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Get out, get out, get out of my bed! || with Fry

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Halloween H. Howlingale

Halloween H. Howlingale

Tireuse d'élite de Baguette Magique

Humeur : Débordée!


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MessageSujet: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeMar 3 Juil - 18:49


    Je remuai nerveusement ma petite cuillère dans la tasse de café posée devant moi. Il avait dû refroidir depuis le temps mais ça n’avait pas d’importance. Ce qui avait de l’importance en revanche, c’était les ronflements qui faisaient trembler l’appartement du sol au plafond. Génial, absolument génial. Les gens devraient porter une pancarte sur eux déterminant la fréquence de leur ronflement sur l’échelle de Richter. L’espèce de grizzli qui régnait sur ma chambre depuis que j’avais eu la mauvaise idée de l’y inviter devait bien atteindre facilement le niveau 4, autrement dit : « Secousses notables d'objets à l'intérieur des maisons, bruits d'entrechoquement. Dommages importants peu communs. » Oh oui, dommages importants peu communs comme celui qu’il avait sur ma bonne humeur !
    D’habitude, ce genre de chose était simple. Un bar, un verre, un appartement, une nuit, et basta. Tout le monde était content et rentrait gentiment chez soi. Sauf qu’il était maintenant dix heures du matin passé et le type que j’avais ramené chez moi la nuit dernière était encore bien là ! J’étais debout depuis une bonne heure. J’avais cru au début qu’il était complètement vanné à cause de la soirée mais rien n’y faisait ! Réalisant qu’il risquait d’être là pour encore un bon moment, j’avais essayé de faire le plus de bruit possible en préparant le petit déjeuner, laissant tomber une poêle par ci, allumant la radio à fond par là. Tout Londres aurait pu être réveillé par le raffut sauf… lui. Ça allait être une longue matinée, une fois de plus. Et dire que j’avais déjà gâché une bonne partie de ma journée de congé… Pour le coup, je regrettai de ne pas posséder chez moi un aspirateur dont quelques amis moldus me rebattaient les oreilles. Un peu de bruit en plus l’aurait sans doute encouragé à se hocher. Ou au moins à arrêter de ronfler.

    Je n’étais pas terriblement fan des journées de congé. Pas vraiment du genre à faire la grasse matinée, je ne retrouvais presque à chaque fois à ne pas savoir quoi faire et ce très tôt. Et si il y avait quelque chose que je détestais plus que les types qui tapaient l’incruste dans ma propre chambre à coucher, c’était bien de rester oisive chez moi. L’idée de la promenade matinale était exclue d’office. La bête aux bois dormant pouvait se réveiller à tout moment et si je n’étais pas sur les lieux pour jouer les garde-fous, qui sait ce qu’il pourrait trouver dans les placards qui ne devrait pas être là. Un chaudron, des manuels de potions, un balai qui ne servait manifestement pas à faire le ménage… On a tôt fait de penser pour des illuminés, nous les sorciers ! Ainsi, s’absenter était hors de question. Si j’avais su allumer la télévision du salon, j’aurais fini par zapper sur toutes les chaines par dépit. Mais cette dernière servait juste à « occuper l’espace », comme disait mon père. Je devrais peut-être demander un cours à Fry sur ce genre de truc…
    Finalement, j’en fus réduite à laver la vaisselle de la veille à la main pour m’occuper. La chose aurait certes été cent fois plus rapide à l’aide d’un coup de baguette magique mais j’avais besoin de faire quelque chose de mes dix doigts avant de devenir complètement folle. Ce n’est que lorsque je coupai l’eau du robinet que je remarquai quelque chose d’étrange. Silence total. Plus de ronflement ! Immédiatement, je m’élançai vers la porte de la chambre ! Plus qu’à lui dire de prendre ses fringues et de se barrer en vitesse ! Je passai ma tête dans l’entrebâillement de la porte.


    -Eh !

    Au lieu de comater comme je m’y étais attendu, le type tenait mon journal entre ses mains, tournant et retournant allégrement les pages comme si il tenait le dernier best-seller sorti en librairie. A grandes enjambées, je fis le tour du lit pour lui arracher des mains et balançai le carnet sur une pile de vêtement.

    -Du calme poupée, c’était juste de la curiosité !

    Le surnom le plus pitoyable de l’univers. De mieux en mieux.

    -C’est personnel !

    Ce qui m’inquiétait le plus n’était pas tant qu’il avait lu. C’était ce qu’il avait PU lire. Mon journal contenait des mots comme « sorcière », « Poudlard », « sortilèges » ou encore « baguette magique », rien qui ne devait tomber entre des mains moldues en somme. Et je me voyais mal appeler un Oubliator à domicile parce que mon coup d’un soir était malheureusement tombé là-dessus.


    -T’écris un livre, c’est ça ? Un truc avec une gamine au nom ridicule avec des pouvoirs magiques !


    Je haussai les sourcils à la question. Ah, c’est vrai. N’ayant aucune connaissance de son nom à lui, j’imaginais qu’il n’avait aucune idée du mien non plus. Nom ridicule… Je t’en donnerai ! Alors qu’il avait une tête à s’appeler… Herbert ou Arnold ! Nom ridicule…

    -Ouais, c’est ça, maintenant si tu pouvais…

    -Dis poupée, y a quoi pour le petit déjeuner ?

    N’allez pas vous méprendre. J’étais déjà au courant que la galanterie était morte depuis bien longtemps, mais pas qu’elle avait été remplacée par la connerie ! L’usage de la magie était interdit sur les moldus… C’était bien regrettable.


    -Ce que tu trouveras dans ton propre frigo quand t’arrêteras de déformer mon matelas sans doute ?

    Je l’entendis rire alors que je sortais de la chambre en refermant la porte derrière moi. J’aurais préféré… avoir un mage noir dans mon pieu plutôt qu’un abruti pareil. Au moins eux, on avait le droit de les stupéfier jusqu’à plus soif.

    -T’es une marrante, toi ! distinguai-je à travers le bois de la porte.

    D’accord, à partir de maintenant, j’évaluerai le degré de connerie d’un type AVANT de le ramener chez moi. Celui-là me servirait de leçon une bonne fois pour toute. Malgré le bordel qui régnait sur la table basse du salon, je réussis à attraper mon portable qui trainait entre deux magasines. Je savais à peine plus me servir de ce truc que de la télé. Je dus m’y reprendre à plusieurs fois avant d’arriver à composer correctement le numéro de Fry.

    -Si tu pouvais rappliquer rapidement, j’ai un cas d’urgence à soumettre à ton cadre d’expertise. J’ai un code rouge qui veut pas décoller de mes draps et EN PLUS il croit que je vais lui faire à manger. Rappelle moi les sentences en justice pour décapitation à l’aide d’une bêche déjà ?

