« Andrew et Aliena » Visite surprise ...

« Et voila, l’angleterre semble en phase de gagner le tournoi des 6 nations, après vingt ans d’absence en finale de cette équipe, peut être que la coupe se trouveras entre leurs mains après la deuxième mi-temps ! »
Allez hop, on zappe.
« Alors, monsieur , que pensez vous de notre situation écono… »
La ferme.
« Aujourd’hui promotion sur Coddéco ! Profitez … »
Mais oui, c’est ça …
« Brad pourras t’il continuer a sortir en même temps avec Jean claude et Jennifer ? »
Ah nan ! C'est une blague la !

Je crois que j’en ai assez vu maintenant. J’éteins la télé d’un coup de pouce, douce invention que le bouton power ! Même si la télé semblait devenir de plus en plus inintéressante ... Je me demande si une télé sorcière serait franchement meilleure ... Des séries policière sur des aurors ? Une "Sorcier Hebdo TV" ? Nan, honnêtement, je pense que quoi qu'il arrive, les êtres humains en général ne sont pas capable de créer quelque chose d’intéressant, excepté le sport, un match de quidditch sur la télé, ça serait pas mal ... Surtout en 3D ... Un cognard qui débarquerait hors de l'écran, ça serait juste incroyable, je pense. Mais si on devait se taper une "Les Aurors Miami", je crois que je deviendrais mangemort, que je brûlerais la moitié des studios Hollywoodiens pour me pendre après. Sans rire ! Quand je vois cette télé réalité merdique, ça me fait presque regretter mon écran plat et mon installation électrique ! Nan parceque, ça coûtes un bras ces trucs la ! Je crois que le vendeur moldu m'a vendu le plus cher, parce que c'était le plus grand de tout le magasin et puis il avait tout plein d'options spéciales ... Je crois que c'est ça la "fièvre du shopping", j'étais venu pour un vieux téléviseur au départ, la je me retrouvais avec un écran plat de 4 mètres sur 3, que j'ai mis six mois a maîtriser a moitié ! Les vendeurs moldus sont des escrocs ! On ne le dit jamais assez ! N'achetez jamais de matériel informatique sans un ami qui s'y connait ! Sans rire ! Pareil pour mon ordinatueur ... C'est bien comme ça qu'on appelle ça ? Enfin bref, autant vous dire que la technologie, c'est dur a comprendre, tréééés dur !

J'étais la, affalé sur mon canapé en cuir, regardant l'écran désormais noir. Je m'étais ennuyé toute la nuit, malgré les 851 chaines qu'on me proposait. Légèrement alcoolisé, je retins un rot et regardait mes bouteilles de bieres vides devant moi ainsi que les deux cendriers pleins a ras bord. J'avais passé ma journée au boulot et le patron m'avait finalement ... fortement conseillé de prendre une journée de repos chez moi. Ce que j'ai fait, je suis rentré et j'ai commencé par une bière devant une série, puis une autre, puis la rediffusion de la finale de rugby ... Puis maintenant, me voila la , assis, vautré même dans mon canapé, comme une espèce de grosse larve toute molle. Il était bien deux heures du mat et je n'avais aucune envie de me lever. Mais genre , ce sentiment que vous aviez quand vous êtes dénué de toute envie de vivre, que le boulot était votre seule activité ... Vous avez déjà connu ça ? C'est limite mortel ce truc ! Je me relevais doucement, me postant au bord du canapé, attrapant ma baguette et lançant un recurvite suivi d'un evanesco puis un sort de senteur, et ma maison était propre, rangée et sentait bon le printemps ! God bless magic ! Je me mis debout et me sentit tituber et je ne tint debout que par un effort exemplaire d'agilité, pour vous donner une idée, un seul de mes pieds touchait le sol, l'autre était a angle droit, mes deux bras étaient tendu devant moi. Une espèce de pose de yoga improvisée, c'était de toute beauté. Je me redressais puis montait les escaliers vers ma salle de bain ou, aprés avoir glissé sur mon paillasson (surnommé "Le fourbe" dans le métier), je me glissais sous la douche, laissant passer l'eau le long de mon visage, pensant a ce qui me manquait, ici.

