"Je suis enceinte"
Depuis qu'Alice avait prononcé ces mots, je l'avais sans cesse en tête. Le monde semblait s'être accélérer et tout était devenu rose, brillant et éclatant autour de moi. J'étais... heureux. Non, même pas. C'était encore trop faible pour exprimer à quel point j'étais heureux. J'avais l'impression qu'on m'avait reboosté. J'avais l'impression de découvrir un nouveau, une nouvelle vie. En fait, la sensation que je ressentais était juste indescriptible. J'avais l'impression que mon coeur battait tellement de joie qu'il allait exploser dans ma poitrine. Rien au monde, non, absolument rien au monde ne pourrait détruire l'humeur qui s'était emparée de moi. Le bonheur que je ressentais, la joie qui s'emparait de moi.
J'avais la sensation de voler, d'être sur un nuage. Moi... qui allait être père. Moi... être père. Papa. Moi. Thomas William Croft. Père.

Je riais à cette pensée. Riais de joie, parce que ces mots semblaient être vraiment trop magnifique. Moi, j'allais être papa, c'était tout juste un bonheur. Et j'étais si heureux que je ne pouvais m'empêcher de le répéter plusieurs fois dans ma tête, histoire de réaliser ce qu'il m'arrivait. J'allais être père! Nom de dieu! Et encore... et encore..
Je ne m'en rendais pas tout à fait compte. J'avais l'impression de rêver, en fait. Que j'allais me réveiller dans quelques minutes et que j'irais voir à Alice en lui disant : "devine quoi, j'ai rêvé cette nuit que tu m'annonçai que tu attendais un enfant." Nous rirons tous les deux, tellement ce serait drôle.
Mais c'était vrai.

Je courrais dans les couloirs, fou de joie. Les élèves, fantômes et professeurs qui passaient sur mon chemin se retournaient tous en me voyant passer comme une fusée. Sans savoir comment, je trouvai le don de slalomer entre les élèves sans que je ne les bouscules. Ma direction principale = la bibliothèque. Je voulais l'annoncer à Kate, car je ne pouvais pas faire partager ma joie à quelqu'un. Et il fallait absolument, mais absolument que j'en parle à quelqu'un. Kate était la seule personne au courant de ma liaison avec Alice Lucy Casablancas, ce pourquoi je l'avais choisie elle. Et Kate était ma meilleure amie, la personne en qui je faisais le plus confiance au monde. Donc, ce serait à elle que j'en parlerais.

Je montai jusqu'à la bibliothèque sans même être fatigué. C'était exactement comme si j'avais bu dix cafés à la suite. J'étais encore habillé de mon tablier terreux car j'étais sortis de la serre sans même prendre le temps de le retirer. J'entrai d'un seul coup dans la bibliothèque et mon regard cherchait ma meilleure amie, en souhaitant que je l'aperçoive le plus rapidement possible. Si j'avais pu, je serais rentré, j'aurais claqué la porte et j'aurais hurlé dans toute la bibliothèque : JE VAIS ÊTRE PAPA!
Mais compte tenu des circonstance, il m'avait fallu un gros effort pour ne pas le faire. Alors je la cherchais dans tous les rayons de la bibliothèque et je l'aperçus en train de ranger des livres dans l'un d'eux.
Je fonçai alors sur elle, la prit par les épaules et lui déposa un énoooooooooooooooooooooooorme baiser sur le front, un grand et très long. Pusi je lui en fit plusieurs après avant que je prenne ses joues dans mes mains en respirant comme un demeuré.

"Kate, Kate, il faut absolument que je te parle! Il le faut!"
dis-je tout content, un sourire jusqu'aux oreilles.
"C'est très important et je crois que je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps!"

Ce matin était un beau jour d'hiver qui commençait. La journée promettait d'être belle. Si belle que j'aurais presque fermé la bibliothèque pour cause de vacances en avance. Je me ravisais pourtant parce que j'avais encore beaucoup de choses à faire et les élèves qui voudrait passer un peu de temps dans la bibliothèque seraient déçus que se soit fermer. Je pensais donc à eux avant de penser à moi. Je sortis de mon lit et partis prendre une douche. Les appartements de Poudlard étaient bien confortable et fonctionnels. J'avais tout ce dont j'avais besoin. Après la douche je me préparais pour la journée. Jupe légerement plissé collant opaque et chemisier blanc tenue stricte qui me donnait un petit aire tout de même feminin. Je sortis de mon petit chez moi et me dirigea vers la grande salle. J'empruntais un passage secret et arrivais dans le hall d'entrée. Je marchais jusqu'a la grande salle déjeuna avec quelques collégue puis rejoins ma bibliothèque.

