L'allée des embrumes. Ne me demandez surtout pas ce qui j'y faisais. Je n'avais pas vraiment envie d'y être et j'y étais juste parce que je devais réceptionner quelque chose dont j'ignorais la nature pour monsieur le futur seigneur des ténèbres. Je ne savais rien de l'objet que je devrais prendre ni de la personne qui l’amenait. Ça allait être chouette pour savoir qui venait pour moi. Débrouille toi Nate t'es assez grand pour savoir à qui te fier m'avait t’ont dit. Tu parles comment je pouvais reconnaître un fidèle de Blade si j'en avait pas la description? Je maudissais Blade et sa bande. Je maudissais le type à qui j'avais lancé le sort et me maudissait pour l'avoir fait. Je serais toujours à Poudlard si j'avais su gardé mon calme et pas à guetté quelqu'un que je ne connaissais pas. Je me tenais dans l’allée des embrumes, cap noir et presque tout le reste en noir aussi d'ailleurs. Je m'étais en quelques sorte gothiquisé si je pouvais dire. Je n'avais plus de nouvelles de personnes. Je n'avais plus de nouvelle de personne. Ni des mes si peu nombreux amis, ni de ma petite amie. S'il lui arrivait quelque chose … J'évitais de penser à sa et remontait ma capuche sur ma tête.

Quelqu'un arrivait. Je me redressais tenant ma baguette prête. Je levais la tête mais on ne voyait pas encore mon visage. Juste mes yeux peut être. Il ne faisait pas très clair das l'allée des embrumes. Je tenais ma baguette fermement et me rendis compte que ce n'était rien d'autre qu'un élève de Poudlard. Quelqu'un que je connaissais. Je soupirais un peu soulagé que ce n'était que ça. Je n'étais pas encore près à affronter qui que se soit. Je ne desserrais pas pour autant la prise sur ma baguette cacher sous ma poche. Je reconnu Abraxas. Un élève de Serpentard. Ancien camarade de classe. Il ne m'avait peut être pas vu. J'eus envie pour une fois de m'amuser. Je m’avançais vers lui ma cape volant avec mes mouvements. Capuche toujours sur la tête. Il pourrait croire ce qu'il veut. Avoir peur même. Je voulais juste m'amuser un peu. Je m'ennuyais à attendre. Il ne me reconnaîtrais pas tout de suite.

«On se promène Grindelwald?»

Depuis quelques jours, j'étais à la recherche d'un livre parlant de mon arrière grand-père. Mais ce livre n'était pas un bouquin banale que l'on trouvait dans chaque librairie ou bien encore à la bibliothèque de Poudlard. Non, il fallait que je rende dans l'Allée des Embrumes. J'avais déjà en tête la personne qui allait pouvoir m'aider pour obtenir ce livre. C'était un commerçant qui travaillait dans la magie depuis plusieurs années maintenant. Je ne pouvais pas qualifié l'homme comme un ami mais il me voyait assez régulièrement pour pouvoir dire que je constituais un client habituel.
J'allai prévenir le directeur de ma sortie sur la chemin de Traverse en lui disant que j'allai à la banque Gringotts pour retirer certaines de mes économies. Bien évidemment j'allai faire un retrait à cette banque pour prouver que je l'avais fait mais je devais, aussi, faire un détour par l'allée qui renfermait la magie noire. En allant à la banque Gringott, je croisai certaines connaissance de mes parents mais je préférais tracer mon chemin. Le temps était un élément précieux pour moi et en gaspiller me ferrait commettre certaines erreurs dans mes plans. Lorsque je rentrais dans la forteresse gobelines, c'était comme ça que je surnommais la Banque Gringotts, j'y restai que quelques minutes. Après cela, je pris la direction de l'allée des Embrumes. L'homme que je devais voir m'attendait devant sa boutique. Il était grand, avec des cheveux longs. L'avantage de savoir à qui vous aviez à faire, c'était le fait que vous n'attendiez pas plusieurs heures pour trouver la bonne personne. Je m'avançai vers l'individu et il me fit entrer dans sa boutique. Je me dirigeai vers le comptoir où je posai mon coude, comme si j'étais chez moi.

- Vous savez pourquoi je suis là, alors vous avez ce que je cherche ? fis avec un ton sérieux.

