Cours de 6eme années.

Il était 5h du matin lorsque mon réveil sonnait. Oui, je suis un lève tôt, et alors ? J’ouvrais vivement les yeux, battant des paupières tout en me levant. J’aimais bien le matin, cette tranquillité immuable qui te plongeait dans un calme ... Pas mieux au réveil. Vraiment, pas mieux. Je quittais mon lit en boxer puis me dirigeais directement vers ma douche, comme d’habitude. Après une douche très rapide, j’enfilais mon pantalon de survêtement, un Tshirt et un sweat puis me dirigeais vers le parc. Seule chose que je n’aimais pas les matins d’hiver, c’est qu’il faisait nuit lorsque je courrais. Oui, je cours chaque matin ! Je ne vois pas en quoi ça peut être surprenant, j’adore le sport ! Je courrais donc jusqu’au Lac, inspirant l’air très frais du matin. Pas d’oiseaux, pas de bruits, la forêt dormait encore, évidemment. Une fois arrivé au Lac, je déviais ma trajectoire pour le longer pendant une trentaine de minutes. Lorsque je regardais ma montre, il était six heures. Le temps de rentrer, prendre une douche et m’habiller, je serais au déjeuner vers sept heures, c’était tout bon ! Je me mis alors en route pour le retour, montais les escaliers en croisant les plus matinaux des élèves que je croisais quasiment tout le temps d’ailleurs. Je me ruais sous la douche et laissais l’eau couler, presque brûlante sur mon corps en sueur. Je sortais de la douche en souriant puis faisais apparaître mes habits, un jean, un Tshirt blanc a manche courte avec une chemise noire (je vous passerais le détail de mes sous vêtements) puis les enfilais et sortais de ma chambre. Les élèves avaient tous des têtes de déterrés, j'avais envie de rire a chaque fois avec leur coiffure approximative, leurs yeux a moitié ouverts... L'un d'entre eux trébucha sur une marche et je le retint en souriant, histoire qu'il ne se vautre pas dans les escaliers, un mort dès la matinée, ça le faisait moyen. Une fois a la grande salle, je prenais mon petit déjeuner, simple, équilibré, rapidement. Mes collègues semblaient plus ou moins dans la gaz, mais je préférais ne pas les taquiner de si bon matin, les pauvres !

Allez, 7h30, on vas aller préparer mon cours ! J'avais les sixième années la, et j'avais déjà préparé un cours sur mesure pour eux. Depuis que j'étais la d'ailleurs, la période après noël était toujours le bon moment pour appréhender ce cours. Ils étaient heureux d'avoir revu leur famille, ou d'avoir eu des cadeaux, que sais-je encore ? Et ils étaient plus aptes a nous faire des merveilles a ce cours ! Je remontais donc dans ma salle ou je faisais se ranger les tables d'elle même, histoire de laisser de la place aux élèves, car ce serait pratique aujourd'hui ! Je ne voulais pas les assommer dès la rentrée de théorie ennuyeuse. Je préparais tout de même quelques carrés de chocolats, en cas de grosse fatigue d'un des élèves et m'assis sur mon bureau, en souriant. Il ne manquait plus que les élèves et je commencerais. Ah ! Si , il fallait bien leur donner une idée de ce qu'ils allaient faire aujourd'hui ! D'un geste de la main, je fis apparaître le mot "Spero Patronum" sur le tableau. Puis les attendait, il était huit heure moins le quart, j'avais encore le temps.

