musicmp3.ru

Près au lard et ses ruelles. La journée était bien entamée lorsque Wyatt arriva à près au lard. Logiquement il aurait mieux valu qu’il ne sorte pas étant donné la soif qui le rongeait mais sur un coup de tête il était parti, avait traversé le château emprunter la route caillouteuse du chemin qui menait à pré au lard. Il était dans un de ses moments incontrôlable. A cause d’une simple blessure d’un élève qu’il ne connaissait même pas. Il ne contrôlait plus rien. Il était redevenu le vampire de ses premiers jours. Cruel et assassin.

Une seule obsession, le sang. Il commençait à faire sombre dehors mais Wyatt aimait la tombé du jour, il s’y sentait plus à l’aise. Il arriva dans une petit ruelle ou une fille marchait, il entendait ses talons claquer sur le sol. Wyatt se retrouva en quelques secondes devant elle. Un seul regard suffit pour savoir ce qu’il allait faire.
« Il n’est pas très prudent de promener seul la nuit. » Il lui sourit, et elle aussi ne sachant pas qui il était elle imaginait qu’il n’était qu’un dragueur de plus. « A qui le dites vous …je ne suis malheureusement pas libre ce soir, j’ai un emploi du temps chargé … » dit-elle. Wyatt sourit à nouveau s’approchant d’elle, il posa sa main sur le cou de la jeune femme. Elle avait peut être vingt ans, tout au plus. Elle semblait ne pas avoir peur pourtant elle aurait-du. Wyatt s’approcha et murmura. « Ce n’était pas une proposition … » Il voyait nettement que la jeune fille commençait à avoir peur. « Vous n’allez rien sentir, mes dents vont se planter dans votre cou, d’où je sens déjà le sang couler le long de vos veines, se ne sera pas douloureux … Une seconde … »Wyatt planta ses dents dans le cou de la jeune femme, il la vida de son sang. Elle tomba sur le sol morte.

Le rouge et or, resta un moment interdit. Il avait eu ce qu’il voulait. Il ne savait plus si c’était bien ou mal. Tout ce qu’il voulait c’était du sang …

Wyatt se réveilla en sursaut. Un rêve ce n’était qu’un rêve … ou plutôt un cauchemar, son cauchemar. La nuit allait bientôt tomber, il s’était endormi un peu plus tôt dans l’après midi, n’ayant rien à faire un jour comme celui-ci. Il y avait en effet une sorti à pré au lard mais n’avait pas voulu y aller puis finalement alors que la nuit tombait il avait bien envie d’aller se remonter le moral en allant boire un bon whisky pur feu ou une bonne bière au beurre. Il sorti de la salle commune presque vide. Tout le monde était à pré au lard. Il traversa le chemin caillouteux qui menait à la ville.

Tout était comme dans son rêve, c’était étrange. Wyatt c’était nourrit la veille, il avait peut être besoin de se nourrir plus longtemps. Il détestait cette sensation. Wyatt arriva dans la petite ruelle derrière les trois balais ou une jeune fille sortait. Ses talons claquaient sur le sol. La jeune fille, pou plutôt jeune femme cassa un de ses talons en trébuchant sur un caillou. Wyatt l’entendit jurer, elle avait du se faire mal, il alla la rejoindre. « Tout va bien ? » lui demanda-t-il. « S’aurait pu être pire, ce n’est qu’une égratignure … »Elle lui sourit montrant sa blessure à sa main qui s’était posé dans des morceaux de verres qui trainaient là. Wyatt regarda le sang couler le long de la main de la jeune femme. Pas exactement la même que son rêve, juste le même âge. Wyatt se força à penser à autre chose qu’au sang pourtant il était là devant lui, il ne voulait plus tuer et allait devoir faire un gros effort pour résister à l’envie de planter ses dents dans le cou de cette jeune femme. « Partez … » Lui dit-il simplement. Elle le regarda sans comprendre ce qui arrivait. Wyatt sentait son visage comme se durcir, ses yeux devait transformer, ses pupilles rouge sang. Il cria. « Partez ou je pourrais bien vous tuer ! » La jeune femme se leva et courut hors de la ruelle. Wyatt se releva, il venait d’éviter le pire …

