Pour qu'elle raison, déjà, étais-je dehors avec une température aussi nulle ? Ah ! Oui ! Parce que j'avais des amis vraiment idiots... voilà pourquoi ! Je devais me rendre avec eux dans un magasins dont j'ignore le nom, pour leur faire plaisir et parce que j'ai beaucoup plus de goût qu'eux quand on parle d'être à la mode... parce qu'il faut tout de même avouer que les garçons et la mode, se sont deux mondes complètement opposés et qui ne risqueront pas de se toucher avant un bon moment... quoique c'était la cas pour certaines personnes ! Ils avaient un goût vraiment très avancés pour les belles choses... mais je raconte n'importe quoi, puisque ce n'est pas du tout le sujet principal de topic... alors je vais arrêter de tourner en rond et je vais vous racontez pourquoi je me retrouve chez Honeyduckes !

Je suivais donc mes amis quand l'averse à commencer. J'aimais bien la pluie, je trouvais que l'herbe sentait vraiment très bon quand il pleuvait, mais je détestais plus que tout les orages et les éclairs, et le simple fait de déposer mon regard sur les nuages, en recevant quelques gouttes de pluie dans les yeux, on en peut pas y manquer, me montre que mon pire cauchemar ne manquera pas une fois de plus ! Alors que je regarde le ciel qui fait pipi sur moi, je me fais bousculer par une vieille dame, puis par un chauve, puis par un moustachu, avant de me rendre compte que tout le monde court comme si l'on venait d'annoncer la fin du monde. Et moi, idiote que je suis, je reste là, planter en plein milieu de la rue. Je regarde mes amis qui commence à accélérer le pas et je me dis que je devrais peut-être faire de même... jusqu'à ce que je mette un pied dans un immense flaque d'eau qui me mouille complètement le pied. Je regarde vaguement, mais c'est tout juste assez pour que je me retrouve seule, sans savoir où me rendre pour me mettre à l'abri.

Étrangement, chacun des magasins devant lesquelles je m'arrête sont, soit fermés, soit remplie à craquer de monde qui feignent de s’intéresser à la marchandise, simplement pour pouvoir rester au sec. Je me dis alors que je pourrais très bien me rendre au trois balais, mais que se serait certainement le premier endroit où tout le monde allait se jeter pour se réchauffer auprès du feu avec une bonne bierraubeurre. Comme je pouvais les détester, en ce moment, d'avoir eut cette idée aussi brillante qui me revenait de droit. Bon, peut-être pas, mais vous comprenez, quand le ciel vous pisse sur la tête et qu'il gronde de mécontentement... on voudrait tous avoir un peu coin au chaud et bien à l'abri de tout. C'est alors que j'eus la plus brillante idée de tous les temps : Le magasin de bonbons serait encore mieux que de se retrouver auprès du feu avec un liquide merveilleux qui devenait, malheureusement, trop commun.

À ma grande surprise, le magasin était presque vide, ce que je n'arrivais pas à comprendre. Comme si j'avais été la seule à penser à cette endroit magique... et le mot utilisé est bien petit ! Je me promenais donc dans
Honeyduckes quand je remarquai au loin une jeune demoiselle en détresse de sa petitesse. J'allais lui venir en aide quand une grande personne arriva. Je m'arrêtais, regardant attentivement la personne qui recherchait l'aide des autres pour remarquer qu'il s'agissait de ma bonne amie Alice. Celle-ci se jeta sur l'homme, pour le remercier et je m'approchais soudainement rapidement, avant qu'elle ne fasse une bêtise. L'homme la regardait étrangement et je la prit par le bras, m'excusant aussitôt auprès de lui et entrainant mon ami un peu plus loin. Elle était aussi trempée que moi, la pauvre !

"Dis donc... tu remercie toujours comme ça ?"

J’étais déjà complètement tremper, mais ce n’était plus vraiment aussi important que ce l’était quelques instants auparavant. Maintenant, je me retrouvais avec une personne que j’appréciais tout particulièrement et que arrivait à me faire sourire, malgré le fait que j’angoissais énormément pour l’orage qui grondait à l’extérieur. Cette température avait toujours eut un effet dévastateur sur moi et je n’arrivais pas toujours à bien me contrôler quand un énorme éclair décidait de zébrer le ciel. Heureusement pour moi, j’étais à l’intérieur et j’évitais par tous les moyens de regarder par la fenêtre !

Dans son innocence habituelle, Alice écarta quelques cheveux qui barraient mon visage d’un petit geste de la main. Je lui souris et remarquai aussitôt que son apparence était très semblable à la mienne. Elle devait avoir été prise sous l’orage et avait trouvé refuge dans cette boutique féérique. Elle répondit alors à mes interrogations en me disant qu’elle ne remerciait pas toujours comme elle venait de le faire avec le monsieur et je me retins de rire pour ne pas qu’elle se sente vexer. Après tout, je n’aurais pas voulu que l’on rie devant moi si je venais à faire la même chose. C’était tout de même assez gênant comme situation et j’étais une jeune demoiselle très timide… Elle me dit alors qu’elle devait être un peu folle, mais que ce n’était pas nouveau. C’est à ce moment que je compris que je pouvais laisser aller un petit rire, quelque chose de doux et qui ne sonnait pas du tout méchant, puisque je ne l’étais pas, de toute façon «!
Avant que je n’aie pu en dire plus, Alice me fit remarquer que j’avais trainée sous l’orage, tout comme elle. Il faut dire que la plupart des personnes qui se trouvaient dans les magasins des environs devaient être dans le même état que le notre. Je souris donc, passant une main sur mes cheveux complètement trempée, me disant que j’allais sans doute devoir me rendre à la salle de bain pour les laver avant de sentir l’humidité à plein nez.