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P. Fry McKeddle

P. Fry McKeddle

Journaliste à la Gazette du Sorcier


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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeMar 3 Juil - 20:28

Pour une fois, je dormais seul. Pour une fois, je dormais chez moi, dans mon petit appartement au coeur du Londres Moldu. C'était assez ironique, quand on savait que je travaillais uniquement dans le Londres sorcier, à la Gazette des Sorciers. Mais je voulais vivre non loin de ma mère. Après la tragédie qu'avait subi ma famille, depuis de nombreuses années déjà, ma mère n'avait plus que moi, unique fils qu'elle avait eu. Elle n'avait jamais cherché à se remarier, se persuadant que les choses allaient redevenir normal. Chaque soir, elle priait. Elle avait contacté tous les médicomages de Londres pour essayer de trouver une solution et avait même commencé à demander de l'aide à des médicomages d'autres pays. Il était évident qu'un médecin moldu ne pourrait, de sur, rien y faire. Elle avait entendu parler des vertues de l'hypnotisme mais la magie, ce n'était pas pareil.

J'avais passé une soirée agréable. Bien trop agréable. Avec mes collègues de travail, nous avions tous décidés de faire la fête au Chaudron Baveur pour l'anniversaire de l'un d'eux. Nous avions enchainés les verres, tous déguisés d'un costume animal. J'avais donc été dans la peau d'une vache bleue claire pendant plusieurs heure, à me souler de tous les alcools possibles et à manger comme une baleine avant que je ne rentre chez moi, mort de fatigue. Et lorsque je disais "mort de fatigue", cela prenait tout son sens car j'avais vraiment eu l'impression que j'allais définitiment m'effondrer une fois arrivé près de mon lit. J'étais tombé comme une masse, m'endormant instantanément dans mon gros costume de vache, sans même prendre le temps de rêver.
Ce fut la sonnerie de mon téléphone portable qui me réveilla en sursaut. Je levai tout d'abord la tête en clignant des yeux, avant de dévier mon regard sur le sol. J'avais beau être sorcier, il demeurait pas moins qu'une partie de mon sang, la moitié, était moldue. Ma mère travaillait pour les moldus et j'avais acheté un téléphone exprèssément pour elle, afn de pouvoir la contacter n'importe où et n'importe quand si besoin. Cela ne m'empêchait pas d'avoir eu d'autres contact, comme ma meilleure amie, Halloween. D'ailleurs, c'était son nom qui s'affichait sur l'écran, tandis que l'appareil continuait de crier, suplliant presque que je déccroche.

""Ouais ouais j'arrive..."

Je me redressais en baillant, prenant l'engin tout chaud. J'appuyais sur le bouton pour prendre l'appel tandis que je me levais. A peine eus-je le temps de prononcer un "ouais?" que la personne à la reception se mit immédiatement à prendre la parole.

"Si tu pouvais rappliquer rapidement, j’ai un cas d’urgence à soumettre à ton cadre d’expertise." expliqua Hallowen tandis que je retirais mon costume. "J’ai un code rouge qui veut pas décoller de mes draps et EN PLUS il croit que je vais lui faire à manger. Rappelle moi les sentences en justice pour décapitation à l’aide d’une bêche déjà ? "

J'otais une bonne fosi pour toute mon déguisement et choppai ma robe de chambre accroché à mon placard puis l'enfilai, tentant de trouver par la même occasion une réponse à lui fournir. Un code rouge? Voilà qui semblait être amusant. Je me demandai comment ma meilleure amie pouvait être si peu prudente sur les choix des mâles qu'elle selectionnait pour passer une nuit avec. D'ailleurs, à y penser, cela pouvait être dangeureux. Néanmoins, lorsque je me rappelai le métier qu'elle exercait, je me disais que je n'avais pas à être inquiet.
Je frottai mes cheveux et me mit à bailler avant de pouvoi prendre la parole.

"Un code rouge? Je vois. Il me semble que tu pourras t'en tirer avec quinze ans de prison si jamais... ou à perpétuité, je sais plus trop. Mais bouge pas, j'arrive."

Je raccrochai en extirpant un sourire. La journée risquait de promettre! Je regardais autour de moi pour voir ce que je pouvais emener avec moi. Jugeant que je n'avais besoin de rien, étant donné que tout se trouvait chez Halloween, je vérifiai que la porte de mon appartement était fermée avant de pouvoir transplaner devant le seuil de la porte de son chez elle. Je n'eus pas besoin de toquer que je rentrai tout seul, comme si cela avait été mon appartement. Oh, j'avais l'habitude d'agir ainsi lorsque je venais lui rendre visite et ce n'était pas comme si elle ne m'attendait pas.
Lorsque je la vis, j'ouvris les bras d'un geste acceuillant.

"Halloween, quelle surprise! T'as bonne mine! Alors, où est cet homme sexy, que j'aille lui faire découvrir un tout autre type de baguette magique?"
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Halloween H. Howlingale

Halloween H. Howlingale

Tireuse d'élite de Baguette Magique

Humeur : Débordée!


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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeVen 6 Juil - 19:10

    J’appuyais sur la touche de mon téléphone censé couper la conversation. Enfin je crois que c’est celui-là… C’était tellement compliqué ces appareils que je n’étais sûre de rien ! Les moldus pouvaient être d’un compliqué parfois ! Du moins, j’étais certaine de ne plus entendre Fry au bout du fil, c’était une chose.
    L’expert était en route ! Ce n’était pas la première fois que je faisais appel à Fry pour ce genre de chose. Une fois ou deux, mes partenaires s’étaient trouvés être d’abominables labrador me suivant dans tout l’appartement avec l’intention de remettre le couvert ou convaincu que la nuit précédente avait fait de nous une « couple ». Ou des connards, comme le type qui affaissait les fibres de mon matelas sous son poids à l’instant même. Mon meilleur ami s’était trouvé être le GohstBuster des coups d’un soir qui tournent mal. Chanter à poil la venue de l’Apocalypse, s’improviser batteur à l’aide de casseroles… Tous les moyens étaient bons pourvu que le type se barre sans l’intention de revenir. Il n’y avait pas à dire, ses services se trouvaient être d’une efficacité irréprochable, je n’avais jamais eu à m’en plaindre !

    Et j’eus à peine à attendre quelques secondes avant que l’homme de la situation ne déboule en plein dans mon appart’. La notion de propriété en ce qui nous concernait était dérisoire au possible, étant donné que je considérais qu’il vivait ici la moitié de l’année. En vérité, j’avais l’impression que s’il n’était ni au boulot ni entre les jambes d’une fille il était… là. Mais c’était sans doute lié au fait que son appartement à lui me servait volontiers de résidence secondaire, à l’occasion. A le regarder, je n’eus aucun mal à deviner que la nuit avait été longue pour lui aussi. Mais dans le bon sens du terme, étant donné que je pouvais encore sentir la moitié de l’alcool et de la fumée qui avaient imprégné ses cheveux et tout le reste. Mon regard s’arrêta sur la robe de chambre qu’il portait. La même que je le priais de mettre aux ordures depuis des mois. On avait pas idée de concevoir, d’acheter et de porter un truc pareil. Fashion Police, carton rouge, tout le monde en prison !

    -Oh pitié, dis-moi au moins que tu portes des fringues en dessous de cette horreur !

    Mais Fry ne prit pas compte de ma remarque et après m’avoir fait part de son plaisir à me trouver dans mon propre appart’, il me demanda où se trouvait mon fauteur de trouble. J’eus un mouvement de tête vers la chambre mais le retins par le bras avant même qu’il eut fait un pas dans cette direction.

