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I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥]

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Alice L. Casablancas

Alice L. Casablancas

Elève de 6ème année - Poufsouffle

Humeur : Thomifiée ♥


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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeDim 6 Mai - 13:45

    Thomas n’était pas le seul à avoir peur. Car moi aussi j’avais peur, peut-être même davantage que lui. J’avais peur que quelque chose se passe mal, que mon bébé ait un problème, du baby blues, de l’accouchement … Depuis les derniers mois, je m’étais tant habituée et attachée à sa présence que s’il lui arrivait quelque chose… Je ne saurais pas le supporter. Mais la peur devait être une contrepartie normale de ma condition. C’était une nouvelle vie, une nouvelle personne qui venait de moi et de Thomas qui pointait le bout de son nez. Rien d’étonnant à ce que cela nous inquiète, qui avait envie d’échouer à quelque chose de si important ? Etre… parents. Et dire que je ne savais même pas encore tout le sens qu’avait ce mot…
    Mais Thomas avait raison. Il en était ainsi pour tout le monde. De bons parents existent tout autour de la planète et sans doute que même eux, à l’époque, avaient peur qu’il en soit autrement. Et après tout, rien ne définit ce qu’est un « bon parent », du moins d’une façon universelle. Pour moi, être une bonne maman se résumait à faire des bisous magiques sur les bobos, lire des contes de fées avant d’éteindre la lumière, rassurer après un vilain cauchemar, afficher des dessins sur le frigo, arrêter les bagarres entre frères et sœurs et avant tout : aider à grandir et à devenir quelqu’un de bien. Et même si tout cela n’avait pas l’air franchement fastidieux, j’imaginais que la tâche donnait plus de fil à retordre en réalité. J’eus un léger sourire et hochai doucement la tête. Biensur que ça allait bien se passer, je refusais qu’il en soit autrement.


    -On apprendra petit à petit ; comme tout le monde. De toute façon, il n’existe aucun manuel sur le sujet, bien que ça puisse être utile !

    Qui n’aimerait pas avoir un ouvrage de ce genre coincé sur une étagère en cas de besoin ? « Le bébé refuse de manger, consultez le chapitre 4, section 17, aliéna 2 », « A plus de dix-huit mois, il ne fait toujours pas ses nuits ? Chapitre 8, section 6 ! ». Heureusement, pour avoir eu un petit frère, j’étais déjà au courant que les deux seules pensées qu’un bébé pouvait avoir sont : «Je suis on ne peut plus heureux » et « Ça pourrait être mieux ». Et la seule stratégie mise en place pour passer de « Ça pourrait être mieux » à « Je suis on ne peut plus heureux » est de pleurer. Au moins, à l’intérieur de son cocon, mon bébé n’avait pas encore l’occasion d’exprimer son mécontentement par les larmes. Mais il allait s’y atteler rapidement, une fois qu’il aura pris contact avec l’oxygène.
    Je posai doucement ma main sur la nuque de Thomas alors que je l’embrassais. D’une part pour rétablir mon équilibre à cause de ma taille ridiculeusement moindre mais aussi afin de le sentir proche. Une des siennes glissa dans mes cheveux comme pour le répondre. J’aimais beaucoup cela, être toute proche de lui, tellement que s’en était confortable, comme être allongée dans un bon lit bien chaud. Et alors que je lui demandais de rester à mes côtés, sa réponse, ses mains qui caressaient doucement mon dos, sa tête posée doucement au-dessus de la mienne… Ce fut un moment plus agréable que toutes les dernières semaines réunies. Il me l’avait dit, il serait là, toujours. Même si je n’étais pas en mesure de l’apercevoir. Mais il était toujours bon de l’entendre.

    Ayant remarqué les nombreuses couvertures qui trainaient ici depuis… dieu sait quand, je formulais à haute voix une idée qui me trottait dans la tête depuis un bout de temps. Dormir avec Thomas, un grand sommeil réparateur donc j’avais on ne peut besoin ces derniers temps. Et je ne voyais pas comment un sommeil pourrait être plus réparateur qu’en sa compagnie. Après tout, j’avais toujours extrêmement bien dormi dans son lit, quelques étages plus bas, comme un vrai bébé. Mais peut-être que le lit en lui-même n’y était pour rien. Et j’en profitais pour lui avouer que juste pour une nuit… J’aurais voulu me sentir normal. Sans tout le monde ayant le regard braqué sur moi dès que j’enfilai mon pyjama ou ce genre de chose. En quatre mois de temps, j’étais devenue un hybride, mi-Alice mi-placenta, qui marchait, mangeait, parlait, agissait pour deux. Pour une nuit, rien qu’une seule, je me demandais ce que ce serait, d’être juste Alice.
    A cela, mon amour me couvrit de bisou avant de me ramener à lui. J’avais dû lui sembler inquiète pour qu’il tente de me rassurer ainsi. Parce que je l’étais, surement… Son discours finit de me rassurer, alors qu’il expliquait qu’il était légitime qu’on me regarde, sachant que la vie se cachait littéralement sous mes vêtements. Et… il en profita pour m’ordonner que bébé ou non, j’irais jusqu’au bout de ma scolarité. J’eus un doux éclat de rire à l’entendre, trouvant la situation assez similaire à une autre.


    -Thomas William Croft, ferrais-tu par hasard référence à un certain Mael Grisham prêt à quitter ses études trois mois avant leur terme ?