Alors que notre jeune vampire se remettait de ses émotions, il entendit un frottement de bois contre un fil, il ne vit que trop tard la flèche de bois qui lui transperça l’épaule. Chasseur de vampire ou autre il ne l’avait pas venu venir. Il chercha en vain son agresseur mais ne le trouva pas. Wyatt avait crier en sentant la flèche de bois se planter dans son épaule. Le bois une des armes mortelles pour un vampire … Il eut le temps de reculer contre le mur. La flèche n’était pas épaisse. Il réussit à la retirer et la cassa en deux. Sa blessure cicatrisait déjà, ses mains étaient pleines de sang, il faudrait qu’il trouve en endroit ou se rincer. Il n’entendit pas la deuxième flèche, plus grosse cette fois, elle se planta au même endroit, une fois encore la douleur fut tellement grande qu’il cria encore mais à cette heure ci il n’y avait pas grand monde qui pourrait l’entendre. Cette fois il n’arriva pas à enlever la flèche, il n’avait pas assez de force. Quelqu’un ne voulait pas de lui ici. C’était ainsi. Wyatt savait qu’il n’en avait plus pour longtemps, il n’y avait personne pour l’aider. Ce serait un miracle si quelqu’un passait par là. Wyatt se laissa glisser sur le sol. Il avait fait tomber une bague qu’il portait depuis des années. Elle signifiait tant de chose pour lui, sa vie d’avant son humanité. Il tenta de la récupérer mais il n’y parvint pas, son bras resta étendu devant lui à quelques centimètres de la bague. Il était étendu face contre terre, et étrangement il avait peur de mourir, lui qui avait commencé à s’habitué à être vampire, voilà qu’on le punissait. Il pensa à tout ce qu’il avait loupé dans sa vie, au moins il savait ses amis en sécurité, loin de lui. Il aurait voulu malgré tout qu’on vienne l’aider mais personne ne savait qu’il était là alors il aurait fallut un miracle pour que quelqu’un vienne.

Il y a de ses matins où on ouvre les yeux et que l’on comprend aussitôt que la journée ne sera pas comme les autres, que la journée sera étrange et pleine de surprises. C’est justement le sentiment que j’ai ressentie en ouvrant les yeux, ce matin, le sentiment que j’allais faire une découverte capitale qui changerait probablement le cours de ma vie… enfin, je suis peut-être un peu radicale comme ça, mais c’était le sentiment que j’avais ressentie lorsque mes yeux s’était ouvert sur cette journée. Étrangement, je me sentais bien, mais je ressentais quelque chose de bizarre en moi, quelque chose que je n’aurais pas arrivé à expliquer malgré toutes les questions qu’on aurait pu me poser. Ça ressemblait étrangement à un bourdonnement, à l’intérieur de moi, comme un chatouillis qui me prévenait que je n’allais pas tarder à vivre quelque chose de fort.

Mon petit déjeuner se passa comme à tous les matins, mais pour la première fois depuis mon arrivée à Poudlard j’étais la plus silencieuse à ma table, alors que j’avais toujours mon mot à dire dans la conversation. Je me contentais seulement de hocher la tête et de la secouer au moment propice, préférant largement me perdre dans la contemplation de mes céréales. Même les couleurs éclatantes qui flottaient dans le lait n’arrivaient pas à me sortir de l’état étrange dans lequel je me sentais depuis le matin. Je poussais un soupir, repoussant le bol un peu plus loin de moi. Il avait un goût bizarre, bien que se soit les même que je prenais à l’accoutumer… peut-être parce qu’elle ne me tentait pas aujourd’hui et que la seule chose que je voulais vraiment, c’était quitter les murs de mon école pour sortir dehors. J’étais appelée à l’extérieur, pas ici.