L'argent ? Non,j'étais très bien payé, auror est un métier a haut risques et aux qualifications trés élevées , de ce côté pas de problème ! D'amis ? Non plus, j'appréciais parfois prendre mes distances avec mes proches, ça faisait d'autant plus plaisir lorsque je les revoyais. Je ne manquais pas non plus d'espace, merci au vieil oncle qui me l'a offert en mourrant, je savais que ça valait le coup de venir le voir souvent ! Oui "Oh c'est dégueulasse" , bla bla ! N'empêche, qui c'est qu'a une maison de 300m carrés tout prés du centre Londonien et du Chemin de traverse ? Hein ? Alors ? Qui c'est qui rage ? Je vous le fait pas dire ! Nan, a vrai dire, je manquais de ... chaleur humaine. Les caresses d'une femme ... C'était ça qui me manquait. Je sortis alors de ma douche, enfilai un jean pour sortir un petit peu, trouver peut être un bar et une fille comme moi, seule et desespérée. Mais un bruit incongru pour deux heures du mat me parvint aux oreilles. On toquait a ma porte. Je descendais prudemment les marches, atrappant mon pistolet sur l'étagère a côté de la porte, le glissant a l'arrière de mon jean, le froid du métal mordit ma peau mouillée, mais j'ouvris la porte doucement. Un visage m'est apparu et j'ai été surpris, autant qu'on pouvait l'être a deux heures du matin quand une femme avec qui on a l'habitude de coucher vient toquer a votre porte.


... Aliena ? Mais qu'est ce que tu fais la ?

Visite surprise
Ft Andrew Buckett

Tic tac tic tac... l'horloge semblait me narguer avec ses bruits incessants. Tic-haha-tu-dors-toujours-pas tac-et-c'est-repartie-pour-une-nuit-blanche tic-en-plus-t'as-rien-à-faire tac-non-je-n'arrêterai-jamais-de-me-moquer-de-toi tic-attends-qu'est-ce-que-tu-fais-avec-ce-marteau-? tac-non-Aliena-fais-pas-la-con-non-non-noooooooon-!
J'observais le cadavre de l'horloge avec un sourire satisfait. Au moins, celle-là, elle arrêtera enfin de m'énerver! Si mon propre mobilier se retourne contre moi, où je vais? Faut savoir s'imposer.
Je posais le marteau sur ma table de chevet avant de me laisser tomber sur mon lit. Si vous voulez savoir que fais un marteau sur ma table de nuit... mystère! Je vous laisse imaginer ce que vous voulez sur ma nature de psychopathe.

Mais mon problème ce soir ne se résumait malheureusement pas à une simple horloge. Au fond, il avait raison ce tic tac, je m'ennuyais à mort. Je n'arrivais pas à dormir, mes nuits m'échappaient, mon sommeil me quittait, et moi, j'étais là, comme une imbécile, les yeux grands ouvert à fixer le plafond, à attendre que la fatigue finisse par l'emporter. Sauf que la traitresse ne venait presque jamais, et je restait là, à attendre.
De temps en temps, fatiguée d'attendre (que j'aime cette expression, elle est si ironique), je me levai, m'habillais et faisais un tour dans Londres. Bars, boites à strip-tease (si si, je vous jure, j'étais déjà aller dans un de ces endroits, même si le spectacle me faisait plus rire qu'autre chose), tout était bon pour me faire oublier mes insomnies. Et parfois, je trouvais un homme, et je pensais à autre chose qu'à dormir. Les sentiments, la guimauve, j'étais dégoutée de tout cela. pour moi, la gente masculine ne servait qu'à deux choses : l'amitié et le sexe. Un peu réducteur comme vision, mais qui me faisait gagner tellement de temps!
L'amitié, le sexe et la parfaite combinaison entre les deux, le sexfriend. Ce truc là, pour moi, c'était la meilleur invention depuis le grille-pain (un truc qui grille le pain, tellement beau!). Parfait, l'art de pouvoir rigoler et passer sous les couvertures du même garçon sans se prendre la tête de questions inutiles,, juste parfait comme concept. Et vu comment je m'ennuyais, le truc vraiment idéal aurait été un sexfriend de poche. Le genre que tu sors que quand t'en a besoin, et que tu range aussitôt après utilisation. Vraiment pratique comme invention, il faudrait que je dépose un brevet un de ces jours. Mais en attendant, il faudrait que je me contente du modèle classique. Mais sérieusement, qui serait levé à cette heure-ci? Même Andrew, je ne le voyais mal encore chez lui, voir même debout à cette heure-ci... Pffffffff