    Ces derniers temps, Mael avait mis une furieuse énergie que je ne comprenais pas à vouloir quitter ses études. Certes il n’était pas le dernier des idiots, mais sa décision m’inquiétait. Et m’intriguait aussi. Tout fauteur de trouble qu’il était, il n’avait jamais mentionné auparavant la moindre envie de quitter Poudlard et ses études…
    Je quittai ma douce bulle protectrice qu’était Thomas pour faire quelques pas vers les couvertures que j’avais repéré. Ce dernier n’avait jamais répondu à ma question quand j’avais essayé de savoir si oui ou non il exceptait de dormir ici avec moi mais ce n’était pas grave. Alors que je lançais un sort sur le tissu pour enlever toute la poussière qui s’y était déposée, je l’entendis me demander ce que je voulais faire plus tard, professionnellement parlant. Portant la couverture à bout de bras dans sa direction, je me rendis compte que je n’y avais jamais vraiment réfléchit. Du moins pas depuis que j’avais appris que j’avais un petit Croft à l’intérieur de moi. Ce qui était parfaitement idiot, c’était normalement la première question que devaient se poser les gens…


    -Eh bien… Quand j’étais petite, je voulais par-dessus-tout devenir maitresse. Tu sais, dans les écoles, pour les enfants moldus. Je.. Je ne sais pas si ça existe version sorcier, ce genre de chose… J’imagine que sans diplôme moldu, ce ne sera pas possible… Et à part ça… je ne sais pas.

    Trouver un métier à exercer n’avait jamais vraiment été ma priorité. Mais d’aussi loin que je me souvenais, les seuls métiers que j’avais envisagé faisaient partie du monde Moldu et non sorcier. Ce qui était surement un problème de taille… Ou alors travailler dans la section coopération avec la communauté moldu du Royaume Uni… Je ne savais pas. Travailler au ministère avait quelque chose d’ennuyeux et arbitraire de mon point de vue. Je déployai la couverture autour de Thomas en m’enroulant dedans avec. Une vraie chrysalide de tissu et de plumes.

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Thomas W. Croft

Thomas W. Croft

Professeur de Potion - Directeur Serdaigle
Veni Vidi Vici

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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeDim 13 Mai - 7:56

Quand je réfléchissais comme je le faisais, je me disais que ce n'était pas si terrible, que j'y arriverais bien. Il ne fallait pas voir que les difficultés dans le fait d'être bientôt parents, il y avait aussi tout un tas de chose de bien à faire. Il fallait rester optimiste même si, bien entendu, cela faisait peur. Peur parce que tout à coup nous avions une lourde responsabilité à assumer, parce que tout à coup, nous dépendions de la vie d'un autre petit être qui venait de vous et que vous aviez peur que ce dernier ne vous aime pas, qu'il vous déteste. Il m'était difficile de ne pas comparer ma future vie de père à celle de mon propre paternel qui a été un très mauvais père pour moi. Je savais que je ferais tout pour ne pas être comme lui mais au fond, j'avais peur qu'en faisant cela, je ne fasse que lui ressembler. Peut être faudrait il qu'on se parle lui et moi, un de ces quatre. Qu'on se parle calmement, chose difficile à faire car l'un de nous deux (surtout moi) avait tendance à s'emporter à même pas cinq minutes du début de la conversation. J'avais beau dire que je le détestait, au fond, j'attendais peut être un signe d'amour de sa part, encore. On ne déteste jamais ses parents. On veut dire qu'ils soient attentifs envers vous parce que tel était leur rôle. Vos parents, qui vous ont donné la vie, doivent vous la apprendre. Certains s'y prennent très mal mais au fond, on est heureux d'avoir des parents. On est souvent plus heureux et moins malheureux que nous l'imaginons. Seuls les exemple comme les parents qui battent ou tuent leur enfant est exclu. Mais pour moi, à ce stade là, ce ne sont plus des parents. Ce sont des... monstres. Je vénérais mon père à côté des gens comme ça.

"On apprendra petit à petit ; comme tout le monde. De toute façon, il n’existe aucun manuel sur le sujet, bien que ça puisse être utile !"
J'échappai un petit rire doux.
"Les livres ne sont qu'une avance théorique" répondis-je doucement. "La pratique n'a rien à voir. L'enfant qui va naître est un être humain et puisque nous sommes aussi des humains, il ne faut pas oublier le comportement des gens... ces choses qui nous font plaisir ou qui nous rendent triste... nous prendrons soin de lui, nous lui ferons des câlins et nous l'aimerons de tout notre cœur. Et s'il fait des bêtises, nous lui apprendrons pourquoi il ne faut pas faire cela. Et si jamais, emporté par notre colère nous serions amené à le frapper alors nous lui demanderons pardon et on le prendra dans nos bras, tous les deux. Au fond je suis sur.. que tout se passera bien."
Je lui fis un baiser d'esquimau et lui embrassai à nouveau le front pour nous rassurer. Ça ne devait pas être si difficile comme rôle, présenté comme cela. Même moi j'arrivai à me persuader!

"Alice. Je dois te dire quelque chose..."

Je me tournai vers la fenêtre et me mis à regarder le paysage. Le coucher de soleil était vraiment très beau, même au mois de mars. J'espérai qu'il en soit toujours ainsi et que nous aurions le moins de problème possible, même si nos désirs ne correspondaient jamais tout à fait avec la réalité. Les choses ne se déroulaient pas toujours comme on le voulait, loin de là. Et bien sur, quelques difficultés persistaient, ce qui, au fond, n'était pas plus mal.