Mes pieds me menèrent automatiquement à la grille qui devait me mener à Pré-au-lard. Je la regardais fixement, sans comprendre pourquoi elle me fascinait autant aujourd’hui, alors que je la dépassais sans vraiment y prêter attention, les autres jours. Je savais que je devais m’y rendre, mais je ne savais pas pourquoi et ce sentiment que quelque chose commençait à devenir urgent commencer vraiment à me faire peur. Sans vraiment le comprendre, je me mis à courir, sans savoir où j’allais, comme si mon corps était posséder. Mes pieds commencèrent à ralentir lorsque je vis une ruelle, perdu dans les rues du village préféré des élèves de Poudlard. J’y entrais doucement, remarquant une masse inerte au loin. J’avais vraiment peur, maintenant et je refusais d’aller plus loin, bien que cette masse me semblait familière. Prenant mon courage à deux mains, je m’approchais et remarquait qu’il s’agissait de Wyatt. Aussitôt, mon cœur se serre et je me jetais à ses côtés.

"Wyatt !"

Je remarquais à peine la flèche immense qui barrait son dos. Quand je la remarquais, je poussais un cri tout en tentant de l’enlever. Regrettant aussitôt ce que j’allais faire, je sortis ma baguette. Je lui lançai un petit regard, le suppliant de me pardonner avant de tirer un bon coup. Elle céda enfin et, dans l’élan, je basculais sur le dos. Je me relevais rapidement pour revenir à ses côtés, prenant son visage entre mes mains, l'obligeant à me regarder :

"Dis moi que tu va bien... je t'en supplie !"

*Wyatt* Une voix, un espoir de ne pas mourir définitivement. Wyatt n’avait pas la force de relever la tête vers cette voix, il l’aurait reconnu entre milles, Autumn Stevens, la petite amie d’Alexander Bright. La fille qu’il trouvait trop craquante, elle était là. Elle allait donc découvrir la vérité. Wyatt n’en était pas mécontent après tout son petit ami savait aussi … Une fois qu’Autumn eut enlevé la flèche de son épaule la blessure se referma d’elle-même laissant pour seul existence le sang qui commençait déjà à sécher. Wyatt eu l’impression de respirer à nouveaux. Il sentit qu’elle lui prenait le visage entre ses douces mains. Le jeune homme reprenait déjà des forces, lentement mais surement. « Dis moi que tu va bien, je t’en supplie. » Instinctivement Wyatt porta ses mains à l’endroit de la blessure. Jamais on n’aurait pu deviner qu’il avait été blessé cinq seconde auparavant. Il n’y avait déjà plus de trace mis à par la tache de sang sur sa chemise.

« Oui je vais bien, grâce à toi. »

Wyatt se doutait qu’Autumn devrais trouver ça très étrange qu’il se remette très vite. Le rouge et or décida donc de lui faire montrer qu’il n’avait rien pour la rassurer car elle semblait vraiment inquiète. Il ouvrit les boutons de sa chemise et lui fit montrer son épaule, la ou quelqu’un seconde plutôt avait été planté une flèche la peau était lisse et sans aucune cicatrice.

« Tu vois, je n’ai rien. »

Il se voulait rassurant et pourtant il savait que ce n’était pas normal de guérir si vite mais il voulait qu’elle lui demande il répondrait à toutes ses questions parce que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour qu’elle comprenne. Il ne voulait qu’elle ai peur, mais c’était peu rater et trop tard pour y penser.