    -Pas de magie, Merlin. Je m’en voudrais de devoir t’arrêter pour attaque sur moldu. Encore plus si tu dois porter ta serpillère là !

    Ses mèches de cheveux toutes emmêlées semblaient se livrer un combat sans merci quant à laquelle se retrouverait tout en haut de son crâne. Et pourtant cela n’avait rien de bien inhabituel pour moi. Ou alors que je l'avais déjà vu dans des états bien pires.


    -Seigneur tu dois couvrir une de ces gueules de bois ! Aucune idée de comment tu tiens debout ! … Ou de comment ton foie a survécu. J’ai du café de fait, t’en voudras une fois la maison dératisée ?


    Mon ton était si léger qu’on aurait pu croire que Fry était venu pour une visite de courtoisie. Enfin, dans un sens, quoi de mieux pour bien commencer la journée que d’effrayer un pauvre type ? Mmmh… Oui, c’est bien ce que je pensais : rien du tout ! Soudain, j’enroulai mon bras autour des épaules de Fry et ouvrai la voie jusque vers la porte de ma chambre.


    -Allez, c’est le rôle de ta carrière, fais donc ta diva !

    Sans un mot de plus, je tournai la poignée un grand coup et ouvris la porte à la volée qui alla s’abattre sur le mur derrière. Entre temps, le type avait ramassé mon journal du tas d’habits sur lequel je l’avais lancé et parcourait les pages. « Propriété privée » ne faisait définitivement pas partie de son vocabulaire. Si auparavant j’aurais encore pu me sentir coupable de le virer de cette façon, tous les remords s’en seraient retrouvés balayés à l’instant même.


    -Je te présente heu… Mmh... Steve ! Comme j’ai l’impression que t’as encore faim, je l’ai appelé en renfort ! T’inquiète il mord pas… Enfin à moins que t’aime ce genre de truc ! Bref, il y a du lubrifiant dans le troisième tiroir alors respire un bon coup et ça passera tout seul ! Amusez-vous bien !


    Légèrement, je poussai Fry à l’intérieur de la chambre et refermai la porte derrière moi. Le Maitre était à l’œuvre, tout ce qu’il me restait à faire c’était m’asseoir, me détendre et apprécier le spectacle !

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P. Fry McKeddle

P. Fry McKeddle

Journaliste à la Gazette du Sorcier


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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeSam 7 Juil - 14:54

Je n'avais jamais eu de problèmes avec les filles qui me servaient de passe temps certaines nuits. Parfois, je m'entendais bien avec elles, on gardait contact et on se revoyait. Mais généralement, je n'avais plus de nouvelles d'elles. En règle générale, lorsqu'elles me donnaient leur numéro ou qu'elles me faisaient promettre de leur renvoyer un hiboux, je ne le faisais jamais. Lorsque la fille était trop attachée, il ne vallait mieux pas faire durer la chose. C'était en partie pour cette raison qu'à chaque fois, c'était toujours chez elles ou dans un autre endroit comme un hotel ou une auberge que cela se passait. Jamais chez moi, surtout pas, entre autre, pour éviter ce genre de situation à laquelle ma meilleure amie était à présent confrontée. Moi même, je n'étais pas dans la catégorie "mec relou", bien au contraire! Souvent, après avoir fait mon affaire, je m'en allais après que la fille se soit endormie, après quoi, j'allais soit chez Halloween, soit je rentrai che moi - mais habituellement, j'allais chez Halloween -. C'était peut être cruel, je devais bien l'admettre mais cela me permettait d'éviter les faux espoirs, les prises de tête et aussi que ça devienne une relation trop au sérieux. Je n'étais pas contre cela, mais il fallait vraiment que je tombe sur LA perle pour que cela arrive, et jusqu'ici, ça n'était encore jamais arrivé. Je devais donc me résoudre et profiter du temps présent tant que je le pouvais.

Cette nuit là, j'avais fais la fête pour célébrer l'anniversaire d'un collègue de travail. Je n'avais pas à me plaindre d'eux, je m'entendais toujours très bien avec tout le monde, hommes ou femmes. J'ignorai s'il y avait des gens qui ne me supportaient pas, il devait bien y avoir quelques hypocrites, mais si c'était le cas, je ne l'avais pas remarqué. Néanmoins, je n'avais jamais eu de problèmes, de conflits ou autres choses de ce genre. Aucune rivalité entre nous, nous nous considérions comme égaux les uns des autres. Chacun avec son job, ses affaires à faire et depuis que je travaillais pour la Gazette, cela avait toujours été ainsi.
J'étais donc rentré tard chez moi et à peine m'étais-je assoupi que la sonnerie de mon téléphone avait retentit. Une Halloween à la reception m'avait suppliée à chaudes larmes de désinfecter son appartement d'un gros insecte qui s'était fourré dans ses draps et qui ne voulait plus en ressortir. Je me retenais de rire à chaque fois que cela lui arrivait mais à force, j'avais fini par venir sans discussion. Pas que cela arrivait régulièrement, mais ce n'était pas la première fois non plus.

J'étais donc arrivé, habillé de la robe de chambre que ma mère m'avait offert il y avait huit ans de cela, pour mon vingt et unième anniversaire. Moi, je l'aimais énormément, malheureusement, Halloween ne partageait pas cet avis là. A mon arrivée, elle avait poussé une exclamation de mauvaise surprise.

- Oh pitié, dis-moi au moins que tu portes des fringues en dessous de cette horreur ! s'exclama-t-elle.
Je baissais vite fait mon regard pour voir ce qui n'allait pas dans ma tenue, puis je me remis à regarder et haussai les épaules.
"Mhh, désolé de te décevoir! Cela dit, si ma robe de chambre méga sexe t'ébloui trop, je peux la retirer et y aller tout nu, c'est une option envisageable."

Après quoi, je lui demandais où étais la termite et, alors que je commençai à me diriger vers la direction indiquée, Halloween me stoppa dans mon élan pour me mettre en garde. Elle fut claire : aucune magie n'était tolérée et elle me rappela à quel point elle appréciait le morceau de tissus que je portais sur les épaules. Je mis mon index sur ses lèvres pour la faire taire mais surtout pour la rassurer.

"Allons ma chère, tu sais très bien que je n'ai pas besoin de ça pour faire une chose pareille! Et puis, c'est tellement plus drôle sans..."

Elle me dévisagea rapidement par la suite et me proposa finalement un café après que j'eus terminé mon job. Je haussai une fois de plus les épaules d'un air indifférent, puis finit par lui répondre :

"Ma foi, pourquoi pas, mais je préfèrerais le thé que tu as dans le tiroir du haut! Rien de mieux pour commencer une bonne journée, les idées claires."