"Je crois que j’ai appris une bonne leçon aujourd’hui. Je devais accompagner des amis dans un petit magasin pour je ne sais quel le raison et je les ai perdues quand la pluie a commencer à tomber. Bien entendu, personne n’a pris la peine de venir me chercher, alors j’ai dut trouver le premier endroit à l’abri qu’il y avait dans le coin ! "
Alice prit alors une boite qui semblait contenir quelque chose de rond et qui proposait des couleurs plus alléchantes les unes que les autres. Aussitôt, je compris que j’étais tombée dans le panneau et que je n’arriverais certainement pas à sortir de ce magasin sans une grosse poche de bonbon et énormément de gallions en moins ! Je pris un bonbon que je mis doucement dans ma bouche avant d’ouvrir grandement les yeux. Le goût était tout simplement délicieux !

"Bon sang, Alice ! C’est délicieux ! Prend tout de suite ! Ça goûte le ciel ! "

Et avant qu’elle ne dise le contraire, je lui en donnais un de force.

Ce bonbon était tout simplement divin et je savais pertinemment qu'Alice allait être du même avis que le mien. Elle avait une façon de voir la vie tout aussi simple que la mienne. C'était probablement pour cette raison que je m'entendais si bien avec elle, qu'elle faisait partie des personnes que je connaissais et qui me remettait le sourire sur les lèvres. Elle n'était pas réellement le genre de fille que je pourrais qualifié de meilleure amie, mais elle était tout de même très spéciale, dans mon coeur, elle avait une place de choix que personne ne pourrait jamais lui enlever. L'on avait toujours envie de sourire en sa compagnie et il était difficile de rester avec des idées noires quand l'on entendait sa petite voix chantante tout près de notre oreille. Bien sur que non ! Je ne suis pas entrain de lui faire une déclaration d'amour... comme vous avez l'esprit mal placé tous ><... c'est simplement pour vous prouvez qu'elle étai9t unique, qu'il n'existait qu'une seule Alice dans ce bas monde et c'était celle avec qui je m'éclatais à manger des sucreries.

Alice m'encouragea à en prendre un nouveau et je ne me fis pas prier pour le faire. La premier n'était pas réellement terminé et je me convins que le goût ne serais pas aussi bon avec un mélange. C'est pourquoi je prie le bonbon des dieux de ma bouche pour le coller sous une table, quand personne ne regarda dans ma direction. Bah quoi ? C'est pas de ma faute s'il manque des poubelles dans ce magasin... si seulement il y avait une petite boite a suggestion dans le coin. J'aurais très bien pu leur en faire part, de cette idée ! Je sortis de ma rêverie et mis le bonbon dans ma bouche, sentant aussitôt une vague de fraîcheur m'emplir. Malgré l.air frais de l'extérieur, celle-ci était des plus agréable. Son goût arrivait à me rappeler les journées de pluie à la campagne. Qu'est-ce que je pouvais aimer cette sensation ! Je sortis de mes pensées lorsque je sentis quelque chose qui me tirait la jambe. En baissant le regard, je vis que c'était mon amie qui avait pris la peine de s'asseoir et je suivis le mouvement, heureuse de pouvoir calmé mes jambes endoloris.

Alice arriva ensuite dans le sujet de Lexou et mon coeur se mit à battre plus vite. Le simple fait de penser à lui me donnait cette sensation, que voulez-vous ? Elle me rappela alors le moment embarrassant que nous avions vécu lors du bal d'Halloween, quand il avait envoyer sa droite dans la gueule d'un mec un peu trop collant, un mec qui me regardait d'un peu trop près. Je glissais un regard vers Alice quand elle me demanda s'il continuait de frapper tous mes aspirant. Je rigolais doucement.

"Non... il s'est calmé de ce côté là, je peux te le dire... mais cette soirée n'a pas terminé comme nous l'aurions prévue. Personne n'aurait pu imaginer la suite des évènements. Si j'avais pu, je crois que je ne serais jamais entrer dans cette salle. Le pauvre mec a dut vomir toutes les tripes de son corps quand il s'est réveillé et a vue la moitié de la salle sans dessus dessous."

Ce souvenir me hantait encore. Les images que j'avais vue défiler dans ma tête et que j'avais eut la douloureuse idée d'effacer de ma mémoire... tant de choses qui me faisait maintenant souffrir. Je posais mon regard sur Alice, me souvenant du fait que je ne l'avais pas revu dans la salle par la suite, comme si elle avait pressenti les évènements et qu'elle en avait profiter pour prendre la poudre d'escampette. Aussitôt, pousser dans mes confidences, je lui dit :

"On a d'ailleurs passé la nuit dans la salle sur demande... Lexou et moi..."