Et puis mince, autant essayer! Au pire, ça me fera faire un petit tour dans les rues de Londres. Je me ramène, je toque, et si personne en réponds, je repars et fin de l'histoire. Plus j'y pensais, plus j'avais envie de le faire. Allez, j'y vais! Je me levai, boutonnai rapidement sur moi un manteau tellement long qu'il m'arrivait jusqu'au genoux, des chaussures, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je mis le contact à ma voiture. Certes, j'aurais pu transplaner, ce qui aurais été sans doute été plus rapide (bien que le trajet en voiture n'était pas particulièrement long) mais je n'aimais pas le moyen de voyager des sorciers, qui me donnait toujours des nausées. La bonne vieille voiture moldu m'allait très bien. Ils ont du bon ces non-sorciers!


Les mains enfoncés dans mon manteau (j'ai oublié de préciser que je ne portais que le manteau et rien dessous), je me rapprochai du domicile d'Andrew. Grande inspiration. Je frappai, priant tout les possibles résidents vivants là-haut de faire en sorte qu'il soit réveillé. Mon coeur fit un bond quand il ouvrit. Réveillé à cette heure-ci? Trop bon! J'aurais pu sauter dans les bras de l'auror tellement j'étais contente. mais je préférais calmer mes hardeurs... pour le moment.

▬ « ... Aliena ? Mais qu'est ce que tu fais la ? »

Je lui posai un doigt sur la bouche pour l'inciter à se taire en souriant, ravalant un "bonjour Andrew, ravie de te voir aussi" qui aurait surement cassé l'ambiance de sa scène.. Je remarquais sa peau humide et son pantalon pour seul vêtement. Il venait visiblement de prendre une douche. Tant mieux, la suite serait plus simple.

▬ « Devine un peu pour voir... »

Mais je ne lui laissais même pas le temps de trouver la réponse par lui-même, l'embrassant directement. Son haleine sentait l'alcool et le tabac, ce qui me fit sourire intérieurement. Il avait visiblement passé une nuit active aussi. J'avançai d’avantage dans l'appartement, le faisant reculer par la même occasion, afin de quitter complétement le cadre de la porte. Je relâchai un petit moment mon étreinte pour fermer la porte, aussi naturellement que si j'habitais là, puis je capturais de nouveau les lèvres d'Andrew, mes mains se plaçant dans le bas de son dos. Je les faisais glisser encore plus bas le long de sa peau mouillée, mais leur descente s'arrêta brusquement à la rencontre de quelques choses qui n'aurait pas du être là. Au contact du métal froid, je frissonnai. Je reconnu toute suite l'objet, étant moi-même une habituée des armes à feu. Je sortais le pistolet de sa cachette, et m'éloignant brusquement de l'auror, je levai l'arme entre son visage et le mien, canon pointé vers le haut, parlant d'un ton mi-amusé, mi-moqueur :

▬ « Tu as si peur de moi? »

