Quand l’on se sent près de quelqu’un, autant lorsque l’on parle d’une relation d’amitié que d’une relation ou plane l’amour, il est difficile de voir l’autre dans un sale état. C’était pour cette raison que l’état psychologique fragile de ma meilleure amie, en ce moment même, me perturbait à un très haut point. L'éducation que j'avais reçu de mes parents avait fait de moi une personne attentive aux gens qui l'entourent et qui prenaient tous les moyens possibles afin qu'un sourire revienne sur leur visage. Pour mes parents, il n'existait pas de meilleur moyen pour vivre une belle vie heureuse et remplie de bonnes choses que de répandre l'amour et le bonheur dans les alentours. J'avais toujours continuer à vivre avec la théorie de mes parents et elle m'avait apporté beaucoup de bien, puisque j'étais détestée de bien peu de gens. C'est un peu normal, quand l'on sourit à tout le monde, même quand ceux-ci tentent surtout de nous crachez au visage. La seule chose qui cloche dans ce concept de vie, c'est qu'on arrive à faire croire à tout le monde que l'on va bien, même lorsque nous sommes sur le point de tout laisser tomber. Le plus important est de garder autour de nous des personnes qui arrivent à déchiffrer très facilement nos émotions, des personnes qui arrivent à nous faire continuer à sourire.

Je voyais bien dans les agissements de ma meilleure amie que quelque chose clochaient et qu'elle mourrait vraiment d'envie d'en parler... bien qu'elle ne semblait pas en avoir réellement conscience. Chaque parcelle de son corps me montrait qu'elle en avait assez de quelque chose et qu'elle allait littéralement imploser si elle n'ouvrait pas la porte à ce qui la tracassait. Lorsque je lui avais sourit, elle n'avait pas tenu longtemps avant de me rendre la pareille, ce qui me réchauffa le coeur. C'est à ce moment là qu'elle commença à me parler de ses relations d'amour qui finissait toujours par se casser la gueule. J'en restait surprise et la regardait pour lui montrer que je ne comprenais pas vraiment de quoi elle voulait parler. Je passais ma main dans mes cheveux, signe de nervosité, aillant peur des choses dont elle pourrait me parler.

Alors que j'allais lui demander de quoi elle voulait parler, une pensée me revint en tête. Je savais bien qu'elle était en couple avec Wyatt ou, du moins, elle l'avait été. Son comportement des derniers jours envers lui avait quelque peu changé de la façon dont ils étaient auparavant. Avant même que j'ai le temps de lui demander ce qui n'allait pas dans sa relation avec mon bon ami, elle se jeta à l'eau en me disant exactement les choses dont j'avais peur qu'elle parle. Elle me dit qu'elle avait l'impression qu'il lui cachait quelque chose d'important et à ce moment là, mon visage devint livides... puisqu'elle me demandait si je voyais de quoi elle voulait parler... et que je savais exactement de quoi elle parlait, je ne le savais que trop bien. Heureusement pour moi, ma meilleure amie baissa le regard pour se concentrer sur ses doigts, dans quel cas elle aurait tout de suite senti mon malaise. Il fallait seulement que je me reprenne pour ne pas vendre la mèche sur le secret intime de mon ami...

Malheureusement, Caitlin releva les yeux et me demanda à quoi bon continuer s'il ne lui faisait pas confiance. Mon visage me trahissait, malheureusement, et j'avais toujours détester mentir à ma meilleure amie. Seulement, je ne pouvais pas lui dire la vérité sur l'état de son chéri, comment pourrait-elle le prendre venant de moi et, surtout, irait-elle jusqu'à me croire si je lui avouais la véritable nature de l'homme qu'elle semblait aimé. De plus, je ne pouvais pas lui dire, puisque j'avais promis à ce dernier que je garderais ce secret pour moi et que je n'en parlerais à personne. D'ailleurs, je ne savais même pas si quelqu'un d'autre que moi était au courant de son état de vampire. Maintenant que je voyais à quel point ma meilleure amie semblait être éprouvé par le mensonge de Wyatt, je comprenais que je ne pouvais pas le lui dire, puisqu'elle m'en voudrait autant qu'il m'en voudrait de l'avoir trahit. Elle m'en voudrait de tenter de lui inventer une histoire pour le cacher et elle en viendrait à se dire que j'en savais peut-être un peu plus que je ne voulais le dire, ce qui était exactement le cas. Je pouvais peut-être l'aider, sans en dire trop sur les choses que je connaissais à propos de Wyatt. Je souhaitais seulement qu'elle ne m'en voudrait pas de lui mentir, quand elle finirait par connaître la vérité à propos de l'homme qui semblait faire battre son coeur. Je me raclais alors la gorge, lui montrant que j'allais parler, et cachant mon allure bizarre derrière une fausse inquiétude.