Dans ce genre d'affaire, il ne fallait pas commencer à rire. Il me répondit négativement. Mais il continua en disant qu'il savait où il était. Chez un vieux riche, dans un château écossais. Ce n'était pas vraiment la réponse que j'attendais mais parfois, il fallait savoir s'adapter à la situation qui se présentait devant soi.
Je sortis de la boutique et pris alors le chemin du retour car je ne voulais pas être en retard pour éveiller des soupçons. Je venais de m'engager dans une petite ruelle quand j'entendis un homme prononcer mon nom. Au début, je ne savais pas qui s'était mais lorsque je me retournai, j'eus un petit sourire en coin.

- Tiens mais qui vois-je ? Rider ! Quel plaisir de te revoir. Je dois avouer que depuis que tu es partit de Pouldard, c'est plus la même musique. On s'ennuie un peu.

Je connaissais Nath car il était dans la même maison que moi et dans la même année aussi. Je ne pouvais pas dire que l'on était comme de grands amis mais je l'appréciais. On servait tout les deux le futur seigneur des Ténèbres bien qu'on avait pas les mêmes idéaux. Mais je savais que Nath n'avait pas apprécié le fait de se faire renvoyer de Poudlard. Et cela, je pouvais le comprendre.

- Alors Nath, tu es au service de Blade maintenant ? Tu es son chien à ce que je vois.

En disant ça, je voulais lui montrer que Blade s'était servit de lui. Et oui j'avais mes propres ambitions. Blade était un sorcier puissant mais c'était pas pour autant que je l'appréciais. Je possédais mes propres idéaux et principes et quelque part en moi, je voulais la place de notre seigneur des Ténèbres. Et oui, moi, Abraxas, complotais contre mon propre maitre. Mais pour l'instant, je préférais rester à son service pour en apprendre d'avantage. Cela ne pouvait que m'être bénéfique.

L'idée soudaine qu'Abraxas puisse être celui qui apportait l'objet que voulais Blade me traversa l'esprit. Non. Ce n'était pas possible. Quoi que … Abraxas était tout à fait le type de personne que voudrait Blade. J'aurais d'ailleurs préférer qu'il le choisisse à ma place. Peut être que c'était déjà fait. Je ne savais rien de la vie de mon ancien camarade de classe et d'ailleurs je m'en fichais un peu. Nous n'avions jamais été vraiment ami, ni même ennemi. Il était juste Abraxas. Je me demandais réellement s'il était un mangemort où pas. La façon dont il me parlait laissait pensé entièrement que oui. J'eus un faible sourire lorsqu'il me parla de Blade. Il était fort probable qu'Abraxas soit aussi un mangemort je voulais en avoir le cœur net.

«C'est toi qu'ils envoient? Nan c'est une blague j'espère.»

Cela n'avait absolument rien de drôle. C'était frustrant pour moi ne pas connaître l'identité du type qui devrait m'apporter l'objet de ma mission. Je n'avais pas tellement envie de faire des erreurs et de décevoir le maître. En fait je l'aurais bien fait mais il me foutait tellement la trouille que je préférais ne pas l'envisager et éviter ainsi une punition de sa part. Il connaissait son existence, son prénom même. Ce n'était pas difficile de comprendre qu'il savait ce que j'étais. Je finis par lui sourire. Il fallait quoi que je fasse que je me montre différent de ce que j'étais. Je mentais sur moi même et faisait croire que j'étais entièrement d'accord avec les idéaux du maître alors qu'en vérité je m'en fichais pas mal. Je voulais juste ne pas m'attirer plus d'ennuis et jouer le rôle qu'on m'avait donner.

«Tu es des nôtres depuis quand?Je ne t'ai jamais vraiment entendu parler de ces choses là dans notre salle, alors que d'autres idiots le font sans problèmes.»

Je devais savoir à tout prix s'il était un mangemort où pas. J'avais appris à choisir les mots qu'il fallait pour ce genre de discutions. C'était l'avantage de travailler dans un vieux pub qui regroupait la plupart des vieux mangemort sortis d'Azkaban où encore les truands qui rêvaient de rejoindre Blade. Bref un lieu pas très fréquentable. Je me devais de reconnaître les membres de la petite organisation que le maître fondait. Ce n'était pas toujours évident, et dans le cas présent les doutes ne devraient plus en être. Il finirait par m'avouer ce que voulais. Je pourrais être très persuasif si on me le demandait. Je commençais vraiment à croire que le Nate de Poudlard avait disparut entièrement. Je n'avais plus tellement l'air du type qui n'avait pas sa place à serpentard. Quelque part si j'avais vraiment été de l'avis de rejoindre le maître et que je ne m'étais pas senti forcé de le faire, j'aurais pu aimé ce que je faisais , mais c'était tout l'inverse. Je me haissais de plus en plus et personne à part celle que j'aimais ne pourrais jamais me faire changer cela. Je voulais tellement la revoir. Je n'osais pas demander des nouvelles de peur d'apprendre qu'elle m'ait complètement oublier.