Puis elle m'entraina dans sa chambre en ouvrant grand la porte pour une entrée spectaculaire après qu'elle m'encouragea une dernière fois à faire mon numéro. Je souris malicieusement à ces mots puis fit face à la chose qui squattait son lit depuis plusieurs heures déjà.
- Quand est ce que tu vas enfin te mettre à l'idée qu'il ne faut PAS les inviter chez toi? lui murmurai-je tout doucement à l'oreille. Mais elle ne m'entendit pas et commença à prendre la parole, me présentant en tant que "Steve". Sur le coup, je lui étais reconnaissant de ne pas dévoiler ma véritable identité, mais je dus me retenir pour ne pas éclater de rire, surtout à la suite de son discours. Lubrifiant? Carrément! Elle n'était vraiment pas à cours d'idées! Sur ce, elle claqua la porte derrière moi et je me retrouvai nez à nez avec l'homme à la carrure un petit peu imposante. Mais je n'avais pas besoin de cela pour me laisser intimider. Fry McKeddle avait toujours les mots où et quand il fallait, bien que l'effet de surprise suite à l'annonce de ma meilleure amie nous avait étourdi tous les deux. Cela dit, je devais jouer le jeu et je n'avais aucun mal à cela. Alors que l'autre demeurait interdit, me dévisageant avec un air médusé, je m'approchai doucement du lit en faisant tournoyer le bout de la ceinture de ma robe de chambre et finit par m'asseoir sur le rebord du matelas en croisant les jambes. Le portguai fini par froncer les sourcils en étudiant ma démarche du regard et il avait l'air assez perplexe.
- T'es qui toi? finit-il par me demander.
J'étais en train de caresser le boutde mes genoux du bout de mon majeur en observant mon geste et à l'entente de la question, je redressai la tête vers lui en pousant un soupir d'aise, heureux qu'il me le demande.

"Mais je suis... ton petit déjeuner bien entendu, ce n'était pas ce que tu voulais?"
Sous l'effet de la surprise, il me regarda les yeux grand ouvert en se demandant certainement ce qui était en train de se passer. Sous une démarche féline, je me tournai vers lui et traversa en lit en marchant à quatre pattes. Arrivé à sa hauteur, je me mis en position à genoux et du bout de mes doigts, j'effleurais son torse en le regardant avec envie. Il fallait bien jouer le jeu jusqu'au bout.
"Tu aimes les jeunes à la peau douce? Ca tombe bien, je suis jeune et imberbe... et peut être tu seras ravi d'apprendre que c'est ma première fois avec un homme.. "

Je relevai ma tête et m'approcha un peu plus près de lui et me mit à califourchon sur l'une de ses jambes..
"Alors s'il te plait, sois gentil..."

Ni une, ni deux, il se dégagea de mon étreinte et fila, le drap noué autour de sa taille. Il ne prit même pas ses propres vêtements et disparut de la chambre à la vitesse du son, sans même refermer la porte. Un autre claquement de porte me fit comprendre qu'il s'était en allé une bonne fois pour toute et je pris place sur le lit d'Halloween, écartant mes bras et mes jambes pour prendre tout l'espace dont j'avais besoin et souffla un grand coup.

"La voie est libre!" annonçai-je d'une voix forte pour qu'elle puisse m'entendre de la pièce à côté.
Je finis par m'allonger sur un côté, retenant ma tête par l'une de mes main et adoptant ainsi une position féminine.
"Alala, ce que je ferais pas pour toi" fis-je mine de soupirer sous une voix un peu plus aigue et féminine aussi."Mais au fait, tu as sérieusement du lubrifiant chez toi?
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Halloween H. Howlingale

Halloween H. Howlingale

Tireuse d'élite de Baguette Magique

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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeSam 7 Juil - 21:18

    -Mhh, désolé de te décevoir! Cela dit, si ma robe de chambre méga sexe t'ébloui trop, je peux la retirer et y aller tout nu, c'est une option envisageable.

    J’en déduisis qu’il ne portait aucun vêtement là-dessous. J’appréciais beaucoup la mère de Fry, vraiment, mais ses goûts en matière de vêtement se trouvaient être… déplorables. Presque autant que ceux de Fry qui osait porter le résultat. Il ne lui manquait plus que les pantoufles roses et le bandeau de nuit pour compléter l’ensemble ! Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais volontiers jeté cette ordure par la fenêtre de l’appartement de Fry à la première occasion mais quelque chose me disait qu’il aurait fini par se venger.
    Et en parlant d’ordure, mon meilleur ami était là pour le ménage ! J’avais grand besoin d’aérer mes draps depuis qu’un gros relou était vautré comme une vache dedans. A quoi est-ce que les gens comme ça pensaient ? Non, je n’allais pas remettre le couvert avec, non je n’allais pas lui faire à bouffer et non, je n’allais pas le laisser profiter du confort. Aussi confortable que soit mon lit, les deux seuls principaux utilitaires de ce meuble étaient moi et Fry et, à ce jour, personne d’autre. Et certainement pas un inconnu que j’avais ramené du bar du coin pour la soirée. Bref, après une petite mise au point avec mon acolyte sur ce qui était du breuvage de la victoire post-nettoyage de printemps, je l’entrainai vers son nouveau lieu de travail. Oh, la tâche n’allait pas être longue. Je n’avais qu’à lancer le fauve dans l’arène et dans à peine deux minutes, les lieux serraient vidés de tout parasite. Une partie de moi mourrait d’envie de savoir comment il s’y prenait pour être si efficace. Mais une autre me disait qu’il valait mieux que le magicien ne révèle jamais ses secrets ! Quelque chose me disait qu’autrement, ma santé mentale ne tiendrait plus qu’à un fil.


    - Quand est-ce que tu vas enfin te mettre à l'idée qu'il ne faut PAS les inviter chez toi?

    Trop tard, la bête était déjà lâchée avant d’avoir eu l’occasion de lui répondre. A moitié en train de rire, je sautillai jusqu’au comptoir qui me servait de table à manger. Toujours dessus, ma tasse de café de tout à l’heure semblait m’attendre depuis tout à l’heure. Je pointai le bout de ma baguette dessus pour réchauffer le liquide depuis longtemps refroidi. C’est vrai ça, pourquoi il fallait que je les invite chez moi ? Surement parce que les amener chez Fry m’embêtait. Le retrouver endormi comme un bébé dans son propre lit alors que j’étais en plein feu de l’action dans la pièce d’à côté… Nan. Juste nan. Alors quoi, je devrais juste… Les inviter, coucher avec et les virer avant même qu’ils aient remis leur boucle de ceinture en place. Peut-être… En tout cas avec une méthode pareille, je ne me serais jamais retrouvée avec un boulet sur les bras !
    Le thé dans le tiroir du haut… Fry avait dû l’acheter lui-même, parce que je n’avais aucun souvenir ni de l’achat, ni de la boite en elle-même. Ou alors elle avait été là même avant que j’emménage, ce qui était plus dérangeant à penser et encore plus à préparer. J’étais en train de verser de l’eau chauffée vite fait bien fait à la baguette magique dans une tasse quand la porte de ma chambre s’ouvrit à la volée. Applaudissez Messieurs Mesdames, Fry le Magnifique a réussi son tour le plus célèbre : Faire disparaitre le squatteur. Cela dit, quitte à m’en débarrasser, j’aurais bien voulu garder mes draps. Sans hésiter, je tendis ma jambe comme pour lui faire un croche-pied et appuyai la pointe de ma chaussure sur le tissu qui trainait par terre. Dans sa course, le drap fini par lui tomber des épaules pour arriver par terre et je fermai la porte un grand coup derrière lui. Eh bin ! Une affaire rondement menée. Le plus triste, c’était que j’allais devoir refaire mon lit.