"Tu sais... les hommes sont toujours beaucoup plus compliqués que les femmes. Habituellement, nous sommes reconnue, nous les femmes, pour s'ouvrir plus facilement au hommes. Eux, ils sont un peu plus réservé et... en fait, ce que j'essaie de dire c'est que... Et bien..."

Bon, si je voulais lui faire croire que je ne savais rien, c'était probablement raté ! Maintenant, c'était clair que mon langage corporel parlait pour moi. Prise de nervosité, je me levai et séchait mes mains humides contre ma jupe courte. Je me raclais la gorge de nouveau avant de pousser un profond soupir. J'étais réellement prise entre deux feux : soit je mentais à ma meilleure amie pour protéger mon bon ami, et ainsi, celle-ci m'en voudrait, soit je lui disais la vérité et j'avais un vampire à dos... Je pris alors mon courage à deux mains avant de lui dire d'une voix assurée.

"Écoute, la seule chose que j'imagine, c'est qu'il te cache peut-être quelque chose de très gros, quelque chose qu'il n'arrive même pas à s'expliquer et qu'il a seulement besoin de temps pour... pour se dire comme il pourra t'en parler sans... sans que tu ne le prenne mal... ou peu importe la façon dont tu pourrais le prendre ! "

Je laissai tomber mes mains de chaque côté de mon corps, me rendant compte que j'avais gesticulé énormément durant mes explications. Je baissais la tête, reprenant mon souffle après ma longue tirade et relevais la tête, souriante. Je m'approchais alors d'elle et prit ses mains dans les miennes, comme si je voulais lui faire comprendre que mon message était important et qu'elle ne devait pas m'en vouloir pour la suite des évènements.

"Peut-être que tu devrais lui laisser un peu plus de temps. Tu pourrais peut-être, aussi, lui dire que tu sais qu'il te cache quelque chose et que tu est prête à l'entendre. "

Que choisir entre la lune et le soleil / CAITLIN&AUTUMN

Caitlin souffrait du silence de son petit ami, et je le voyais pertinemment dans son regard. J’adorais ma petite brune aux yeux si particulier et la voir dans un état aussi improbable, elle qui était toujours au dessus de tout à l’ordinaire, arrivait à me mettre tout à l’envers. Ma meilleure amie avait toujours été un exemple de droiture, de force et de persévérance et c’était bien la première fois que je la voyais aussi mal en point devant une situation comme ça. En même temps, je mourrais d’envie de lui dire la vérité pour lui montrer qu’elle s’en faisait pour un rien et qu’elle retrouve ce sourire plein de vie et de bonne humeur qu’elle avait toujours en ma compagnie, mais malgré touts les efforts que je pouvais bien faire, mais je n’avais jamais eut pour trait de caractère de tromper la confiance que les autres avaient envers moi. Je pouvais très bien lui dire quelque chose pour la rassurer, sans pour autant lui en dévoiler un peu trop sur le secret dans son amoureux, mais j’avais peur d’en dire trop et de rompre la promesse que j’avais faite à mon ami vampire. Je comprenais très bien comment Caitlin se sentait à l’intérieur, du moins j’arrivais à l’imaginer. Le simple fait de savoir que Lexou pouvait me cacher un grand secret sur sa vie me peinerait aussi. D’ailleurs, c’était un peu ce qu’il m’avait fait. D’une voix que je voulais tendre, je lui racontais mon expérience de la soirée d’Halloween.