Je me dégoutais ce soir... C'est vrai, après tout, j'étais resté jusqu'a deux heures du matin devant la télé a picoler et fumer, sans rien faire de constructif... Quelqu'un de sensé aurait appellé des amis, ou aurait fait du sport ou que sais-je encore ? Mais non, moi j'adoptais le principe du "couch potatoe" , celui qui s'étale sur son canapé en bouffant et picolant. Sympa la vie d'auror de 25 ans hein ? J'avais une grande maison, mais tout seul elle était si froide... Enfin, j'étais aussi en pleine déprime, ce qui expliquait beaucoup de choses. Mon apathie, ma flemme, mon alcoolisme passager ... Oui en effet, ça expliquait mon comportement d'associal. J'avais l'impression d'être retourné en adolescence, le ptit gars pas confiant en soi qui se cache derrière les études et un rire faux. Un vrai gosse, a mon âge ... Oui, définitivement, je me dégoute. Il n'empêche que je pouvais toujours arranger ça ! Et de toute façon, je n'avais plus d'alcool a la maison, donc même si je ne trouvais personne au Bar, je pourrais toujours me payer une nouvelle bouteille ! Comment ça "Et demain ? " ? Pensez au présent, bon dieu ! Oui, demain j'aurais une gueule de bois affreuse, mais c'est pas une bouteille de plus qui changeras quoi que ce soit, je suis après tout déjà pas mal alcoolisé donc rien ne m'en empêche ! Zut a la fin, j'en ai marre de suivre ces conventions sociales a la noix, je me saoûle tout seul si je veux ! Bon, c'est vrai que ça avait été dangereux, manquer de se vautrer par terre en se levant du canapé, éviter une chute mortelle dans les escaliers et éviter un mur hostile de la douche, l'alcool est votre meilleur ami, cependant c'est un fourbe ! Cette douche m'avait fait du bien, elle m'avait un petit peu (vraiment un petit peu) éclairé l'esprit. Cependant, toutes mes certitudes s'étaient effondrées quand Aliena s'était pointée a ma porte. C'est vrai quoi, ça faisait super longtemps qu'on s'était pas ... vu, en dehors du boulot.

Je pense que ça mérite une petite explication, non ? Aliena et moi, nous étions collègues, amis et rien de plus ! Enfin... peut être un petit peu plus au regard de notre société. Effectivement, Ali et moi nous couchions ensemble parfois, histoire de passer le temps, et il faut dire que ça ne me déplaisait pas, même si j'étais un grand romantique, le sexe sans attaches, c'est pas mal ! Et il se trouve qu'elle arrivait a point nommé, car la connaissant, elle ne venait pas prendre le thé a deux heures du matin... SHE WANTS THE DICK MAN ! (Lexou, la classe dans l'écriture ) Et chance pour moi, j'avais au moins autant envie de sexe qu'elle. Le sexe récréatif, meilleure divertissement depuis l'invention du Tetris ! Cherchez pas, c'est moldu, bandes d'incultes.

Une fois la raison de sa présence demandée, elle me montra qu'elle avait bien le sexe en tête. Comment ? En me roulant une galoche de tous les diables ! Voila, pas de discussion, pas de blabla inutile, du sexe ! Du sexe ! DU SEXE ! Dieu, ce que j'en avais besoin ! Je répondis presque immédiatement a son baiser tandis qu'elle me faisait reculer dans mon appartement. Je sentais ses mains glacées glisser le long de mon dos en souriant, posant mes mains sur ses fesses puis elle tira mon pistolet de mon jean. Encore une fois, le métal glacé sur la peau, y'avait vraiment mieux comme sensation ! Elle me souriait d'un air moqueur, me demandant.

Tu as si peur de moi ?

Je riais doucement et lui tirais le pistolet des mains, d'un geste vif et précis, puis l'envoyais négligemment sur la table de la cuisine, espérant qu'on aurait le temps de se déplacer au moins vers mon canapé. Je la reluquais en souriant avant de me coller a elle, la plaquant contre mon corps et embrassant sa nuque dégagée. Puis après quelques baisers coquins, je murmurais a son oreille.

La seule chose qui m'inquiète en ce moment, c'est le fait d'avoir a retirer tous tes vêtements, beauté...

Puis je continuais mes baisers dans son cou, remontant a ses lèvres, poussant des soupirs de plaisirs et caressant ses fesses par dessus son manteau. J'avais vraiment envie d'elle, et j'espérais qu'on pourrait zapper la partie discussion assez vite, parce que ces semaines de sevrage commençaient a peser !