    -La voie est libre!

    Entendis-je de l’autre côté de l’appartement. Une tasse brulante dans chaque main, je finis d’ajouter le thé à celle de Fry.

    -Juste une seconde !

    Enjambant le drap tout froissé reposant sur le sol, je me frayai un chemin jusque dans ma propre chambre. La couette trainait à moitié par terre, des vêtements jonchaient le sol, le tout sentait légèrement le renfermé. Et pire que je l’avais plus ou moins rangée quelques heures auparavant… Je tendis son mug à Fry avant d’entre-ouvrir la fenêtre.

    -Mais au fait, tu as sérieusement du lubrifiant chez toi?


    J’eus un petit rire et me penchai pour ouvrir un tiroir de la table de nuit. Une fois la bouteille en main, je la lançai assez loin pour qu’elle arrive sur lui.

    -Pourquoi, t'en veux?

    Cela m’étonnait qu’il pose la question parce que j’avais l’impression que cet appartement était autant le mien que le sien. A ceci près que j’étais seule à payer le loyer. Je fis le tour du lit et m’allongeai à ses côtés, m’occupant à fixer le plafond. C’était bien la seule partie clean de ma chambre, si on peut dire. Prudemment, je pris une gorgée de café. Hors de question d’en renverser sur les oreillers, j’avais déjà assez de ménage à faire comme ça.

    -D’accord, la prochaine fois je l’emmènerai dans un hôtel tout pourri et on choppera la gangrène si il le faut…


    C’était l’idée que je me faisais des hôtels pas trop chers. Des nids à microbes de maladies moldues prêts à l’attaque de mon système immunitaire. Alors quitte à attraper des bactéries, autant qu’ils se présentent sous forme de partenaires potentiels plutôt qu’en agent pathogène microscopiques.


    -Comment tu fais pour ne jamais les ramener chez toi, toi ? Tu dois payer une blinde question hôtel ! D’ailleurs…

    Je m’approchai un peu plus, comme pour lui faire une confidence. Mais à la place, je respirai sa robe de chambre atroce pour sentir l’odeur de l’alcool encore bien présente.


    -T’as dû saouler la dernière pour qu’elle écarte les jambes ou la beuverie est arrivée après les réjouissances ?
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P. Fry McKeddle

P. Fry McKeddle

Journaliste à la Gazette du Sorcier


Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Empty
MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeDim 8 Juil - 7:36

J'avais plusieurs scénario en tête pour venir à bout de mâles comme celui dont je venais faire fuir. Bien entendu, il y avait ce genre ci et j'avais plutôt inrérêt à ce que mon bluff passe, afin qu'il ne se mette pas à l'idée que j'étais réellement consentant pour faire ce genre de chose. Néanmoins, j'avais suffisement d'expérience dans ce genre d'affaire pour faire face à des situations comme celles ci. En général, je trouvais toujours un chemin, une issue pour me débarasser d'un quelconque obstacle mais il m'était déjà arrivé de me faire avoir, bien entendu. Heureusement, j'avais une maitrise sur moi même et mes émotions et même s'il arrivait que je sois particulièrement atteint sensiblement, j'étais bien trop fier pour le laisser paraitre. C'était sans doute pour cette raison que je faisais tout mon possible pour montrer aux gens que rien ne semblait me rendre triste. J'étais à peu près toujours joyeux et de bonne humeur et pourtant,derrière tout ceci, je cachai un véritable mal être et une tristesse bien présente. Je vivais dans l'espoir, un peu comme tous les cas sociaux et les miséreux. Lorsque je disais ce genre de choses à ma mère, elle le prenait mal mais elle me réconfortait en me disant qu'au moins, on croyait en quelque chose et, comme une certaine chanson le disait "on peut faire des miracles avec la foi".

Peu importe, je venais de terminer mon job dans la chambre d'Hallowen et un petit somme n'était pas pour me déplaire. Malheureusement, j'étais déjà trop éveillé pour me rendormir maintenant et je songeais à faire uen sieste dans l'après midi à venir. Halloween apparut dans sa chambre et me tendit une tasse bien chaude avec le thé que je lui avais demandé, suite à sa proposition. Je la pris doucement, but une gorgée et la posai sur la table de nuit à côté alors que je lui demandais si elle avait réellement du lubrifiant, comme elle l'avait dit lorsqu'elle m'avait poussé dans sa chambre. Je la regardai se diriger vers le tiroir auparavant indiqué et lorsqu'elle sorti la bouteille de lubrifiant sous mon nez, mon visage s'éclaira et je ne pus m'empêcher d'échapper un rire.

"Noooon alleeez, t'en a! Je ne veux même pas savoir ce qu'elle fait ici ni pour quelles raisons tu l'utilises!" dis-je en m'imaginant tout de même toute sortes de choses et en inspectant la chambre à la recherche d'objet à '"utiliser" pour des "fins sexuelles". Suite à quoi, elle me jeta la bouteille dessus en me demandant "Pourquoi, t'en veux?"
Un sourire malicieux apparut sur mes lèvres et je haussai les épaules.

"Pourquoi pas? Ca peut me servir. La dernière fois, la fille s'était plainte que j'en avais une trop grosse, ça pourrait soulager la prochaine" plaisantai-je.

Puis, en voyant le ménage qu'elle allait devoir faire, Halloween se promit d'aller dans un hotel totu miteux la prochaine fois qu'elle aurait une soduaine envie de s'envoyer en l'air. Je me remis à boire quelques gorgée du thé qu'elle m'avait préparé et je reposai la tasse dans la petite assiette pour lui répondre :

"Allons t'en fais pas, si tu savais le nombre de mycose génitale que j'ai reçues!" plaisantai-je à nouveau en faisant un "zéro" avec mon pouce et mon index. "Mais avec la magie, ça part vite, rassure toi"
Je lui tirai la langue de façon amusée en riant doucement. Puis Halloween me demanda pour ne jamais ramener mes partenaires chez moi, pensant que je payais une blinde pour chaque hoel où je les enmnerait.

- T’as dû saouler la dernière pour qu’elle écarte les jambes ou la beuverie est arrivée après les réjouissances ? ajouta-t-elle.

Je finis de boire le thé et reposai le mug sur la table de nuit. Puis je me retournai vers ma meilleure amie et me mit en position assise sur son lit, histoire de bien mettre les choses au clair.

"Alors de un, hier je n'ai eu aucune relation sexuelle! J'ai été invité à l'anniversaire d'un collègue où on était tous déguisé en animaux de la ferme. Moi j'ai pris la vache parce que c'était le seul que j'avais mais en fin de compte, je me demande si le porc ne m'aurait pas mieux allé..."

Je me mis à méditer sur cela avant de me reprendre soudainement.