À notre première sortit de couple… nous sommes allés ensemble au bal d’Halloween. Personne n’avait encore vu à quel point notre relation était sérieuse. Lexou me regardait d’une de ses façons qui me fait frissonner encore aujourd’hui. Bref, la soirée a tourné au vinaigre et les détraqueurs ont attaqué la grande salle. Je lui ai raconté mon histoire, celui de mon amie qui avait glissé sur le pont et c’était tué… et j’avais cru qu’il m’aimerait assez pour me raconter ce qu’il avait vu, ce qui l’avait bouleversé… mais il a gardé le silence. C’est d’ailleurs Wyatt qui m’a sauvé cette nuit là, il était…

Déguisé en vampire ? Amoureux de moi ? Comment je pouvais me sortir de ce mauvais pas sans lui faire comprendre quelque chose ! Je pris donc un pose laissant sous entendre qu’il était fort, espérant par la même occasion lui arraché un petit sourire. Elle semblait toujours aussi inquiète et triste… mais il y avait aussi un peu plus ! Même si elle ne voulait pas me le montrer, je pouvais voir qu’elle était en colère contre quelque chose. Est-ce que c’était moi ? Lui ? Je mordillai mes lèvres, commençant moi aussi à ressentir un peu de colère envers mon ami qui rendait Caitlin aussi malheureuse sans même s’en rendre compte ! Comment pouvait-on faire ça à une personne que l’on aimait. Je captai alors son regard, pendant qu’elle me disait qu’elle n’avait pas l’éternité ni la pierre philosophale avec elle, sans l’ombre d’un sourire. Wyatt avait l’éternité, mais il ne le remarquait peut-être tout simplement pas.

Ça ne veut pas dire qu’il ne t’aime pas. Alexander ne m’a toujours pas parlé de son secret et je comprends bien à quel point il m’aime. Il n’a pas besoin de me parler de son secret maintenant et je sais que je suis prête à attendre qu’il m’en parle de lui-même et à quel point je serai heureuse lorsqu’il l’aura fait.

Je sentais qu’elle était prête à craquer et je me sentais mal de me trouver devant elle, alors que je connaissais la raison de son mal. Elle voulait bien que j’en parle à Wyatt, mais elle ne croyait pas qu’il y ferait attention puisqu’elle avait elle-même tenté de le persuader. La différence était que je connaissais son secret alors que Cai, non. Je passai ma main dans mes cheveux, les plaçant derrière mon oreille, préférant ne pas répondre, nous avions assez parlé de ce sujet là. Alors que je regardais dans le vide, tentant de trouver une solution pour la rendre de nouveau heureuse, ma meilleure amie se vida le cœur comme elle ne l’avait encore jamais fait. Mon regard se reporta sur elle, ne voulant pas en manquer une miette. Elle voulait qu’il la touche, mais il n’en faisait rien. Je compris alors qu’il était probablement plus attaché à elle que nous pouvions le penser, elle et moi. L’excitation de se trouver à ses côtés devait être tellement forte qu’il avait envie de son sang plus qu’autre chose. Je la regardai alors avec compassion.

J’avais tourné la tête un minimum alors qu’elle me remerciait d’être là. J’allais lui dire que c’était tout à fait normal et qu’elle aurait fait la même chose, lorsqu’elle vint me prendre dans ses bras. Sur le coup de la surprise, je suis resté là sans bouger. Les fois où Caitlin me prenait dans ses bras, depuis notre rencontre, pouvait se compter sur une seule main. Habituellement, c’était moi qui étais plus démonstrative, plus câline et souriante. Cette fois, s’était différent et je sentis que ce petit geste nous rapprochait un peu plus, toutes les deux. Je la serrais de nouveau contre moi lui chuchotant à l’oreille :

C’est normal, Cai… tu aurais fait exactement la même chose si c’était moi qui se retrouvait dans ta situation. Une meilleure amie, c’est là pour ça, pour soutenir l’autre dans les moments difficiles, comme les moments faciles. Il était hors de question que je reste là à te regarder te détruire sans rien faire. Si il ne te dit rien rapidement, tu peux être certaine que c’est parce qu’il ne comprend pas qu’il a une fille géniale entre les mains et qu’il est entrain de la laisser filer sans rien faire.