**Viviane Redmison** Elève de 6ème année - Poufsouffle

**Julian S. McLewish** Elève de 6ème année - Gryffondor

On ne le dit jamais assez, il y a des jours avec et des jours sans. Et sans l’ombre d’un doute, je pouvais d’ores et déjà annoncer que celle-ci en particulier s’avérait être un jour sans ! Allez savoir, peut-être était-ce lié au fait que j’avais joué me retourner dans mon lit du dortoir toute la nuit sans laisser le marchand de sable l’emporter, ou alors que les filles avaient fait un vacarme impossible à une heure abominablement matinale, je n’en savais rien ! Qu’est-ce que ça pouvait bien me faire qu’elles mettent le dortoir sens dessus dessous si je ne dormais pas, me demanderez-vous ? Car si je ne dormais pas, je pouvais néanmoins jouir du calme de la pièce dès lors qu’elles n’étaient pas éveillées. Mais une fois que six heure était passée…
Je détestais tout aujourd’hui. Je détestais mon lit qui était trop étroit, le dortoir qui était trop humide, les filles qui ronflaient trop fort, mes cheveux qui ressemblaient à un plat de spaghettis, mes chaussettes impossibles à dégoter, ma robe de sorcière tachée et j’en passe. Sans doute aurais-je dû rester au lit et feindre une quelconque maladie dont personne n’avait jamais entendu parler comme l’onglicocite aigüe ou quoi que ce soit du genre. Et puis j’aurais dit que c’était très très contagieux et avec un peu de chance, on m’aurait mis en quarantaine pendant quelques confortables mois. Mais maintenant que j’étais toute habillée et abstraitement coiffée, l’idée me semblait venir un peu tard… Tant pis, j’aurais d’autres jours pour tenter l’expérience. Et avec un peu de chance, je tomberais dans un cours me permettant de fermer l’œil un instant ou deux aujourd’hui !

Pour vérifier, j’attrapais ma feuille d’emploi du temps, soigneusement chiffonnée en une sphère à la régularité vertigineuse qui trainait sous mon lit. Alors, voyons voir… La rentrée avait beau avoir eu lieu le premier Septembre, mon cerveau s’était attelé à retenir d’autres choses qu’un stupide emploi du temps. Oh… Défense Contre Les Forces du Mal… J’allais devoir remettre ma sieste à plus tard… J’imaginais mal le professeur McCloyd m’autoriser à roupiller pendant que les autres s’attèleraient à combattre je ne sais quelle créature démoniaque. J’enfournais mes livres, parchemins et autres plumes dans mon sac avant de me mettre en route. Pas le temps de prendre un petit déjeuné, j’avais déjà repris du retard et « déprimer sur sa misérable existence » ne constituait pas à mon sens (et certainement pas à celui du professeur) un motif d’absence valable. Ma vision périphérique m’échappait complètement. Je croyais deviner quelques visages souriants me faire coucou de la main alors que je les croisais dans les couloirs mais le temps de m’en apercevoir, j’étais déjà 20 mètres plus loin, si ce n’était un escalier. Allons, reprends-toi Alice ! Ce n’était qu’une journée, une magnifique journée, absolument… Je croisais une fenêtre au même instant et mon idée de « magnifique journée » s’étouffa dans son œuf. Bonjour, ici radio Poudlard, il fait actuellement -4234°C et il y a tellement de brouillard qu’on ne voit pas à 30 mètres, à vous les studios. Pitié, épargnez-nous au moins les travaux pratiques pour aujourd’hui…

Alors que j’arrivais enfin dans la salle, j’aperçue immédiatement Viviane, chevelure flamboyant à … à l’air ambiant et… oh… Julian… Il allait certainement se sentir coupable de me voir tirer une gueule de six pieds de longs, bien que ce n’était pas forcément de sa faute… J’évitai de le regarder jusqu’à être arrivée à hauteur de Vivi et posai mon sac sur la table.

-Lut’.