La matinée fus agréable les élèves étaient joyeux et de bonne humeur, sans doute à cause des vacances qui approchaient. Cela me donnait de la bonne humeur. J'aimais les voir tout sourire. Il agréable de penser aux vacances qui approchaient même si j'étais seule encore une fois pour noël. Un serpentard me dragua quelques peu, je me retins de rougir car même si on m'avais déjà draguée venant d'un élève c'était assez surprenant. De toute manière je n'étais pas du tout attirée par les plus jeunes. Sur qu'il était mignon mais je ne pouvais pas m'y résoudre. Thomas l'avait pourtant fait. Thomas, Thomas mon meilleur ami sortait avec une élève. Il me l'avait avoué il y a quelques semaines. Je ne m'en remettais toujours pas. Certes j'étais heureuse qu'il est trouvé sa perle rare mais je me demandais ce qu'il allait se passer si quelqu'un decouvrait quoi que se soit. Les temps avaiaent évolué certes peut être qu'aujourd'hui ce serait moins étrange que dans le temps.

Justement en parlant du loup. J'entendis la voix de Thomas juste derrière moi. Je faillis sursauter tant il m'avait surprise. Il avait l'air en pleine forme. Mieux que la dernière fois qu'il était venu. Ce soir là n'avait pas été le meilleur pour lui. J'espèrais ne plus jamais le revoir dans cet état. Il m'annonça qu'il avait quelque chose à me dire. Il avait l'air si excité. Mon regard se posa sur lui et je fus moins ravi par sa tenue. Il était entrain de me mettre plein de terre dans ma bibliothèque. Sacrilège.

"Eh bien dis moi, ce qu'il y a mais s'il te plait evite de m'en mettre partout"

Jovial.
J'étais juste l'homme le plus heureux que la Terre n'ait jamais eue. J'avais l'impression que personne ne pouvait être aussi heureux que je l'étais tellement c'était fort. Jamais une seule fois dans ma vie, je n'avais connue un si grand bonheur. Un petit bébé. J'allais avoir un bébé! Un enfant! Un garçon ou une fille... que moi j'avais fait. Moi, moi père!
Je n'avais fait encore aucun plan, aucune organisation concernant ma future vie de parent mais je savais que dès ce soir, j'allais m'inventer toute sortes de films concernant cela. Ou peut être avec Kate, en lui parlant de ce qu'il m'arrivait...
D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, je ne savais pas encore comment allait elle réagir à la nouvelle... si elle allait partager ma joie ou si elle allait s'écarter loin de moi. D'ailleurs, je ne savais pas encore comment elle prenait ma relation avec Alice, en bon ou en mauvais. En tout cas, elle ne m'en avait pas parlé. Sauf que son silence me faisait douter : étais ce quelque chose de bon ou bien quelque chose de mauvais?

Mais pour le moment, j'étais trop heureux pour m'en soucier.
J'avais monté jusqu'à la bibliothèque, le cœur battant de joie et j'avais cherché Kate un peu partout. Ne la trouvant pas, je m'étais mis à la chercher dans les rayons et ce fut dans l'un d'eux que je la trouvai. Je l'avais serrée très fort dans mes bras tellement j'étais content et je lui avais soufflé que j'avais eu quelque chose à lui dire, de très important et que je n'allais pas tarder à le lui dire tellement j'étais heureux.
Elle me répondit alors de le lui dire mais d'éviter de lui en mettre partout. Je ne savais pas de quoi elle parlait mais je m'en moquai. Je vis pas loin une porte et je l'entrainai.

"Alohomora"
Murmurai-je en ouvrant la porte verrouillée qui donnait accès... aux archives de la bibliothèque, visiblement, là où on retassai tous les vieux bouquins et parchemins. Je refermai la porte avait avoir entrainée Kate et j'allumai un Lumos avec ma baguette. Là au moins, j'étais sur d'être seul avec elle.