"Je compte ne plus enseigner après cette année là. J'en resterais à ma carrière d'Auror. Être professeur.. c'est pas trop mon truc."

Je lui avais demandé... non plutôt ordonné de terminer ses études. Je ne voulais pas qu'elle arrête à mi chemin par ma faute. Je ne voulais pas non plus que cette envie lui naisse à cause de moi et de ce qu'il s'était passé. Je voulais qu'elle aille jusqu'au bout dans sa carrière professionnelle, comme si elle ne m'avait jamais rencontré. Et je voulais aussi que la mère de mes enfants soit une femme forte avec un avenir radieux. Je la voyais pas rester à la maison toute la journée à faire le ménage et tout ce qui s'en suit. Je voulais qu'elle ait un travail comme tout le monde et qu'on soit à deux pour aimer l'enfant qu'elle portait dans notre ventre. Pas qu'elle soit toute seule...
Alice évoqua le prénom de Maël et visiblement, elle était au courant des intentions qu'avait eu ce dernier. Je ris alors à l'entendre dire.


"C'est cela même Alice Lucy Casablancas. Bien que toi, ce n'est pas à trois mois de tes études, je tiens à ce que tu ais des ASPICS. C'est très important et même si tu vas mettre au monde un enfant, il en demeure pas moins que tu es là toi aussi et que ta vie ne va pas s'arrêter lorsqu'il naitra."

Autant le dire, j'avais déjà réfléchi à la question.

"Je m'en occuperais. Et lorsque je travaillerais, j'ai déjà prévu de quoi le faire garder. Mais ne t'en fais pas.."

Je la pris dans mes bras et lui fis un bisou sur la tête. Je lui caressai doucement les cheveux et le dos et soufflai à son oreille.

"Je te rendrais visite avec lui pendant les week end où tu sortiras de l'école. Et pendant les vacances de noël, tu viendras à la maison... notre maison".
J'avais accentué la précision. Et bien qu'en faisant cela, j'étais implicitement en train de lui demander d'aménager avec moi, j'espérai que je ne le faisais pas d'une façon trop brusque.

"Eh bien… Quand j’étais petite, je voulais par-dessus-tout devenir maitresse. Tu sais, dans les écoles, pour les enfants moldus. Je.. Je ne sais pas si ça existe version sorcier, ce genre de chose… J’imagine que sans diplôme moldu, ce ne sera pas possible… Et à part ça… je ne sais pas."
Dit-elle lorsque je lui avais demandé ce qu'elle comptait faire plus tard. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres.

"Bien sur que si il y en a. Je suis sur que tu te débrouillera très bien d'ailleurs."
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Alice L. Casablancas

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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeMer 16 Mai - 19:35

    -Alice. Je dois te dire quelque chose...

    Cette phrase réveillait toujours chez moi une grande inquiétude depuis que… Depuis qu’il avait eu quelque chose à me dire dans son bureau, quelques mois auparavant. Et même si c’était fini, qu’il était avec moi dans ce grenier et que j’étais enceinte jusqu’aux yeux, je n’arrivai pas à me convaincre que ça n’arriverait plus. Peut-être parce que je n’avais jamais rien considéré comme acquis. Surtout pas lui.
    Le fait qu’il ne me regarde pas accentua ma panique à l’entendre. L’espace d’un instant, je songeai à attraper sa main pour la serrer très très fort, juste histoire de me rassurer, mais je finis par me dire que… s’était trop.


    -Je compte ne plus enseigner après cette année là. J'en resterais à ma carrière d'Auror. Être professeur.. c'est pas trop mon truc.

    Je n’arrivai pas à m’empêcher de pousser un soupir de soulagement à son annonce. Mon absence d’expression due à mon inquiétude fit place à un doux sourire et je passai doucement mes mains sur ses épaules.

    -Pour ce que ça vaut, je suis sûre que tout le monde s’accordera à dire que tu te débrouillais très bien ! Mais… Tu ne peux pas tout faire. Être professeur, auror, papa… Tu ne saurais plus où donner de la tête en a peine deux jours !


    Maintenant que nous en avions l’occasion d’en parler tous les deux, je me rendais petit à petit compte que Thomas avait prévu bien plus de choses que moi. Oh, bien sur, j’avais prévu des choses de mon côté, imaginé du moins. Des vêtements tout petits et des chaussures minuscules à enfiler, des balades dans un parc quelconque, des jeux à faire, une grande maison… Mais d’en entendre parler de la bouche de quelqu’un d’autre, Thomas qui plus est, rendait tout beaucoup plus… réel. Et j’aurais peut-être dû passer plus de temps à penser à mon avenir dans quelques mois plutôt qu’au reste. Trouver un toit à mon bébé, de quoi le rendre heureux et en bonne santé. Mais comme j’ai pu le dire, Thomas avait l’air de s’être occupé du nécessaire. Contrairement à moi. Quel genre de maman ne pense pas à toutes ces choses ?! Je me sentais d’un coup toute intimidée face au monde froid et néanmoins réel qui m’attendait hors des grilles protectrices de Poudlard. Blade était une chose, mais l’argent et le logis en étaient presque aussi important qu’un possible mage noir rôdant dans les parages. Mais Thomas m’assura que lorsque je serai à l’école, il s’occuperait du bébé dès que son travail le lui permettrait, il avait déjà pensé par qui le faire garder… Qu’il viendrait me voir autant que possible et qu’au cours des vacances de Noël je pourrais rentrer à la… maisons. Notre…Notre maison ?

    -Tu as une… une maison ? Une maison… à nous ?