**Invité** Invité

Un bruit me réveille, celui d’un réveil. Foutu réveil, pourquoi diable ne cesse-t-il pas de sonner ? Adieu sommeil ! Je m’étire par la suite, un mouvement léger. Je souris, un sourire pensif. Bien que ce réveil fût brutal, il n’était pas pareil que celui que j’ai connu et que je connaîtrai toujours en Écosse. En effet, ma terre natale a un instrument qui n’est autre que la cornemuse. Celui-ci n’est pas doux à entendre, on a surtout envie d’extirper l’homme en kilt. Enfin bref, passons. Je me lève enfin, avec une certaine flemme. Oui, je n’ai pas spécialement envie d’aller cours. J’aime les vacances … Mais, je n’ai pas le choix. Si, je vais réussir, j’irai au bout de mes rêves même si le prix est élevé. Enfin, bref, sourions, la vie est belle et il faut profiter de la vie.
Par quoi commence-je ? Il me semble que c’est les cours des défenses contre les forces du mal. J’aime ce cours, il est intéressant mais ce n’est pas comme celui que Monsieur Croft, l’unique prof de potion et directeur de ma noble maison. Chauvine ? Pas du tout. Hey, ne roulez pas des yeux. Enfin, je vous ai bluffé, je vous ai menti. Je défends, je porte les couleurs de ma maison. Mais, ma maison n’est pas dénigrée comme celle des Poussoufles. Pourquoi celle-ci est-elle la risée des autres maisons ? J’aime les poussoufle, j’avoue que la plupart de mes proches sont là dedans. Mais, je n’y peux rien. Enfin bref, je pense que les poussins méritent d’être reconnus pour ceux qu’ils sont. De plus, un héros des poussoufles qui n’est autre que Cédric Diggory est mort pendant la 4ème année d’Harry Potter. Pauvre Cédric … Pauvres morts … La guerre ne doit pas exister mais tant que hommes imbus d’eux même, souhaitant des territoires ou désirant devenir le maître du monde, nous serions jamais libres … Et connaitrons la terreur. Sauf, si des gens courageux sont là. Oui, ils sont morts pour nous, mais l’histoire est un éternel recommencement. Pour contrarier les plans du destin, il vaut mieux connaître le passé, être préparer au combat. Heureusement que le professeur des DFCM nous prépare pour une éventualité guerre. Même si j’espère que nous n’irons pas nous battre.
Je continue d’avancer les couloirs, certains élèves ont le même cours que moi, des élèves de différentes maisons. Je pose ma main sur mon cour pour voir si j’ai toujours mon médaillon en forme d’hiboux. Malheureusement, je ne le trouve pas. Je fais demi-tour pour aller le chercher. Après quelques minutes de recherche, je le retrouve. Je le remets à mon cou.
Maintenant, direction au cours des DCFM, je me demande si je serai dans les dernières. J’entre en cours, je ne vis pas encore le sujet de notre cours d’aujourd’hui. Pas encore, je vois Viviane, sœur jumelle de Nimüe. Je suis juste son amie, je lui fais un sourire. Puis, je retrouve Julian … Julian le Magnifique comme dirait Charlie. Rien qu’en passant à ma conversation avec Charlie, j’ai eu une envie de pouffer de rire. Allez Savanah, retiens-toi. N’oublies pas qui tu es. Ce gryffondor n’a pas vraiment changé, enfin, peut-être si. Il a des cernes sous ces yeux. A-t-il reçu des vents après notre séparation ? Je l’ignore. Aimais-je de nouveau Julian ? Vous rêvez, jamais, je me remettrais avec lui. Il est peut-être brun ténébreux mais pas assez malin et rusé. Hum … C’est vrai. Je le jure et puis, je préfère lui laisser à d’autres personnes plus expertes. D’ailleurs, je me demande s’il est allé à la salle de bain des préfets. Comment un élève ordinaire enfin peut-être pas si ordinaire a-t-il pu avoir le mot de passe de cette bande ? Tout simplement car je lui ai donné. Oui, je sais, c’est mal. Mais, c’est Julian quoi. Je ne peux rien lui refuser… Je retire ce que j’ai dit votre honneur. Je refuse les choses qui sont impossibles. Il faut qu’il demande à James Bond de l’aider, c’est bien lui l’homme qui résout les missions impossibles. Enfin bref, inutile d’épiloguer sur mon ex. Je lui accorde un regard neutre et je lui dis bonjour. Bah oui, nous sommes en bon terme. Heureusement que je n’ai pas établis un contrat avec lui … Enfin, je vois Alice et je lui souris.
J’arrive à ma table, je m’assois et je vois le sujet de notre cours, celui-ci est "Spero Patronum ». Un point intéressant.