"Bref, de deux, je trouve toujours de très bon moyen de ne jamais ramener de filles chez moi et avec un peu d'imagination, on trouve très facilement! En tant que parfait gentleman que je suis, je propose toujours de les ramener chez elles après avoir fait mon numéro de charme et dans la plupart des cas, c'est ce qu'il se passe. Mais les fois où on ne peut pas car elle a déjà quelqu'un chez elle, comme un mari ou un petit ami, ou bien tout simplement sa mère ou je ne sais qui d'autre, je trouve le moyen de la faire emener à l'hotel, prétextant que chez moi il y a des travaux ou qu'il faut se débarasser de rats ou je ne sais quoi. Quant à mon porte feuille, je ne paie jamais rien, c'est toujours elle qui paie car je trouve toujours le moyen de m'en aller en premier pendant qu'elle s'endort" expliquai-je. "Il suffit d'être malin, voilà tout."

Messieurs dames, vous venez à présent de lire le discours d'un parfait enfoiré de première. Ce n'était pas forcément la meilleure chose à faire si on ne voulait pas se sentir sale mentalement mais je n'étais pas vraiment de ce genre là. Je finis par m'allonger à nouveau et m'adossai contre le matelas pour le tester à nouveau.

"C'est vrai qu'il est confortable ton lit. Les plumes à l'intérieur doivent se vendre chères! Tu l'as eu où?"

Je finis par me redresser et me lever pour me mettre debout. Oubliant que mes affaires étaient chez moi, je jetai un coup d'oeil sur Halloween avec un regard lourd de sens. Je me mis à faire un grand sourire.

"Ma petite Hal' adorée, tu aurais un caleçon ou un slip propre pour moi? Il doit bien en rester un d'une ancienne conquête? Cela dit, le nudisme ne me dérange pas mais dans ce cas, j'espère que tu ne reçois personne chez toi et encore moins ton patron. D'ailleurs, tu ne travailles pas aujourd'hui?"
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Halloween H. Howlingale

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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeVen 13 Juil - 19:51

    Fry était certes beaucoup de choses mais avant tout : Il était efficace. Ce qui expliquait pourquoi je faisais appel à lui à chaque fois qu’un code rouge trainait trop longtemps dans mon lit. Et quelque part, j’avais l’impression qu’il aimait bien ça, faire partir les gens en courant de mon appartement. C’était un passe-temps comme un autre après tout, un sport qui requérait des aptitudes hors-du-commun ! Je pensais, un peu trop tard cependant, que j’aurais dû chronométrer sa performance. Et peut-être à l’avenir tenir une espèce de petit cahier avec tous ses scores répertoriés. On avait déjà eu une liste de ce genre, à la sortie de Poudlard. Elle recelait de tous les prénoms de ceux avec qui il nous était arrivé de coucher dans l’année avec des appréciations à côté. Et éventuellement, il nous était arrivé de comparer nos listes respectives. Complètement immature j’en conviens mais voir inscrit « Cri le nom des premiers ministres Britanniques pendant l’orgasme » sur un bout de papier n’avait pas de prix. Et puis ce truc de liste s’était perdu avec le temps. Elle devait être quelque part dans les cartons que je n’avais pas encore déballé malgré le fait que mon déménagement avait eu lieu il y a de cela des années. Peut-être que j’irais chercher ça à l’occasion…

    L’appartement était enfin désinfecté ! Home sweet home ! Et pour l’occasion, je préparais à l’homme de la maison la boisson de la victoire qu’il avait commandé un peu plus tôt. Après l’effort, le réconfort. Quoiqu’il n’avait pas tant mouillé sa chemise que ça, le relou était sorti de ma chambre presque aussitôt que Fry y avait mis les pieds ! Etendue sur le lit à boire mon café à côté de lui, je finis par lui promettre d’aller me fourrer dans le premier motel miteux venu si jamais je devais m’envoyer en l’air prochainement. Mon meilleur ami avait eu beaucoup de travail dernièrement à réparer mes bêtises de fin de soirées. Et par bêtises je veux dire relous de fin de soirées. Peut-être que le temps était venu pour moi d’apprendre ma leçon et d’enfin éviter de ramener ces messieurs chez moi.
    Après avoir eu le plaisir de m’entretenir des mycoses de Fry, j’eus droit à un exposé complet sur « Comment être le plus gros connard de l’univers » par le Maitre lui-même. Je me félicitai par la même occasion de n’avoir jamais voulu coucher avec lui. Enfin si mais non. Ou plutôt disons que c’était une longue histoire qui avait fini sur un échec cuisant et un commun d’accord stipulant qu’aucun fluide corporel ne passerait jamais de l’un à l’autre. Et vu ce que j’entendais, il était évident que c’était mieux comme ça ! Riant à moitié, je posai mon mug de café sur la table de nuit et une fois les mains libres, je les frappais joyeusement l’une contre l’autre pour l’acclamer.


    -Tout un programme, McKeddle ! Je ne sais pas si je dois être plus étonnée par le fait que tu sois encore en vie ou que tu n’ait pas encore d’enfant illégitime abandonné sur le pas de ta porte !

    L’idée que je m’en faisais, c’était que Fry pourrait s’envoyer en l’air avec tout le Royaume-Uni en comptant l’Irlande pourvu que ses conquêtes ne fassent pas partie de sa famille. Et encore, de sa famille proche. Mais étant pas mal dans son genre, je ne voyais pas pourquoi il aurait voulu s’en priver. Et j’étais mal placée pour vouloir l’en dissuader. Les types que je ramenais chez moi n’avaient rien d’intéressants. Rien à dire, rien à raconter, aucun sens de l’humour ou presque… Alors si parler n’était pas une option, je vérifiai que le reste de leur… personne valait la peine. Ce qui me ramenait toujours à moi, étendue sur mon lit en compagnie de mon meilleur ami me donnant des leçons sur « Comment baiser avec n’importe qui, n’importe quand et sans carte de crédit ». J’allais définitivement devoir réévaluer mes critères de sélection en matière de mec. En commençant par ne plus me laisser offrir de verre aux bars. Sauf si le verre en question était hors de prix.

    -C'est vrai qu'il est confortable ton lit. Les plumes à l'intérieur doivent se vendre chères! Tu l'as eu où?


    A l’entendre, je m’étirai un bon coup pour m’étendre davantage sur le matelas. On ne peut plus confortable, en effet !

    -C’est le matelas de quand j’étais petite. Il y avait une super literie à Dublin à l’époque qui vendait ce genre de truc, dommage qu’elle ait fermé d’ailleurs… J’ai jamais aussi bien dormi que là-dedans ! Le lit du dortoir m’a donné mal au dos pendant sept ans !

    Les lits de Poudlard, aussi confortable soit leur réputation, ne pourrait jamais tenir la comparaison face au nuage qui me servait de lit ! J’avais été soulagée dès que j’avais emménagée dans mon premier appartement avec ce matelas ci !
    J’étais en train de finir ma tasse quand Fry me demanda de le fournir en vêtement. Le voir se balader à poil dans tout l’appartement n’avait pas grand-chose de rare mais généralement, les volets étaient fermés quand ça venait à arriver.

    -Voyons voir si c’est ton jour de chance…

    Mon partenaire du jour ayant gentiment laissé en vrac toutes ses fringues sur le parquet, je n’avais que l’embarras du choix. Ou pas d’ailleurs, parce qu’entre une chemise et un pantalon, j’avais du mal à trouver la trace d’un quelconque sous-vêtement. A si ! Entre le pouce et l’index, je soulevai délicatement ma trouvaille comme si elle s’apprêtait à me mordre à tout instant.