S’il y avait bien une chose que je n’aimais pas, c’était lorsque je voyais une personne souffrir devant moi. Bien entendu, c’était encore plus difficile lorsque cette personne était chère à mon cœur… comme l’était Wyatt ! Je venais tout juste de retirer une énorme flèche qui barrait son dos et qui devait le faire si souffrir. Je devrais retenir les larmes qui menaçaient de vouloir couler contre les joues à la simple idée que j’allais peut-être perdre Wyatt, alors que je l’aimais tellement. Ce n’était pas le même amour que lorsqu’on voit une personne et qu’on attend de passer notre vie avec elle, mais c’était tout de même quelque chose de très fort, une attirance que je ne pouvais tout simplement pas contrôler. Je ne voulais pas le perdre et c’est pour cette raison que je fus surprise d’entendre sa voix me dire qu’il allait très bien, et tout ça grâce à moi. Il avait porté une main à sa blessure et je pensai aussitôt à toute les infections que l’on pouvait attraper en touchant une plaie ouverte, parce qu’avec cette arme, il ne pouvait qu’avoir une plaie béante dans le dos. Je retins donc sa main et fut surprise par la fraicheur de ses mains.

"Ne touche à rien… il ne faut pas infecter la..."

C’est à ce moment que le plus improbable arriva. Wyatt souleva sa chemise pour me montrer ce qui aurait dut abriter une plaie dégoûtante. J’avais fermée les yeux pour ne rien voir, mais la surprise me prit de cours en remarquant qu’il n’y avait strictement rien dans son dos. Je me levai vivement et avançai en tremblant légèrement dans sa direction, juste pour en être vraiment certaine, pour le voir de mes propres yeux. Seulement, il n’y avait plus rien qui prouvait qu’il aurait pu mourir quelques instants plus tôt si je n’étais pas arriver à son aideJe le regardai alors un moment, incapable de dire la moindre chose, ne sachant pas comment on pouvait guérir aussi vite. Et si Wyatt avait développé un pouvoir quelconque ? Était-il une créature spéciale ? Non… impossible, puisqu’il ressemblait vraiment à une personne tout à fait normal ! Je secouai la tête, refusant de croire à la réalité qui se dessinait sous mes yeux.
"Où est la blessure ? Wyatt… pourquoi tu n’as plus rien ? RÉPOND !"

Vraiment, je commençai à flipper, je commençais à me sentir insécurisé et je détestais cette sensation qui me happait. De plus, mon ami n’avait certainement pas réussi à se blesser lui-même, ce qui laissait planer le doute qu’une personne se trouvait dans les parages et qu’elle ne nous voulait certainement pas du bien ! Le simple fait d’y penser et je me sens observer. Je déposai mon regard sur mon ami avant de commencer à reculer, comme si je voulais m’éloigner de lui, comme si j’en avais peur. Peut-être que c’était véritablement le cas, après tout…

Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que ce moment allait être décisif. Je voyais dans les yeux d’Autumn de l’incompréhension et même de la peur. Je m’en voulais qu’elle le découvre comme ça, je ne pouvais pas changer ce que j’étais et pourtant j’aurais aimé. Voir la peur sur son visage me faisait mal. Plus mal que si on m’aurait planté un pieu dans le cœur. C’était une sensation insupportable. Je détestais ces moments-là. Ou tu bascule ou tout et tout à coup si diffèrent. Je ressentais la peur dans sa voix. Je comprenais qu’elle réagissait ainsi mais j’aurais tant aimé que tout ça se passe autrement. Elle voulait savoir. Je ne lui mentirais pas. Je ne pouvais pas lui mentir. Je ne pouvais plus et je n’en avais plus l’envie.

« Je vais t’expliquer mais s’il te plait n’ai pas peur de moi, je ne te ferais jamais de mal, jamais. »Je réfléchissais à la façon de lui dire, je ne devais pas tourner midi à quatorze heures. Il fallait qu’elle comprenne tout de suite et que ce soit moins terrible que ça en ai l’air, mais c’était impossible ça. Le mot vampire pouvait faire bien des réactions, pour le petit ami d’Autumn s’avait été simple, mais pour elle ? Ce serait peut-être diffèrent. Je pris mon courage à deux mains et lui dit d’une voix calme.
« Je suis un vampire. »
Je ne pouvais pas être plus clair, j’espérais qu’elle me croirait. En même temps difficile de ne pas y croire. Je ne pouvais qu’être une créature de la nuit pour guérir aussi vite ou d’autre créatures après tout peut être qu’il n’y avait pas que vampires et loups garou j’en étais même sur.

