captait ce genre de références ! J’en avais un peu marre de faire des vannes dans le vent sur la culture moldue sans que personne ne comprenne. Sérieusement, les sorciers avaient surement tous les avantages du monde avec une baguette magique mais SEIGNEUR, une télé et un abonnement au câble ne leur ferrait pas de mal !


    -T’inquiète mon enfant, on trouvera une blonde pour compléter la bande ! On teindra une brune si il le faut !

    Je passai un bras autour de ses épaules et de ma main libre, j’enlevais et remettais certains livres de leurs étagères. Complètement dingue ça, comme il fallait que j’ai toujours les mains occupées ! Mais en même temps, ça m’empêchait de me préoccuper du silence qui s’installait entre Savanah et moi. Mmmh… Le dortoir des sixièmes années allait être par mal occupé alors… Dommage, j’aimais bien m’y reposer de temps en temps, quand mon propre dortoir devenait trop bruyant à mon goût. Et croyez-moi, j’ai un doctorat en matière de bruits chiants.

    -Charlie, est-ce que tu voudrais bien passer une journée avec moi à Londres ?

    Je laissai les livres et les étagères quelques instants pour me concentrer pleinement sur ma camarade. Une… sortie ? Pour acheter… DES CADEAUX ! Oh mon dieu des cadeaux ! J’adorais ça ! La période de Noël, de Pâques, de tout et n’importe quoi, la Saint Pierre, Paul, Jacques, j’adorais faire des cadeaux à n’importe quelle occasion. Mariage ? Un cadeau ! Nouveau-né ? Un cadeau ? Un divorce ? Un cadeau bon dieu ! L’occasion de me sortir au château m’était servie sur un plateau d’argent et me donnait en plus envie de grimper au rideau. Mais alors que j’allais dire à Savanah que j’étais totalement partante pour ce genre de chose, elle se ravisa. Comment ça un truc de nunuche à essayer des robes ? Et pourquoi pas se prendre en photo comme des neuneus dans des cabines d’essayage aussi ?! Non non non non non ! Hors de question ! Les cadeaux m’allaient très bien et Londres était un véritable paradis pour ce genre de chose. Du moins quand on connait les bonnes boutiques !

    -Que nenni ! Je veux bien aller acheter des cadeaux avec toi ! T’étais sans doute pas au courant mais dans une double vie on m’appelle Père Noël, Lapin de Pâques, Petite Souris et… toutes ces conneries là ! Je serai ravie d’aller avec toi !


    Et la meilleure partie, c’était aussi quand je me faisais des cadeaux à moi-même. Oh, rien de très égoïste, pas grand-chose vraiment. C’était plus mon estomac qui se régalait à ces occasions que mon portemonnaie cela dit.

    -A quelle occasion du veut offrir tout ça ?
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