    J’imaginais qu’il ne vivait pas tout le temps à Poudlard, qu’il avait bien… quelque chose, un appartement près de la capitale ou n’importe où. Une maison… Ça avait presque l’air… trop beau. Et alors que nous parlions du futur métier que j’envisageais plus tard, il me sembla juste d’éclaircir un point.


    -Quand j’aurais de l’argent… Enfin quand je gagnerais de l’argent plutôt… Je veux pouvoir payer ma part de la maison vu qu’elle sera à nous deux..

    Je ne voulais pas que Thomas m’entretienne ou quoi que ce soit. Si cette maison était à nous, je devais participer un moment où l’autre aux frais qu’elle coûtait. Une maison n’était jamais gratuite, ce serait bien trop beau, et le père de mon enfant avait sans doute autre chose à faire de son salaire.
    La météo qui semblait pourtant paisible depuis tout à l’heure changea petit à petit d’un coucher de soleil à une petite averse. Les gouttelettes tapaient doucement aux carreaux, créant une petite musique tout autour de nous alors qu’elle s’intensifiait, se calmait, repartait de plus belle ou continuait sur sa lancée. J’aimais beaucoup ce genre de son, calme, doux, apaisant. Même si j’avais un peu peur de l’orage qui se cachait sans doute derrière. Laissant Thomas quelques instants pour parcourir les étagères à la recherche d’un oreiller, je pensais à d’autres choses auxquelles j’aurais dû songer plus tôt. Acheter tout le matériel nécessaire, un endroit où le faire dormir… Mais coincée à Poudlard, tout était toujours plus dur.
    Je dénichai enfin un oreiller sur une table. Si Thomas ne voulait pas rester ici avec moi toute la nuit, moi j’en avais envie, toute seule ou non. J’en avais assez du dortoir, de toujours voir le même plafond sans arrêt à mon réveil. De loin, je prolongeais le fil de la conversation :


    -Le week-end prochain, ma sœur m’a proposé de m’accompagner faire une écographie… La toute première ! Et je me demandais si… Enfin si tu voudrais que je demande au médecin… Si c’est une fille ou un garçon. Je crois qu’on peut le savoir, au nombre de semaines où j’en suis…

    Pour être honnête, de mon côté, j’avais très envie de savoir. Par curiosité, pour savoir si je devais l’appeler « il » ou « elle ». Mais je voulais savoir ce qu’en pensait Thomas de son côté. Une décision de ce style se faisait à deux. Et même si nous étions un cas à part pour pleins de différentes raisons, je voulais qu’il en soit ainsi. Revenant vers lui, je posai mon oreiller sur la couverture que j’avais laissé par terre.

    -Je ne demanderais pas, si jamais tu veux avoir la surprise. C’est ton bébé à toi aussi…

    Autant qu’il était le mien. Et même si j’avais pas senti qu’il n’osait pas encore le toucher, le soin qu’il avait eut à penser à chaque détail de la vie de son futur enfant me faisait dire qu’il y tenait autant que moi.
    J’eus un grand bâillement malgré moi et m’étirai par réflexe sur le coup. Peut-être avais-je surestimé mes forces en montant ici. Mon corps entier était régit par un petit être aussi grand qu’une carte postale. Un petit être qui avait vraiment sommeil, apparemment.


    -Je dors debout…

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Thomas W. Croft

Thomas W. Croft

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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeMar 22 Mai - 8:46

Je ne savais pas comment annoncer mon souhait d'arrêter l'enseignement l'année prochaine. J'avais l'impression de rompre et c'était peut être ce qui était en train de se passer sans doute. Je rompais avec mon second métier, celui de professeur de Potion. Pourtant, c'était bien l'enseignement, j'avais passé de très bons moment et apprendre à des larves ma plus grande et fidèle passion était un réel plaisir. Mais je ne pouvais pas faire toute ma vie cela. L'enseignement avait beau s'être bien passé et m'avait aussi fait plaisir, il en demeurait pas moins que moi, Thomas William Croft, n'était pas fait pour ça. J'étais plus rangé dans ma catégorie d'Auror confirmé et c'était ce qui me plaisait le plus. De toute façon, avec le retour de Blade, il serait plus prudent de faire cela. Et puis, Maxwell et Andrew me manquait un peu aussi.

"Pour ce que ça vaut, je suis sûre que tout le monde s’accordera à dire que tu te débrouillais très bien ! Mais… Tu ne peux pas tout faire. Être professeur, auror, papa… Tu ne saurais plus où donner de la tête en a peine deux jours !"

Je souris doucement. Elle était vraiment mignonne, non? Ca me faisait bizarre lorsqu'elle parlait ainsi, je n'avais pas l'habitude que les gens parlent avec autant de douceur pour dire des choses aussi douces. C'était une façon à elle d'accepter le fait que je parte l'année suivante et que je ne serait plus à l'école comme cette année.

"Ne t'en fais donc pas, je saurais me débrouiller." lui dis-je avec la même légèreté dans ma voix.
En attendant elle, elle finira ses études et j'y tenais. Je ne voulais pas être le responsable de la fin de ses études et il en était réellement hors de question parce que je voulais qu'elle aille au bout de ses convictions de base. Je lui promis de lui rendre visite durant ses week end à Pré au Lard avec l'enfant et que durant ses vacances, elle pourra venir à la maison. Celle qu'on aura tous les deux. Ça me faisait un peu bizarre de lui dire ça comme ça. Elle n'était même pas sortie de l'école et finit de ses études que je lui proposai de s'installer avec moi. J'avais l'impression d'être un peu le déterminant de son avenir. Mais je me disais aussi qu'elle pouvait refuser à tout moment, que je ne l'obligeais absolument à rien. Seulement, en pensant à l'enfant que nous allions avoir, je trouvais cela plus pratique et mieux pour lui.