"Kate, tiens toi bien d'accord..."
Je pris quelques inspiration, le sourire jusqu'au oreilles. Enfin, je repris ses joues dans les mains et puis le lui annonçai :
"Kate.. je vais être père! Je vais être papa! Moi, Thomas William Croft! je vais être... papa!"
lui dis-je comme si c'était la chose la plus formidable au monde, ce qui était d'ailleurs le cas, du moins, à mes yeux. Je me mis alors à rire, d'un rire joyeux, gai et plus qu'heureux. Je me mis à répéter plusieurs fois la même phrase "je vais être papa!" afin qu'elle s'en rende compte elle, d'une part, et que je m'en rende compte moi car j'avais toujours la sensation de rêver.

"Un mini moi est en train de pousser! Tu t'en rends compte? Je... c'est formidable! J'arrive toujours à le croire!"
Oui, je n'arrivai toujours pas à le croire. Le ventre d'Alice était toujours plat parce que ça ne faisait visiblement pas longtemps que c'était arrivé et que je n'arriverais toujorus pas à le croire tant que je n'aurais pas vu mon enfant. Tant qu'il ne sera pas là, sous mes yeux.
"Kate... tu ne peux pas t'imaginer à quel point je... je... j'ai l'impression que Dieu me bénit. Je sais, c'est con ce que je dis mais... c'est la meilleure chose qui me soit arrivé..."

"Kate.. je vais être père! Je vais être papa! Moi, Thomas William Croft! je vais être... papa!" . Je restais sans voix. Thomas ... papa. Alice était sans doute la maman à moins que j'ai loupé un épisode. Alice était si jeune pourtant je ne pouvais que me rejouir pour Thomas. Il avait toujours eu tout pour lui. J'étais heureuse pour lui. Il me repèta la même phrase l'air joyeux. Il allait beaucoup mieux que la derniere fois. Il faudrait qu'il m'explique ce qu'il s'est passé, enfin pas comment on faisait les bébé, je savais comment on faisait les bébés, juste je voulais savoir comment les choses c'étaient améliorer. "Un mini moi est en train de pousser! Tu t'en rends compte? Je... c'est formidable! J'arrive toujours à le croire!" J'avais aussi du mal à m'imaginer Thomas en papa mais ça viendrais avec le temps. "Kate... tu ne peux pas t'imaginer à quel point je... je... j'ai l'impression que Dieu me bénit. Je sais, c'est con ce que je dis mais... c'est la meilleure chose qui me soit arrivé..." Je pris Thomas dans les bras et le félicitai en même temps tant j'étais contente pour lui.

"Non ce n'est pas bête ce que tu me dis, ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça à pu arriver? Enfin je veux dire ... tu ne l'avais pas quitter il y aquelques semaine?"

Lorsqu'il était venu la dernière fois il était mal en point. J'avais su qu'il était parti un moment avec Alice loin de POudlard pour un séminaire sur les potions paraissait-il ... je commençais à comprendre que ce ne pouvait pas être que pour cette raison qu'ils étaient partis. J'attendais des explications avec impatience.

"Je suppose que la futur maman est Alice ?."

Ce ne pouvais pas être qu'Alice, j'avais bien vu que Thomas était amoureux d'elle lorsqu'il me l'avait dit. J'avais été surprise de ne l'apprendre mais m'étais faite à cette idée.

"Non ce n'est pas bête ce que tu me dis, ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça à pu arriver? Enfin je veux dire ... tu ne l'avais pas quitter il y a quelques semaine?"

Ah oui c'est vrai, Kate n'était toujours pas au courant de mon aventures sur l'île perdue avec la personne la plus formidable au monde. Sur le coup, je restai figé en me demandant ce que je pourrais lui dire et comment j'allais lui dire. Cela était une discussion qui méritait d'être longue et je ne savais pas durant combien de temps la bibliothèque allait pouvoir se passer de ma meilleure amie. Et pourtant, j'avais envie de lui parler, de tout lui raconter en long et en large parce qu'après Alice, Kate était la personne que j'appréciais le plus au monde. Elle avait toujours été là, la preuve en était lorsque j'avais quitté celle que j'aimais et que j'avais bu comme un trou pour combler mon chagrin. Elle m'avait soutenu jusqu'au bout, même si cela n'avait pas été agréable. Kate était une personne formidable et dont j'étais très redevable.