    -Mmmh… Je peux toujours t’offrir ça mais c’est à tes risques à périls ! Si le type vient pour la récupérer, tu pourras toujours lui raconter l’état de tes mycoses !


    Je lançai le caleçon sur lui, remarquant au passage les fautes de gouts que faisaient mes inconnus en matière de sous-vêtement. Au moins là-dessus, Fry serait sur leur longueur d’onde, lui et sa robe de chambre atroce !


    -Naaah… C’est mon jour de congé. Et toi, que me vaut l’honneur de t’avoir dans mon lit plutôt que devant une machine à impression ?

    De mon point de vue, j’avais toujours eu l’impression que les horaires d’un journaliste étaient flexibles. Vu que Fry se pointait comme bon lui semblait, j’imaginais qu’il pouvait se tirer du travail quand il le voulait… Ou peut-être pas. A vrai dire on avait jamais vraiment discuté de ça ensemble, le lubrifiant et les mycoses se trouvant être bien plus intéressants question sujet de conversation. Je restai un instant à inspecter les fringues de mon invité surprise laissés par terre. Je finis par attraper un t-shirt gisant sur le sol qui vantait les mérites de je ne sais quelle bière moldue et l’étendait sur le lit.

    -Comment j’ai pu me taper un beauf pareil ! J’espère que les tiennes ont plus de classe !

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P. Fry McKeddle

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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeMar 17 Juil - 17:17

"Tout un programme, McKeddle ! Je ne sais pas si je dois être plus étonnée par le fait que tu sois encore en vie ou que tu n’ait pas encore d’enfant illégitime abandonné sur le pas de ta porte ! "

Pour dire vrai, j'étais quelque peu étonné moi aussi et sérieusement. Peut être pas par le fait que je n'avais pas encore d'enfant illégitime, puisque tout de même, je faisais un minimum attention à ces choses là - c'est assez important à mes yeux -, mais par le fait que personne n'ait encore rien dit. Dazns un certain sens, je ne voyais pas comment étant donné que je faisais très attention à ces choses là. Mais lorsque je me promenais dans Londres, il y avait des risques de croiser mes anciens trophée de chasse. Mais à tout bien réfléchir, je passais pas beaucoup de temps dans la partie moldu de Londres, sans compter le fait que c'était une grande ville, surtout en ce qui concernait la partie moldue. BVien entendu, je ne m'arrêtais pas qu'à Londres. Il m'arrivait d'aller dans d'autres villes d'Angleterre ou, bien entendu, j'en profitais pleinement, tout comme lorsque je me rendais en écosse ou encore en Irlande. Même lors de mon séjour en France ou encore à Hong Kong, j'en avais profité. Il n'y avait pas forcément une nationalité de personne de sexe féminin que je préférais, je les aimais toutes. De toute façon, Allemande, Japonaise, Indonésienne, Américaine ou qu'importe, pourvu que mon partenaire ait un vagin, cela m'importait peu.
En ce qui concernait de se protéger pour éviter un "heureux évènement", cela m'importait. Je n'avais pas envie d'avoir un enfant, du moins pas maintenant, même sans le savoir et encore moins sans le savoir. De ce fait, je prenais des précautions à chaque fois que cela devait arriver. Il était hors de question de mettre au monde un enfant sans qu'il puisse, d'une part, ne pas avori de père, ou alors un tout autre, et de deux, qu'il grandisse dans l'absence d'un père. J'avais déjà songé à cela pour être exact. Et je me disais que le jour où je serais amené à avoir un enfant, je voulais être "présent". C'était bien des paroles sages, pour une personne comme moi et comme ça, il pouvait paraitre étonnant que je pense ainsi. Mais quand on me connaissait bien, particulièrement bien, extrêmement bien, on finissait par comprendre pourquoi je me disais ces choses là.

"Alors je vais te le dire : il faut que tu sois le plus étonnée par le fait que je sois toujours en vie. Même moi, j'en suis étonné à vrai dire. Mais que ferais tu sans moi, mhh? Tu serais sans doute amenée à trainer pour l'éternité avec des squatteurs dans ton lit dont tu n'arrives pas à te débarasser. Quelle tristesse..."

La conversation dévia sur le matela qu'elle possédait. Halloween m'informa après m'avoir rejoint sur le lit, qu'il datait de depuis qu'elle était petite et qu'à l'époque, il y avait une superbe literie à Dublin qui a fermé depuis. Il était vrai que ma meilleure amie venait d'Irlande, un pays que j'aimais beaucoup au passage pour sa musique traditionelle et ses alcool et puis, tout simplement, pour le plaisir des yeux car c'était une province magnifique. Le fait qu'ils vendaient de tels matelas confortable ne m'étonnait donc guère, même s'il était dommage, comme elle l'avait dit, que le magasin ait fermé.

"Pff pas juste, j'en voulais un comme toi.." fis-je semblant de râler. "Je chercherais. Toute ma vie, je chercherais. Tel sera mon nouvel unique but dans ma vie. Enfin, quand j'aurais accompli celui que je suis en train de poursuivre."

Un silence s'installa lorsque j'eusse prononcé ces mots. Un but dans la vie... j'en avais bien un, et un en particulier. Un de très sérieux d'ailleurs, puisqu'il concernait ma famille. Et lorsque j'avais dit cela, je prenais conscience que je n'avais pas assez avancé pour le réaliser, ce qui me découragea pas mal. Je passai mon temps sur des futilités, en fait. Peut être allait-il falloir que je cherche un peu mieux et passer moins de temps à faire des choses inutiles. Car je voulais que ça ait une fin. J'en avais assez.
Pour ne pas casser l'ambiance créée et aussi, pour ne pas être interrogé, je baissai le regard puis demandai à Halloween un caleçon. Et pour cela, ses anciennes conquêtes allaient m'aider. En un rien de temps, elle me tendit un sous vêtement qu'elle avait retrouvé et m'averti que c'était à mes risques et périls car si le propriétaire serait amené à venir le chercher, je n'aurais qu'à raconter l'état de mes mycoses. J'éclatai de rire suite à cette brillante idée.

"Que crois tu! Je me gratterais même le ouistiti pour donner du réalisme à mon excuse!"

Même si cela m'étonerait qu'on irait le chercher. Enchanté, j'enfilai alors le caleçon qui m'était dû. Une jolie culotte qui s'accordait parfaitement aux couleur de ma robe de chambre. D'ailleurs, en parlant de cette dernière, je la retirais pour la laisser sur le lit, me promettant de la récupérer après. Nous avions beau être au mois de Mars, rien ne m'empêchait à présent de ma ballader en caleçon dans l'appartement. Mon regard dévia d'ailleurs sur un soutient gorge de ma meilleure amie et, curieux, je m'approchai du vêtement que je pris par le bout de doigts.

"Interessant..."

J'enfilai alors ce dernier sans l'attacher par derrière et me tournai vers Halloween, l'air ravi. Je fini par secouer les sourcils en caressant ma fausse poitrine du bout de mes deux index d'un air aguicheur.

"Il faudrait que je pense à porter cela au prochain mec" dis-je en fléchissant des genoux. "Mais c'est extra, vous avez de la chance vous les femmes, de porter ce genre de choses! C'est..."