Je la laissai quitté mes bras pour lui offrir un regard rempli d’amitié et de tendresse féminine. Je sortis ma baguette magique et lançai un accio, attendant que ce que j’avais réclamé arrive rapidement. En ouvrant la porte du dortoir, un pot de crème glacée et deux cuillères attendaient patiemment qu’on les réclame. Un sourire aux lèvres, je les pris et me dirigea vers mon lit où j’invitais Caitlin en lui tendant une cuillère :

Il n’existe rien de mieux pour rendre le sourire !

code by stitch

♠ Le sourire pour une glace ♥

SLe flou qui était dans son cœur depuis quelques jours ne faisaient que s’épaissir… Elle aimait beaucoup Wyatt… Il était devenu spéciale et surtout elle ne s’était jamais aussi vite attachée à un garçon de cette façon-là… Mais Caitlin n’était pas du genre patiente et surtout elle évitait les histoires d’amour comme la peste… Alors dès que cette relation commençait à se compliquer elle n’avait qu’une envie, c’était fuir… Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle restait avec Wyatt au final… Si cela avait été un autre surement serait-elle déjà passé à autre chose… Mais là c’était différent, une force invisible la retenait à lui… Cette force était à la fois douce et douloureuse….

Parler avec Autumn de son ressenti par rapport à Wyatt la gênait plus qu’elle ne pourrait l’avouer. Parler de ses sentiments tout ça tout ça ce n’était vraiment pas sa tasse de thé… Et dans un sens elle se forçait à en parler, car elle savait que sa meilleure amie était une oreille attentive et qu’elle pouvait lui faire confiance et prendre conseil auprès d’elle… Et puis cracher toute sa haine envers cette situation lui serait surement un peu bénéfique, l’espérait-elle tout du moins. Mais lorsqu’elle apprit que Autumn connaissait ce secret qui lui résistait cela lui fit comme un poignard qui se plantait directement dans son cœur… Et elle restait le plus indifférente possible…. Elle adorait vraiment sa petite brunette plus âgée qu’elle…. Comme une sœur, celle qu’elle n’avait jamais eu… Elle comprenait qu’elle ne lui dise pas, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir et de détester l’espace d’un instant Wyatt qui venait de mettre un obstacle entre les deux jeunes filles…

Autumn raconta ensuite son histoire concernant son propre couple. Il fallait avouer que Alexander était un sacré garçon et sa réputation n’était pas des plus enviable lorsqu’on était sa petite amie… Caitlin se méfiait beaucoup du beau brun, elle avait tout simplement peur qu’il ne blesse sa meilleure amie avec ses folies d’une nuit… Elle espérait sincèrement pour eux que Alex était sincère… De toute façon si ce n’était pas le cas, Cait n’aurait aucun scrupule à lui donner une magnifique droite dont elle avait le secret. Elle fut alors éprise de compassion pour la belle préfète qui avait apparemment subi quelque chose de terrible pendant cette attaque… Caitlin s’en était beaucoup voulu de ne pas avoir était là pour elle et d’avoir pris ce foutu train pour passer ses vacances avec ce qu’elle ne considérait à présent plus comme sa famille… Son cœur se serra à ses paroles… Cela devait être dure pour elle qu’il ne se confie pas… Et elle comprenait tout à fait ce désarroi… Cependant la haine et la jalousie remonta à la surface lorsqu’elle annonça que c’était Wyatt qui l’avait sauvé…

Il l’avait sauvé Autumn et il lui faisait du mal à elle-même… Toutes les apparences se tournaient vers l’hypothèse que Wyatt aimait Autumn et non Caitlin… Mais elle ne montrait rien… Alors que la souffrance coulait dans ses veines. Elle ne voulait pas qu’Autumn s’arrête, elle aussi avait besoin de se confier apparemment… Elle s’arrêta en plus milieu de sa phrase, sans la finir et ce fut la française qui finit par la conclure dans un murmure et d’une voix absente d’émotions.