"Quand j’aurais de l’argent… Enfin quand je gagnerais de l’argent plutôt… Je veux pouvoir payer ma part de la maison vu qu’elle sera à nous deux.."

Je ris doucement à l'entendre dire.

"Comme tu veux. Mais ne t'en fais pas pour ça, je suis bien plus riche que tu pourrais l'imaginer. Oh bien entendu, je ne suis pas non plus fortuné au point d'acheter un manoir avec des domestiques dans toutes les salles avec trois coffre fort à Gringotts mais ma situation est largement suffisante."

Il fallait dire aussi que j'étais rarement chez moi. Souvent je logeais chez Kate parce que c'était bien mieux chez elle et pour qu'elle et moi puissions avoir de la compagnie (même si tout de même, je contribuai à mon hébergement). Mon statut d'Auror m'était très profitable aussi, autant le dire, je ne manquais jamais de rien, loin de là.
Alice semblait bel et bien déterminée à passer la nuit ici avec moi ce qui me rendait gentiment amusé. Je la regardais faire avec un grand sourire aux lèvres et je me disais que je ne pourrais pas manquer cette occasion, tout de même.
A ce moment là, elle m'annonça que le week end qui allait venir, sa sœur viendrait l’emmener faire sa toute première échographie. Je haussai les sourcils à cette annonce et j'en déduisais qu'elle en avait donc bel et bien parlé à sa famille. En même temps, c'était la décision la plus sage à faire. Je me demandais tout de même comment ils avaient réagit à l'annonce. Ses parents... je ne les avais jamais rencontrés. Il le faudra bien un jour ou l'autre, quand j'y songeais. Je ne savais pas non plus comment la rencontre se ferait, si elle se passerait bien ou non. Mais il y avait encore du temps pour y réfléchir, l'année scolaire n'était pas encore terminée. Cela dit, elle me demanda si je voulais savoir le sexe de l'enfant car au point où elle en était, il était fort possible qu'il pouvait être dévoilé. Je vins à elle et lui collai deux doigt sur la bouche.


"Ce serait dommage ne crois tu pas? Je préfèrerais savoir ça.. le jour où... il sera là. Mais si toi tu veux le connaitre, je t'en empêcherais pas, c'est toi qui le porte après tout et tu en fais beaucoup rien que pour cela."

Quand j'étais petit, je me demandais pourquoi il n'y avait que les filles qui mettaient au monde les enfants et pourquoi les garçons eux, non. Je me demandais même l'utilité d'un homme dans ce cas là. Je ne savais pas à quel point c'était éprouvant d'avoir un enfant dans son ventre mais ayant connu des futures mères, j'avais vite compris.

"Je dors debout…"

"Alors allonge toi" lui répondis-je en l'invitant à le faire. Je m'assis au sol et l'entraina doucement dans mon entrain, lui prenant la main et tirant légèrement sur son bras. Je caressai légèrement sa joue du revers de la main et inspectais son joli visage. Il n'avait pas changé depuis la première fois que je l'avais vu. Toujours aussi magnifique.

"Tu sembles fatiguée en effet..."
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Alice L. Casablancas

Alice L. Casablancas

Elève de 6ème année - Poufsouffle

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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeMer 23 Mai - 14:47

    Un petit garçon ou une petite fille… Depuis que ma sœur m’avait fait la proposition, je n’arrêtai pas d’y penser. Pas que l’un des choix prime sur l’autre, loin de là, mais c’était tout de même intriguant de savoir ce qui se cachait là-dessous !
    Ma sœur avait été ravie d’apprendre ma grossesse. Cela tenait sans doute au fait que désormais, j’avais pris sa place de vilain petit canard au sein des Casablancas. Maintenant qu’elle était revenue dans les bonnes grâces de nos parents, trop occupés à s’occuper de mes bêtises à moi plutôt que des siennes, elle se faisait un plaisir de m’aider pour ce genre de choses. Et Thomas n’aurait pas pu m’accompagner lui-même à ce genre d’activité, et ce pour plusieurs raisons aussi évidentes les unes que les autres. Je voyais d’ici le médecin lui demander s’il était mon frère ou un oncle ou que sais-je encore ! Ou les adeptes de Blade nous suivre… J’en devenais parano, à force d’y penser. Je pensais bien trop…
    Aussi avais-je demandé à Thomas si lui il voulait le savoir. Il avait son mot à dire là-dessus, je n’avais en aucun cas fait ce bébé toute seule dans mon coin ! Mais aussitôt que j’évoquais l’idée, il me fit taire en posant rapidement ses doigts sur les lèvres. Un peu surprise, je levai les yeux vers lui sans comprendre. Thomas se fit très vite comprendre sur le sujet, plaidant qu’il ne voudrait savoir le sexe du bébé seulement au moment où ce dernier viendra au monde. Ooooooh, il voulait avoir la surprise ! Je hochai la tête pour lui signifier que j’avais compris. Quand bien même il décrétait que moi j’avais le droit de m’informer sur le sujet si je le voulais, je déclinais l’invitation.