Habituellement, j'arrivais à garder mon calme, peu importe la situation. J'avais très suivant réussit à me mettre dans le pétrin pour un petit quelque chose et à m'en sortir en gardant la tête froide, le sourire aux lèvres pour ne pas montrer qu'à l'intérieur, c'était la panique totale. Cependant, pour une raison qui m'échappait, j'étais tout à fait horrifié et incapable de me contrôler face à la situation que j'étais entrain de vivre en compagnie de Wyatt. Je vivais dans le monde de la magie depuis mon enfance et j'en connaissais pratiquement toute les ficelles. J'avais connu la magie de la Bulgarie comme celle de l'Angleterre... mais je n'avais encore jamais entendu parlé d'une personne qui avait le pouvoir le talent de se soigner elle-même, de passer d'un état proche de la mort à celui de courir le marathon mondial en si peu de temps. De plus, mon ami avait réussit à me mettre complètement en panique en me disant, justement, de ne pas avoir peur et qu'il ne ferait jamais de mal. Je devais lui promettre quelque chose qui, malheureusement, était déjà entrain de se produire :

"Je...désolé, mais j'ai déjà horriblement peur... mais je te promets au moins de me retenir de crier à l'aide..."

C'est à ce moment qu'il me dit des mots, des mots qui me paraissait pourtant si irréels. Un vampire ? Dans notre belle école qu'était Poudlard ? Était-ce possible ? Qui était au courant ? Pourtant, aussitôt, je me mis à respirer beaucoup mieux, à me sentir beaucoup mieux et mes yeux s'attendrirent. Comment pourrais-je avoir peur de lui ? Je savais pertinemment qu'il ne me ferait jamais de mal et, pour le lui montrer, je me mis à lui sourire chaleureusement.

"Oh... Wyatt ! Tu aurais pu me le dire avant ! J'étais folle d'inquiétude à ton sujet ! Tu aurais dut savoir que je ne porterais jamais de jugement sur toi !"

Et, dans un élan de tendresse, de le prit dans mes bras.

"Je te promet au moi de me retenir de ne pas crier à l'aide". C'était déjà un début. Mais décevant pour moi. Je savais bien que beaucoup de monde ne pensait pas aux vampires, il y a en pour dire très peu en Angletterre ou si il y en nous ne nous exposons pas. Beaucoup encore avait peur des vampires, les créatures de la nuit comme on dit ou encore des buveur de sang. Expression en soit totalement justifier sauf pour la première peut être. La lumière ne me faisait pas plus de mal que l'ail, bon je la supporte un peu moin bien et préférer l'ombre au soleil mais je ne brûle pas au soleil du moins j'essaye de ne pas tenter l'expérience. Quan a la nuit il était clair que j'aimais aprticulièrement me balader sous le clair de lune et que je m'y sentais mieux, comme moins opprrérssé. Là n'étais pas la question, je venais d'avouer a Autumn ma condition de vampire et je fus surpris qu'elle le prenne aussi "bien". Je mettais attendu à un regard méfiant et craintif ou même à une fuite mais rien de tout cela ne fut, au lieu de ça elle me dit que j'aurais du savoir qu'elle ne porterais pas de jugement sur moi, mais coment aurais-je pu le deviné ? Je la connaissais à peine. Je lui souris malgré tout.