Franchement tombé sur Nathaniel était une bonne surprise. Je ne pensais pas le revoir après son renvoi de Poudlard. Comme quoi, on devait s'attendre à tout dans la vie. Je me demandai bien ce qu'il avait fait depuis son départ de Poudlard. Enfin je savais qu'il était allé voir du côté de Blade vu que maintenant, il pouvait le servir à plein temps. Mais que faisait-il d'autre ? Avait-il un métier ? Une couverture plutôt ? Tant de questions que auxquelles je n'avais aucunes réponses pour le moment. Cela faisait du bien de revoir certaines têtes anciennes. A l'école, je ne pouvais que voir de nouvelles têtes ou bien des anciennes qui avaient changé...
Alors que je lui demandai s'il était bel et bien au service de celui qu'on devait appeler le Seigneur des Ténèbres, il ne me répondit point et préféra poser ces questions. Ah un serpentard lui ! Cela se voyait bien ! Mais sa question me paraissait bizarre. Je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait dire.La seule chose que j'avais compris était le fait qu'il devait attendre une personne et que celle-ci devait lui donner en main propre un objet ou autre chose. Je ne savais pas.

« Et bien désolé de te décevoir mais ce n'est pas moi. De quoi parles-tu ? Que fais-tu là ?»

Ben oui car quand on y regardait bien, il ferrait mieux de ne pas trop trainer ici surtout avec le renforcement des patrouilles Aurors. Enfin il faisait bien ce qu'il voulait. C'était sa vie pas la mienne. La mienne semblait être la seule qui pouvait me préoccuper et fort heureusement.
Sa deuxième question était moins étonnante car avant son départ de Poudlard, je n'avais pas intégrer une quelquonque association pour la magie noir et je ne faisais pas allégence pour le seigneur Blade. Mais les vents ont tournés et il fallait bien prendre par dans cette guerre. Guerre mal menée par les deux camps mais on n'y pouvait rien. Enfin je n'y pouvais rien moi.

« Et bien Nate, tu sais, il faut bien choisir un camp et j'ai choisi celui des vainqueurs tout comme toi. Il n'y a pas de mal à choisir le camp des vainqueurs non plus n'est-ce pas ? Mais comme tu le dis également les autres qui en parlaient, étaient des idiots. Or je ne suis pas un idiot. Il faut bien que je me fasse connaitre et puis grâce à mon entrée dans les mangemorts, je pourrais accroître ma puissance...»

Accroître ma puissance mais pour quoi faire ? Ca je préférais le garder pour moi.Pour qu'un plan marche à la perfection, il fallait que le nombre de personnes qui en soient au courant, soit minime. Je ne préférais pas lui dire que mon intention était de renverser le Seigneur des Ténèbres plus tard et prendre sa place. Je ne savais pas son niveau de loyauté envers Blade et je tenais encore à ma tête. Et de plus j'allai bientôt rencontre notre cher Seigneur alors, vallait mieux garder mes plans pour moi. Mais je pouvais lui parler de l'AB.

« J'ai intégré une organisation dans Poudlard qui est l'AB, l'armée de Blade. C'est une armée qui a pour but de faire des élèves qui y rentrent des mangemorts et donc de servir le mieux que l'on peut Blade. Mais si j'ai intégré cette société secrète, c'est pour mes propres intérêts bien sûr. Il ne faut pas trop exagéré. Déjà que certains de leurs membres sont un peu trop faible à mon goût.Ralala, les serpentards ne sont plus ce qu'ils étaient autrefois et cela je le regrette. Qu'est-ce que j'aimerai revenir au temps de Voldemort... Une belle époque parait-il. Mais pas assez belle pour survivre....»

On pouvait sentir dans ma voir une légère mélancolie. Et c'était le cas car quand je regardais les serpentards de notre maisons, pitoyable. Pas dans le sens où ils sympathisaient avec gryffondors car je m'en foutais un peu des maisons mais dans le sens où leur caractère devenait de plus en plus souple. C'était la vie....