« Il était là pour toi. »

Elle soupira et baissa les yeux pour jouer avec les draps du lit sur lequel elles étaient assise. Elle finit par lâcher qu’elle en avait tout simplement marre d’attendre et que surement ne tenait-il pas assez à elle pour lui faire confiance. Autumn démentie ses propos, propos qu’elle écouta avec attention, mais sans grande conviction… Alexander lui cachait également un secret… Pourquoi ces garçons étaient-ils aussi fière et imbu d’eux-même ! La colère montait petit à petit et son regard s’assombrissait… Elle tenta un sourire lorsqu’Autumn lui avoua qu’elle serait très heureuse quand il lui aura révéler son secret… Mais Caitlin n’était pas aussi sage et douce que son amie… Son impulsivité l’avait souvent mené dans des problèmes… Parfois, elle l’enviait… Elle avait tellement confiance en Alex et en son amour…. Pour Caitlin s’était tout autre chose… Même le contraire… Elle pensait toujours à mal lorsqu’il s’agissait de sentiments, c’était dans ses gènes elle n’y pouvait rien.

Autumn se proposa ensuite d’aller en parler au principal interessé… La encore son dynamisme ne fut pas flagrant… Mais comme apparemment elle savait lui faire dire ce qu’elle ne savait pas peut-être y réussirait-elle mieux… Dans un sens, si le jeune homme venait lui parler grâce à la préfère, Caitlin ne saurait pas comment réagir… Surement l’enverrait-elle boulet avec dans le cœur la jalousie qui la rongerait… Si elle avait un tel pouvoir sur lui, il n’avait pas besoin d’elle.

Elle vida enfin son sac. Ne pouvant plus tout garder pour elle. De toute façon elle n’était plus à ça prés après ce qu’elle lui avait avoué… Son regard de compassion entraina en elle de nouveau sentiment contradictoire… A la fois elle remerciait et d’un autre coté elle lui en voulait…. Elle n’aimait pas qu’on ait pitié d’elle… Mais au fond elle, elle savait que si Autumn avait ce regard si spéciale c’était parce qu’elle tenait énormément à elle et qu’elle s’inquiétait… Elle ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour elle… Elle détestait quand on avait peur pour elle… Pour la rassurer et la remercier, elle fit quelque chose qu’elle ne faisait que très rarement… Elle la pris dans ses bras, le plus naturellement du monde. Sa surprise la fit sourire discrètement, mais lorsqu’elle répondit à son étreinte Caitlin se sentit enfin chez elle… Comme si Autumn avait utilisé un sort pour qu’elle passe à autre chose à ses pensées néfastes… DE toute façon que pouvait-elle faire ? Rien du tout. Elle éviterait tout simplement le jeune homme… Ce qui lui ferait comprendre qu’il était sur le point de la perdre… Et si il ne se bougeait pas pour aller la voir, c’est qu’il ne tenait pas autant à elle qu’Autumn le pensait. Elle lui murmura ensuite des paroles réconfortantes au creux de l’oreille, ce qui la fit légèrement frissonné et elle resserra son étreinte pendant que la jeune femme continue de parler. A la fin de sa phrase je me redressais et quitté la chaleur de ses bras, tout en lui adressant un petit sourire timide.

« Oui tu as raison. Je vais tout de même pas me prendre la tête pour lui. » dit-elle retrouvant petit à petit l’air détaché qu’elle a l’habitude d’avoir. Elle inspira un bon coup et essayant de reprendre un peu de constante. Elle sortit ensuite sa baguette et lança un sort. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la gryffondor lorsqu’elle vit un pot de glace et deux petites cuillères devant la porte des dortoirs.
Autumn revint alors avec leur victuaille et lui tendit une cuillère qu’elle saisit avec un sourire et le regard ayant perdu de sa tristesse. Caitlin avait repris les devants et ne se laissait plus abattre grâce au soutien de sa meilleure amie.

« Toi tu sais me parler et me remonter le moral » Lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie avec un jolie sourire.

code by stitch