    -Si tu ne veux rien savoir alors je ne demanderais rien du tout. Parce que je me connais, le moment où je saurais, je n’arriverais pas à m’empêcher de le dire à tout le monde ! Et tu finirais par l’apprendre malgré moi. Et puis un bébé surprise, ce n’est pas si mal.

    Un bébé surprise dans tous les sens du terme. Il était arrivé sans prévenir, ce petit bonhomme là ! Ou petite chipie… J’imagine que je ne saurais pas distinguer l’un de l’autre avant quelques mois. Mais une échographie après tout, ce n’était pas juste pour le plaisir de savoir si on allait appeler son enfant « il » ou « elle ». C’était aussi de le voir pour la première fois sans un énorme ventre de femme enceinte brouillant la vue. Et ça… Ça aussi j’en avais hâte.

    -Je… je demanderais au médecin de me donner une photo pour toi, une photo du bébé. Et je te la donnerai quand je reviendrais… Ou alors si je n’arrive pas du tout à attendre jusque-là, j’enverrais carrément un hibou. J’imagine que tu en voudras une…

    Ma sœur avait toujours plus été friante du mode de vie sorcier que de celui de moldu, contrairement à moi, alors sans doute m’avait elle prit rendez-vous chez un médicomage. Ou directement à Sainte-Mangouste, la connaissant, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Et si c’était le cas… J’aurais une échographie qui bouge. Où je pourrais voir le petit cœur du bébé battre, ses petits pieds bouger, sa tête… Comme je l’avais dit, il ne m’arrivait que rarement de penser à autre chose qu’à tout ça. Mais au fond, était-ce ma faute ?

    Ma fatigue vint prendre le dessus et après un bâillement à m’en décrocher la mâchoire, je confessai à Thomas que j’étais sur les rotules. C’était peu dire, les vraies bonnes nuits de sommeils s’étaient faites rares ces derniers temps. Le lit du dortoir m’avait l’air… tellement plus étroit qu’à l’accoutumé désormais que j’en dormais mal.


    - Alors allonge-toi.

    Je battis rapidement des paupières comme si j’avais mal compris. Pendant un instant j’avais presque cru qu’il n’allait pas rester, que Thomas me laisserait dormir ici avec comme seule compagnie celle des étagères et du silence. Mais au contraire, celui-ci descendit jusqu’au plancher, m’entrainant un niveau du dessous avec lui. Je me laissai entrainer avec un sourire fatigué, mais néanmoins reconnaissant. Le besoin d'être contre quelqu’un m’avait pesé depuis un petit bout de temps déjà. Je me trouvais une place confortable où mon ventre ne gêne pas. Assise entre ses jambes, le dos posé contre son torse, je posai doucement ma tête sur son épaule pour pouvoir le voir. Sa main vint rejoindre ma joue et un grand soupir d’aise me fit fermer les yeux.


    -Tu sembles fatiguée en effet...

    Je fronçai les sourcils à cette annonce et ouvrai les yeux de nouveau avant d’éclater de rire.

    -Mmmmh, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ma parole!


    Plissant un peu les yeux pour mieux l’observer, je me mis à chercher les signes de fatigue qu’il présentait. Des paupières un peu lourdes, de légères cernes ici et là.. J’y passai délicatement le bout de mon pouce avec un demi-sourire sur les lèvres. Si il y avait eu un concours déterminant lequel de nous deux était le plus amorphe, aucun n’aurait gagné haut la main dans nos états. Peut-être que c’était de penser à ce qui allait arriver dans un futur proche qui le tenait éveillé toute la nuit… Je devais avouer que de mon côté, ce genre de pensées m’avaient empêché de trouver le sommeil bien des fois également. Mais il l’avait dit, tout allait bien se passer. Il n’y avait pas de raison pour que nous soyons plus mauvais parents que d’autres… Je nichai ma tête dans le creux de son cou et somnolai rapidement une fois installée. Mon corps se mit à faire de lui-même un petit mouvement de balancement pour me bercer.

    -Parle-moi de la maison… A quoi elle ressemble…

    Je voulais me l’imaginer, qu’elle ne soit plus quelque chose de flou dans mon esprit comme une idée abstraite. Une vraie maison, faite de murs, d’un toit, de pièces, de chambres… Une vraie de vraie !
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Thomas W. Croft

Thomas W. Croft

Professeur de Potion - Directeur Serdaigle
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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeMer 4 Juil - 6:38

Je ne savais pas si Alice était déçue ou non de mon choix de garder le secret. Peut être aurait-elle aimé me l'apprendre de façon toute joyeuse et enthousiaste pour pouvoir redonner encore plus de rayons de soleil dans notre vie. Il en demeurait pas moins que, à mes yeux, il était peut être préférable que l'on découvre cela à deux, le jour venu. Je ne me le cachais pas, j'avais à la fois une certaine hâte que ça arrive mais aussi, j'avais toujours du mal à croire que cela soit vrai. Me proclamer "père" me faisait bizarre et tant que l'enfant n'était pas né, c'était toujours une sorte... d'illusion à mes yeux. Je ne savais pas comment Alice prenait cela, du haut de ses seize ans, presque dix-sept. Elle était encore jeune et on racontait que les jeunes mères ne se rendaient vraiment compte de ce qu'elles étaient qu'une fois qu'elles avaient vu leur enfant, réalisant bel et bien qu'il était là et que ce n'était pas un fruit de leur imagination.

"Si tu ne veux rien savoir alors je ne demanderais rien du tout. Parce que je me connais, le moment où je saurais, je n’arriverais pas à m’empêcher de le dire à tout le monde ! Et tu finirais par l’apprendre malgré moi. Et puis un bébé surprise, ce n’est pas si mal." dit-elle.