- Je ne te connais pas encore assez bien pour savoir ce que tu penses,

Le geste qui suivi me surpris également, mais fut loin d'être désagréable, elle me prit dans ses bras. Si au début ce fut une épreuve au fur et a mesure j'en fus ravi. Je savais que ce geste signifiait plus de chose pour moi que pour elle mais je m'en fichais là j'étais bien, rassuré et entre de bonne main si je puis me permettre. Je finsi tout de même par rompre cette étreinte parce que l'envide de boire du sang était à nouveau là, cette envie inséssente qui me pourrissait l'existance. Et puis je pensais à Alexander, il m'en voudrait si jamais il me voyait dans les bras de sa petite amie. Je n'ai jamais été du genre a piqué les copines des autres et ce n'est pas aujourd'hui que je commencerai même si j'avoue que je craquais complètement pour

Dans la vie, il y a des choses que l'on n'arrive pas à prévoir. Présentement, malgré le fait que je laissais paraître que tout allait bien, une peur immense commençait à monter en moi. Et que m'arriverait-il si Wyatt décidait de se nourrir devant moi... de se nourrir sur moi ? Je ne connaissais pas assez le monde des vampires et des créatures fantastiques pour me défendre comme il le fallait, ce qui faisait donc de moi une proie facile pour un véritable prédateur. Bien que je ressentais une forte attirance envers lui et que je sentais que quelque chose de fort pouvait se construire entre nous, une grande amitié, je ne pouvais tout simplement pas m'empêcher de l'imaginer entrain de planter ses crocs dans ma chair ou dans celle d'une personne qui était chère à mes yeux. Pouvait-il s'en prendre à Alice ? Blanche ? Tant de gens qui... mais je m'égarais ! L'état de choc me faisait complètement déliré. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais seule avec lui et jamais je n'en avais souffert. La peur commença alors à diminuer en moi, se transformant en un amour inconditionnel pour cet être qui venait de braver tous ses démons pour m'avouer la vérités.

Alors que je le prenais dans mes bras, il se libéra et je compris que j'étais peut-être aller trop loin. Pour moi, c'était un signe de notre amitié, que je venais de conclure une entente avec lui, que je venais de lui prouver que je garderais son secret à jamais. L'on pourrait me torturer, me menacer de mort, jamais je ne dénoncerais Wyatt. Je ressentais quelque chose de fort pour lui, bien qu'Alexander ne quittait jamais mon esprit. Personne ne pourrait jamais le remplacer à mes yeux, mais je ne pourrais jamais non plus oublier ce qui me reliait à mon vampire. Alors qu'il me regardait... d'une façon que je ne pouvais même pas expliquer, je me décidais à lui sourire, pour lui montrer que tout allait bien et que tout irait bien pour la suite. Je m'approchais tout de même un peu de lui et tentait une approche, maintenant que je le savais fragile :

"Comme nous sommes tout les deux ici... on pourrait passé l'après-midi ensemble ! Qu'est-ce que tu en dis ?"

Je ne pouvais savoir ce que pensait réelement Autumn. Bien sur elle semblait prendre la nouvelle plutôt bien mais peut être qu'au fond elle vait peur de moi et qu'elle n'osait pas me le dire. Je me demandais si j'avais bien fait de lui dire. Si je la mettais en danger? Le fait de lui avoir dit impliquait qu'elle garde mon secret. Je ne tenais pas à ce qu'il lui arrive quelque chose parce que je tenais beaucoup à elle même si je ne la connaissais pas beaucoup.

Elle me proposa de passer l'après midi ensemble et je lui souris. L'idée me plaisait bien. Une après midi avec une amie, je ressemblerais pour un temps à mr tout le monde même si je savaos qu'au fond je savais que je n'étais pas comme tout le monde. Il m'était difficile d'admettre que je n'étais pas pareil, j'en souffrais plus ou moins et m'habituais parce que je n'avais pas le choix, ou si j'avais le choix de mourir définitivement mais ce choix là je le refusais, quelque part on m'avait donner une seconde chance, autant la saisir.
"Avec plaisir Autumn, tu es sûre que ça ne t'embette pas que se soit moi?"