Je me retournai alors pour faire face au miroir et m'admirai enjôleusement en touchant le soutif comme si c'était la première fois que j'en touchai un.

"... seksy!"

Je finis par le retirer d'un seul coup et l'envoyai valser à travers la pièce comme pour me débarasser d'un objet possédé. Puis mon attention se reposa sur Halloween lorsque je me rassit sur le lit et lui demandai si si elle n'avait pas du boulot aujourd'huin ce à quoi elle répondit que c'était son jour de congé et me retourna aimablement la question.

"Moi aussi! C'est merveilleux n'est ce pas? Tu vas m'avoir toooute la journée avec toi! Oh ne dis rien, je sais à quel point cette perspective te réjouit! Tu as des beignets à la fraise? Je dois t'avouer que j'ai un peu faim?"

Je remuai du nez dans l'espoir de sentir une quelconque odeur de beignet puis Halloween se demanda comment elle avait pu se faire un type comme celui que je venais de virer, espérant par la même occasion que les miennes avaient plus de classe. J'enfilai des chaussettes différentes, me levai et me postai devant l'entrée de la chambre en observant la cuisine.

"Toujours voyons! Fry McKeddle sait choisir son gibier!"

Je finis par m'aventurer dans le coeur de la maison, à savoir la cuisine et ouvrit le frigo.

"Allez, c'est moi qui vais préparer le petit déjeuner!" annonçai-je. "Des oeufs bacon, ça te dit? Ooh, de la confiture, t'en a rachetée! Mais je t'aime toi!"
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Halloween H. Howlingale

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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitimeMar 24 Juil - 17:33

Voyons voir. Moi allongée avec un café à la main ? Fait. Fry à moitié à poil enveloppé dans sa robe de chambre ? Fait. Le même dit Fry me racontant ses techniques de bases question vie sexuelle épanouie, débauchée ? Fait. Oui, après vérification, c’était bien ce qui semblait être une journée de congé parfaitement typique. Toujours le même plafond blanc dont quelques couches de peinture menaçaient de tomber, le même bazar omniprésent tout autour du lit, les mêmes personnes autorisées à occuper le dit lit pour plus de 5 heures d’affilés. La seule surprise résidaient peut-être dans les vêtements qui n’appartenaient ni à lui ni à moi sur le sol. Mais que voulez-vous, c’est comme partout, il fallait bien innover.
Et en parlant les loques abandonnées sur mon parquet, le temps était venu pour elles de servir à quelque chose. Généralement, lorsque mes conquêtes oubliaient t-shirt, caleçon et autres chaussettes, je m’empressais de les jeter à la poubelle en bas de l’immeuble. Mais pour aujourd’hui, Fry en ferrait meilleur usage que la benne à ordure. Bien que je doute que son propriétaire initial veuille récupérer le caleçon que je lui tendais, je suggérai tout de même à mon acolyte d’évoquer ses célèbres et probablement imaginaires mycoses pour le dissuader de reprendre son bien. Sur quoi Fry appuya l’idée en promettant de jouer le jeu, lui et son ouistiti.


-Ouistiti… C’est comme ça que tu l’appelles ces temps-ci ? Qu’en est-il de « Goliath », j’aimais bien celui-là !

A mon plus grand soulagement, aussitôt eut-il « enfermer le lion en cage », Fry eut la bonne idée de retirer son tapis de salle-de-bain élevé au rang de robe de chambre de ses épaules. Peut-être devrais-je aller prendre rendez-vous chez un ophtalmologiste pour Mrs. McKeddle. Seul un problème de vue pouvait expliquer un tel achat. Déjà parti en vadrouille, Fry finit par mettre la main sur un de mes soutien-gorge qui trainait par terre et l’enfilait sans vergogne l’instant d’après, vantant au passage les mérites d’un tel morceau de tissu. Sans attendre, je passai la main dans la poche de mon jean pour en tirer mon téléphone portable. J’avais beau ne pas savoir me servir de l’application GPS (ni sa signification d’ailleurs), bloc-note, épluche légume ou que sais-je, il y en avait par contre une que je savais enclencher sur le bout des doigts : l’appareil photo. Un peu inutile, vu que les photos ne bougeait pas une fois prise, mais comme le disent certain : « Une image vaut mieux qu’un long discours ».


-Mesdames et messieurs, sa Majesté Philip Fry McKeddle !

Le petit « clic » de l’appareil me prévint que le cliché venait tout juste d’être pris.

-Si un jour une fille supporte d’être en ta présence jusqu’à la fin de ses jours, rappelle moi de lui montrer ça en tant que « baptême du feu » !

Après tout quelle meilleure preuve d’amour que de rester avec un type en sachant qu’il trouve que les soutifs en satin lui vont mieux à lui qu’à elle ? Enfin, j’eus la confirmation que Fry serait avec moi pour le reste de la journée. Tant mieux, dans un sens. Rester toute seule à me tourner les pouces était le pire scénario de journée de congé que je pouvais envisager, au moins avec mon meilleur ami dans les parages, je serais plus susceptible de me bouger les fesses.

-Ô joie, ça t’ennuie si je me taille les veines ? demandai-je d’une voix d’outre-tombe avant de reprendre un ton normal. Mmmmh… Dans le placard avec toutes les autres saloperies sucrées que tu engloutis je crois.

A vrai dire je n’allais quasiment jamais rien chercher dans ce tiroir-là alors la réponse n’était que très incertaine. Tous les trucs bourrés de sucre, de crème etc etc… Je préférais laisser ça à Fry. De toute façon, j’étais certaine qu’il aurait détesté voir son stock diminuer à vue d’œil. Alors que j’étais occupée à inspecter les fringues ringardes de mon dernier coup d’un soir en date, l’affamé parti de lui-même vers la cuisine pour chercher son bien.

-Allez, c'est moi qui vais préparer le petit déjeuner! Des oeufs bacon, ça te dit? Ooh, de la confiture, t'en a rachetée! Mais je t'aime toi!


Entendis-je à travers les murs.

-J’ai déjà mangé ! clamai-je à voix haute et claire. J’ai bien dû m’occuper pendant que mon squatteur prenait toute la place dans le lit. Il y a de la pâte au chocolat là, dans le frigo, je sais plus comment t’appelles ça déjà… Niletta ? Nullata ?

Je quittai ma place sur le lit, laissant ma tasse désormais vide sur la table de nuit pour rejoindre Fry dans la cuisine. Les tiroirs d’habitude pleins à craquer de nourriture (de par mon aversion pour faire les courses, je faisais en sorte d’acheter le plus possible afin de le faire moins souvent) avaient été vidés de leurs victuailles qui reposaient désormais sur la table. En m’asseyant sur une chaise, je coupai un bout de pain à même la baguette et trempai mon index dans un pot de confiture ouvert.

-Tu crois qu’on pourrait me payer pour te laisser faire la cuisine chez d’autres gens dans cette tenue ? Un genre de strip-teaseur cuisinier… Cuisteaseur… Jte refilerais 30% des recettes !
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MessageSujet: Re: Get out, get out, get out of my bed! || with Fry Get out, get out, get out of my bed! || with Fry  Icon_minitime

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