Je souris. Non, en effet, ce n'était pas si mal! Lorsque j'avais encore quelques années de moins, je m'étais promis de ne pas découvrir le sexe de l'enfant que j'aurais un jour, préférant garder le suspense jusqu'au bout. Avoir un fils ou une fille, au fond, peu m'importait, tant que c'était un enfant en bonne santé. Lorsque je voyais certain de mes collègues, pères et mères depuis quelques années déj, je ne cachai pas que dans un certain sens, je les enviai un petit peu. Fonder une famille m'avait trotté la tête depuis quelques années déjà. La simple raison était, peut être un peu égoïste à tout bien réfléchir, pour ne pas mourir seul. Je trouvai cela tellement triste de mourir sans personne derrière vous pour vous pleurer. Sans personne pour vous dire à quel point on regrettait que vous ne soyez plus là. Certaines personnes avaient beau dire qu'il était mal d'être victime de l'amour, au fond, c'était la plus belle chose qui soit. L'amour sous tout ses aspects.... même si, à mes yeux, certaines personnes ne le méritaient peut être pas.

"Je… je demanderais au médecin de me donner une photo pour toi, une photo du bébé. Et je te la donnerai quand je reviendrais… Ou alors si je n’arrive pas du tout à attendre jusque-là, j’enverrais carrément un hibou. J’imagine que tu en voudras une…"

Je m'approchai d'Alice et me positionnai de sorte à pouvoir être à sa hauteur. Je casserai sa joue d'un de mes pouce en la regardant avec beaucoup de tendresses dans les yeux. Puis je fermai les yeux et allai dé"poser un simple baiser sur son front, pour pouvoir la rassurer. Il ne fallait pas qu'elle s'attarde avec ce genre de détail. Bien sur que cela me ferait plaisir, mais dans la situation où nous étions, la patience allait devoir être une vertu.

"J'attendrais, ne t'en fais pas" chuchotai-je doucement. "Peut être cela serait-il plus sage, non? Mais tu as raison, j'ai hâte de le voir."

Lorsque Alice m'avait dit qu'elle dormait debout, je lui avait de s'allonger. Ce n'était pas un conseil, c'était un ordre. Je ne voulais pas qu'elle s'épuise trop, elle était bien assez fatiguée ainsi. Cela dit, lorsque je fis la remarque qu'elle semblait vraiment l'être, elle fronça les sourcils et me répliqua que c'était l’hôpital qui se fichait de la charité. J'échappai quelques léger rire à l'entendre dire.

"Tu sais, je ne suis pas si épuisé que cela, contrairement à certaines missions que j'ai pu effectuer" voulus-je la rassurer. "Je suis... habitué à de telles conditions, si je puis dire. Une fois, je n'ai pas dormi durant cinq jours."

Mais lorsque j'avais eu l'occasion de dormir, je ne m'étais pas réveillé durant deux jours durant tellement j'avais sombré dans le sommeil profond. Nous avions été trois à ce moment là dans ce même cas et nous nous souvenions bien de ce moment précis. En tout cas, au réveil, cela faisait du bien.
Puis Alice me demanda de lui parler de la maison et me la décrire. Je me mis à réfléchir sur ce que j'allais bien pouvoir le lui dire à ce propos. Je n'avais pas envie de trop lui en dire mais peut être la laisser sur sa faim. J'avais aussi du mal à la visualiser bien exactement, vu qu'elle n'était pas encore décorée. C'était... une maison basique, comme n'importe qui aurait pu avoir. Mais chaque maison se rendait unique par notre façon de la personnaliser.

"Elle est grande, avec un grand jardin.On pourra y installer... des jeux et même y construire une petite marre, si on en a envie. Il y a un étage et... c'est encore tout blanc."
lui répondis-je d'un air rêveur. "Je pense qu'elle va te plaire."

De toute façon, j'avais économisé largement assez pour pouvoir en acheter six autres. J'usais rarement de mon argent bien que j'en gagnai une certaine somme avec mon salaire. J'avais trop de choses à faire pour me soucier à le dépenser. Des mages noirs à attraper, des fêtes à donner, passer du temps avec les gens que j'aimais... tout cela demandait beaucoup dans une vie. Mais je n'avais jamais rien eu à regretter. C'était agréable, comme vie.
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Alice L. Casablancas

Alice L. Casablancas

Elève de 6ème année - Poufsouffle

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MessageSujet: Re: I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] I fell in love the way you fall asleep: slowly and them all at once. [Thomas ♥] - Page 1 Icon_minitimeMar 10 Juil - 14:08

    Épuisée. Oui, c’était sans doute le mot le plus approprié dans mon cas. Qui aurait pu croire qu’il était aussi éreintant d’attendre un bébé, hein ? J’avais l’impression qu’il me prenait toutes mes forces pour bien grandir, et ce un peu plus chaque jour. Ou peut-être que je ne me nourrissais pas assez ou pas correctement… Pourtant, je m’étais surprise à suivre à la lettre tout ce que j’avais pu lire ! Effacer toute viande rouge de mon alimentation n’avait certes pas été nécessaire dans mon cas mais plus les semaines défilaient, plus j’avais le sentiment que la liste des aliments encore autorisés s’écourtait. En contraste, la liste de mes pulsions alimentaires ne faisait que s’allonger ! Tout un monde de contradiction avec lequel je devais sans cesse jongler ! Pas étonnant que je sois si fatiguée…