J'avais peur qu'elle me le propose juste parce qu'elle venait de découvrir ce que j'étais et pas parce qu'elle en avait envie autrement dit par pitié. Je ne pouvais concevoir qu'on me prenne en pitié je n'étais pas non plus le plus horrible de tous les monstres. J'étais juste un vampire. Certes ça voulait dire beaucoup de choses. Je n'avais pas voulu en être un et même si je n'aimais pas ma condition je n'étais pas à pleindre. D'autres avaient eu beaucoup moins de chance que moi.

" Ou voudrais-tu aller?"

Je connaissais aussi bien les lieux que tous les élèves de septième année. J'avais aussi eu ma période ou je me rendais à pré au lard tous les week end parce qu'il ne se passait rien d'intérréssant à Poudlard. J'avais fait toutes les boutique et même la tête de sanglier pas très recommander. Tout le monde y avait déjà été ne serait-ce que pour voir si ce qu'on disait était vrai. Je souris à ma camarade espèrant qu'elle me fasse montrer ses endroits préférer.

Une fois le choc passé, je me suis mise à repensé à tous les moments que j’avais passée en compagnie de Wyatt. Plus j’y pensais et plus je tentais de trouver un geste, une parole ou, même, une pensée qui aurait pu me faire comprendre à l’avance que mon ami n’était pas totalement humain. Pourtant, une chose aussi grandiose, aussi rare devait sans aucun doute être facile à deviner ! Notre première rencontre, je m’en souvenais si bien… je descendais un escalier capricieux pour me rendre dans ma salle commune et il s’était retrouvé devant moi. J’étais entrée de plein fouet en collision avec lui et il m’avait rattrapé de justesse pour ne pas que je me retrouve les quatre fers en l’air. À ce moment là… sa peau avait-elle été froide ? Je n’arrivais pas à m’en souvenir, tout simplement parce que j’étais tombé sous le charme ravageur de ce Gryffondor. Il était tellement charmant, polie et mignon que j’en avais oublié tous les autres détails. Est-ce que c’était ça ? Justement ? Son attrait vampirique ? Et si j’avais ressentie une forte attirance pour lui, malgré ma relation durable avec Alexander, simplement parce qu’il n’était pas aussi humain que je l’étais moi-même ?

Les paroles de Wyatt me brisèrent le cœur, non pas parce qu’elles étaient blessantes, mais parce qu’elle venait me toucher, personnellement. Le pauvre me demandait si j’étais certaine de vouloir passer la journée avec lui et pas avec une autre personne. Mon regard devait en dire loin sur la façon dont je me sentais après cette question. Peut-être qu’il n’était pas un humain, oui, mais il le fallait tout de même pas oublier que je connaissais la personne qu’il était et que j’avais appris à aimer cette personne tel quel l’était. Ce n’était pas le fait qu’il était un vampire qui changerait ma façon de penser… et c’était mal me connaître que de croire que je pourrais être ainsi. J’aimais toutes les personnes que je connaissais d’un amour sincère et j’avais été élevée dans l’optique de ne jamais faire la moindre chose qui puisse blesser une autre personne. Toujours dans cette optique : Comment pourrais-je refuser l’amitié d’une personne qui le méritait, pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas vraiment un humain ? En effet, il n’y avait pas vraiment de raison !

"Comment peux-tu croire que je voudrais passée ma journée avec quelqu’un d’autre ? Je viens tout de même de te sauver la vie ! Si je ne t’appréciais pas à ta juste valeur, je préfèrerais largement que l’on me kidnappe et que l’on me jette, ligoté, dans le lac de Poudlard pour servir de nourriture au calmar géant. Non, écoute ! Je t’adore et je t’aime comme tu es, vampire ou goule ou autre. Lorsque j’offre mon amitié, c’est pour la vie et… jamais je ne romps une promesse."