"Heum... eh bien en fait, il y a eu quelques changements..." bafouillai-je rapidement.

C'est alors qu'elle me dit qu'elle supposait que la mère était Alice. Je la regardai droit dans les yeux en souriant comme un demeuré. Rien que l'évocation de son prénom me faisait ravir de bonheur. Alice... parfois j'avais du mal à penser que cette fille avait totalement bouleversé ma vie. Cette simple fille de seize ans aux épaules qui semblaient si fragiles et au doux caractère... parfois, j'avais la sensation de ne vivre qu'un rêve.

"Eh bien... oui, c'est effectivement elle." confirmai-je sous une note joyeuse.
Je plaçai mes mains devant nous pour que Kate ne puisse pas en dire plus, voulant insister pour que moi je m'explique afin qu'elle puisse mieux comprendre. Je me mouillai les lèvres avant de pouvoir commencer :

"En fait je... il y a pas si longtemps, au début du mois, j'ai voulu l'emmener à une conférence sur les potions, en Amérique, d'où mon absence d'ailleurs. Sauf que ça ne s'est pas passé comme prévu, elle et moi on a atterri au mauvais endroit à savoir... une île perdue en plein milieu de la mer. Forcément, on a pas eu d'autres choix que de... s'affronter, si je puis dire et... disons qu'on s'est réconcilié à notre façon."

Je rougissais légèrement à ces paroles, en repensant à la scène. Cependant, je n'arrivai pas à regretter mon geste, c'était tellement fabuleux que je me félicitai de ce qui avait pu arriver. Un enfant... j'allais être père. J'allais avoir un petit, à moi. Rien que cette perspective m'emplissait de joie. Un bébé.

"Kate, je... je ne sais pas comment exprimer la joie que je ressens. J'ai envie de faire plein de choses à la fois, de retourner le monde, soulever des montagnes... je vais avoir mon petit Croft à moi." dis-je en riant gaiment.
Seulement mon sourire s'effaça petit à petit, après. Il n'y avait pas que des avantages à ces nouvelles.

"Mais je dois t'admettre que j'ai tout de même un peu peur."

«Heum... eh bien en fait, il y a eu quelques changements...» Des changements? Je regardais Thomas intriguée. J'avais loupé un épisode sans aucun doute. Pourquoi n'étais-je jamais au courant de rien où la dernière au courant. Ce n'était pas juste. A l'annonce du prénom d'Alice Thomas sourit comme un homme éperdument amoureux de sa petite amie. J'enviais Thomas, j'enviais Alice. J'enviais tout ceux qui étaient amoureux. J'avais l'impression que personne ne m'attendait quelque part. Le bonheur des autres me rendait heureuse bien sur mais si triste en même temps. Je souris quand même à Thomas masquant cette soudaine tristesse car au fond je commençais à être égoïste. Il me raconta son aventure. Je le regardais et l'écoutais. Que pouvais-je faire d'autres? Je ne pouvais que sourire comme j'en avais l'habitude et le conseiller s'il avait besoin mais je doutais pouvoir faire quelque chose de plus.

«Oh je vois. A votre façon … Ce qui a mené à ce bébé.»

Je lui sourit gentille ment, je ne voulais pas le juger ni même lui dire ce qu'il devait faire. C'était sa vie et il avait le droit d'agir comme il lui semblait. Il était majeur et vacciné le reste ne me regardais pas. Sauf peut être le cas d'Alice qui était encore une jeune fille qui deviendrait au cours de cette grossesses une jeune femme. Il aurait un petit Croft à lui. L'image d'un mini Croft me fit sourire.

«C'est vraiment chouette pour toi. Je suis vraiment contente que tu va être papa. Tu as tellement de chance.»

Je pouvais comprendre qu'il ait un peu peur. Je ne savais pas comment je pouvais l'aider. Je n'étais pas maman et si ça continuait je ne le serais jamais. Je n'avais pas encore trouver l'homme de ma vie et doutais qu'il soit cacher entre deux rangés de ma bibliothèque.

«Je me doute mais t'inquiète pas tu auras l’instinct paternel où l’instinct masculin qu'il faut cela viendra avec le temps.»