    Alors maintenant que Thomas était avec moi dans le grenier… Hors de question de le laisser partir ! D’une part parce qu’il m’avait énormément manqué et ensuite… parce qu’il m’avait manqué ! Peut-être était-ce encore une impression donnée par mes hormones tout ça… Non. Il avait vraiment été absent très très longtemps. Pas physiquement, juste émotionnellement. Assise par terre contre lui, je fis néanmoins attention à ne pas poser ses mains sur mon ventre. Il était encore trop tôt pour ça, du moins pour lui et il avait su se faire comprendre. Mais si je m’étais faite au petit être caché là-dessous, Thomas finirait bien par s’habituer. Et qui sait, peut-être à le toucher, à un moment donné.
    Les batteries à plat, je reposai ma tête contre son épaule. Je ne savais pas si « confortable » était une caractéristique dont pouvait être qualifié un être humain mais c’était le seul qui me venait à l’esprit. Bien plus confortable que tous les coussins ou les lits de la salle commune en tout cas. La chaleur humaine était le meilleur des berceaux en ce moment. Et alors que je lui renvoyai son compliment quand il m’annonça que j’avais l’air épuisée, sa réponse me fit froncer les sourcils.

    -Cinq jours… répétais-je à mi-voix. Ça m’a pas l’air très saint, jeune homme !

    Une seule journée sur mes deux jambes était un véritable calvaire, alors cinq… Je me demandai vaguement comment les aurors pouvaient passer près d’une semaine entière sans fermer l’œil en gardant toute leur tête. En jouant aux cartes entre deux arrestations de Mangemorts sans doute… Il fallait bien s’occuper à quelque chose !
    Et puis soudain, il fut question de maison. Ma maison, notre maison. Une que Thomas avait apparemment déjà acheté. Et même si quelque part j’avais envie de savoir si il l’avait acheté avant ou après l’annonce de ma grossesse, je me retins. Ça n’avait sans doute pas grande importance. Une maison rien qu’à nous… Bien sûr, je m’étais doutée que ça arriverait. Avec les rapports que j’avais avec mes parents et tout le reste, je n’imaginais pas rester chez moi avec le bébé. Mais il était toujours étrange d’imaginer quelque chose et d’apprendre que c’était en fin de compte bien réel. Une maison avec des meubles, avec des fenêtres, un toit au-dessus de ma tête et des miens… Il était tout naturel que je veuille en savoir plus. Après tout, c’était en principe là où allaient grandir mes enfants, ou j’allais grandir moi aussi, dans un sens.


    -Elle est grande, avec un grand jardin. Finit par me conter Thomas. On pourra y installer... des jeux et même y construire une petite marre, si on en a envie. Il y a un étage et... c'est encore tout blanc. Je pense qu'elle va te plaire.

    Je fermai les yeux en me berçant doucement. J’avais encore du mal à tout visualiser, comme si je ne pourrais la considérer dans son ensemble qu’au moment où je la verrai en réalité. Un grand jardin… Cela me rappelait l’endroit même où j’avais annoncé à Thomas qu’il allait être père. Les serres. Il avait eu l’air tellement content d’y être, lorsque je l’avais trouvé là-bas… Peut-être était-ce pourquoi il avait choisi une maison avec un grand jardin. Pour continuer à planter des choses dedans quand il n’aura plus accès aux serres de Poudlard. J’inclinai la tête pour mieux le voir et lui sourire.

    -Et où est-ce qu’elle se trouve ?

    La localisation n’avait pas vraiment d’importance en soit mais je voulais tout de même savoir. Je vais être… une… maman… Une maman avec une très grande maison et un jardin pour les voir jouer. Si on m’avait dit cela ne serait-ce que l’été dernier… C’était étrange, très étrange de savoir tout ça. Mais pas d’une façon négative. Quelque part, cela me rassurait de savoir que j’avais un endroit où aller, un chez moi-même si techniquement, je n’y avais jamais mis les pieds. Et que j’aurais une famille…
    Je baillai sans m’en rendre compte. Il devait être encore tôt, le soleil n’était pas couché tout à fait mais je tombai de sommeil. J’avais malgré moi des centaines d’autres questions à poser mais elles attendraient demain matin, ou un autre jour même. Trop d’information pour ce soir.
    Mais si je ne devais poser qu’une question, une seule, je savais laquelle ça aurait été. « Des nouvelles de Blade ? ». Je voulais la protection, la sécurité de mon bébé et je savais qu’avec lui autour, je ne pourrais jamais en être assurée. Mais je me refusai à la poser. Par peur de la réponse. Qu’importe la réponse de Thomas en elle-même. Il pourrait tout aussi bien me dire que j’étais hors de danger ou que Blade étaient aux portes de Poudlard, tant que je n’aurais pas la certitude que rien n’allait arriver à mon enfant, je continuerais de m’inquiéter. Alors je ne posais pas la question, je m’inquiétais silencieusement.

    Je changeais de position pour faire face à Thomas et, nouant mes bras autour de son cou, je le fis doucement s’allonger en suivant le mouvement. Je déposai un baiser sur sa joue avant de murmurer :


    -Merci.

    Merci pour tout. Pour tous ces détails que je n’aurais su gérer par moi-même. La maison, la garde du bébé, le maintien de mes études… Il avait fait tellement de choses, des choses beaucoup plus importantes que j’avais fait moi.

    -Futur Papa de l’année ! Il en a de la chance. fis-je avant de rire doucement.
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