Je lui offrais mon sourire réconfortant. Je voulais qu’il me comprenne et je voulais qu’il sache que je serais toujours là pour lui venir en aide si quelque chose devait lui arriver. Je m’approchais un peu de lui et lui tendait la main, comme si je l’invitais à me suivre. Après tout, nous allions passés la journée ensemble, nous amuser, comme le ferait deux bon amis, parce que c’était ce que nous étions, malgré nos différences.

Wyatt accepta finalement de passer un moment avec moi. Je lui montrai donc mon enthousiasme en sautillant sur place et en tapant dans mes mains. Je voulais le faire sourire, lui faire oublier les moments d’incertitudes qu’il avait ressentit vis-à-vis de moi. Je me mis alors à passer aux endroits que j’appréciais tout particulièrement à Pré-au-lard et rien ne me venait vraiment à l’esprit. Comment pouvais-je ne pas avoir d’endroit préféré dans ce monde magnifique ? A moins que, justement, j’ai trop d’endroit à visiter en sa compagnie. Je me retournais vers lui, un large sourire sur les lèvres :

"Et si on commençait par une bonne bièraubeurre ?"

Wyatt songea qu'Autumn aurai pu prendre la nouvelle bien plus mal que ça. Il était plutôt content qu'elle ne veuille en rien changer leur amitié. Il était souvent difficile pour lui de garder des contacts réels avec ceux qu'il connaissait. La soif était toujours là. Elle l'appelait souvent et refusait juste de voir ce qu'il était vraiment. Ce n'était pas l'option qu'il avait voulu pour lui d'être éternel. Loin de là et pourtant il s'habituait. Difficilement peut être ,mais sûrement. Ce n'était pas la première fois qu'il parlait à une personne comme Autumun. Ça lui rappelait ce qu'il avait perdu par le passé et il refusait de faire les mêmes erreurs. Les paroles de la gryffondor rassurèrent Wyatt. Il était vraiment ravi qu'elle pense qu'il en valait la peine.

«Merci. De me faire confiance. C'est quelque chose que je n'oublierais pas. »

Il lui sourit et voyant qu'elle lui tendait la main, il la serra dans la sienne. La main d'Autumn était douce, réconfortante. Wyatt était heureux d'avoir rencontré Autumn. Elle était si naturelle. Si … Humaine. Il savait qu'il avait en lui encore beaucoup d'humanité. Ce n'était pas en cinquante ans que l'on supprime certains sentiments. Elle lui proposa une bièrreaubeurre. Il ne lui avoua pas de suite qu'il n'était depuis longtemps plus à cette boisson. Généralement il préférait les alcools plus fort qui avait l'avantage de lui faire oublier pendant quelques heures la soif de sang. Il suivit pourtant la jolie rouge et or. Il était curieux d'en connaître un peu plus sur cette demoiselle. Il connaissait les rues du village pour y avoir traîner plusieurs fois lorsqu'il était encore humain. Il y était revenu quelques fois et parfois y avait croiser des élèves du château qu'il n'avait pas forcément apprit à connaître. Cela dépendait souvent de qui. Il lui était arrivé de faire la cour à des filles et de finir la soirée avec. Rarement, une seule fois en fait. Il faillit perdre tout contrôle cette nuit là. Il avait été surpris de recroiser cette élève en arrivant ici. Elle s'était même souvenue de lui.

«Va pour la bièrreaubeurre. Peut être me diras-tu pourquoi tu étais toute seule. Tu n'étais pas avec Alexander ? »

Il se trouvait peut être un peu indiscret. Pourtant il ne voulait pas s'interposer entre ces deux là. Ce n'était pas à lui de choisir. Et puis, il n'était pas revenu dans le but d'avoir une petite amie, ni même de crée des conflits. Si ça devrait arriver cela arriverait sans doute et il ne renoncerait pas même si les choses risquaient fortement d'être compliqué vu sa condition de vampire.