Le réveil sonnait… Elle détestait le matin, vraiment c’était un truc qu’elle ne supportait pas… Caitlin était une couche tard et une lève tard un point c’est tout ! Elle avait souvent imaginé une école ou les élèves se levaient lorsqu’ils voulaient, le rêve total… Malheureusement, ce n’était toujours pas un rêve qui était devenu réalité bien que la magie existe… Alors que toutes les filles du dortoir se préparaient avec rapidité, Caitlin restait emmitouflée dans ses draps… Son amie Autumn avait essayé à plusieurs reprises de la lever, mais rien à faire, la belle Gryffondor trouvait toujours une excuse bidon pour rester un peu plus longtemps au chaud… De toute façon il y avait toujours trop de monde aux douches et Caitlin était obligée d’attendre, hors elle détestait attendre surtout le matin…. Alors que la salle se vidait petit à petit, car il faut savoir que toutes les filles étaient tout de même des ventres sur pattes le matin…

Elle dégagea son visage des draps et observa à travers la vitre qui montrait le ciel grisâtre. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle était revenue. Pendant les vacances de noël sa mère l’avait obligé à revenir pour passer les fêtes en famille… Caitlin ne comprenait toujours pas pourquoi elle s’acharnait à cette tradition, selon la belle leur famille n’existait plus depuis longtemps, enfin tout du moins elle n’en faisait plus partie… Son frère la détestait et la jalousait à cause de ses pouvoirs de sorcière… Son beau-père était un homme qu’elle détestait et qui pensait que les sorcières étaient des créatures du mal qu’il fallait brûler. Il restait sa mère, mais la c’était Caitlin qui avait un problème… elle lui en voulait toujours d’avoir retrouvé un homme aussi rapidement après la mort de son père.. Elle lui en voulait également d’avoir débranché cet être qui lui était si cher…

La jeune anglaise se leva enfin, grognant légèrement à cause de la différence de température et se dirigea de mauvaise humeur aux douches… Heureusement elle n’était pas obligée d’attendre. Elle se lava tranquillement, l’eau brulante la réveillant petit à petit de sa léthargie matinale. Elle adorait la chaleur… Elle sortit de la salle d’eau, se sécha et s’habilla avec l’uniforme des Gryffondors… Au final elle s’y était fait au rouge de cette maison….

Voyant l’heure elle se dit qu’elle n’aurait pas le temps de passer par la grande salle pour déjeuner… De toute façon ses amis commençaient avoir l’habitude de ne pas la voir au petit déjeuner… Elle détestait manger le matin… C’était comme ça après elle se sentait nauséeuse… Elle prépara rapidement son sac et se dépêcha de se diriger en salle de classe. Heureusement que la salle n’avait pas changé d’endroit car sinon elle aurait pris vraiment longtemps pour se retrouver… Bon dieu que ce château était immense !

Son sac toujours sur son épaule, elle passa d’abord sa tête derrière la porte et reconnaissant Savanah et Julian dans la pièce elle se dit qu’elle ne s’était pas trompée de salle. Elle entra alors et vit le titre du cours « Spero Patronum »… Mouais… Elle l’avait déjà un peu étudié dans son ancienne école alors bon… ça ne devrait pas être trop compliqué… Et puis il fallait pas se le cacher… 5 années à vivre dans les livres ça portaient ses fruits… la classe commençait à se remplir petit à petit. Elle passa devant le professeur et murmura un faible bonjour sans le regarder et se dirigea tout de suite au côté de Julian. Elle lui fit un petit sourire et lui lance un petit « salut » avant de poser ses affaires à ses pieds.

Le cours a commencé ! Mademoiselle Skellington n'est pas la ? Très bien, dix points enlevés a Serdaigle !

"Spero Patronum" ... Le patronus est utile a tout sorcier, cependant il possède plusieurs formes. Qui peut me dire lesquelles ?

Et de même, qui pourra me dire quelle est l'utilité de ce sort ?

Voici ce que l'on appelle un Patronus corporel. Pourquoi est ce que le mien prends la forme d'une chouette ? A vrai dire je ne sais pas, mais j'ai toujours bien aimé les chouettes ! Je n'irais pas jusqu'a dire que c'est pour ça, j'ai bien un ami qui a une sainte horreur des araignées et qui a pourtant un patronus en forme de tarentule ! Maintenant, sortez vos baguettes s'il vous plaît !

Note du RPGIST : Le délai de réponse pour ce topic et d'environ un mois, pour Lexie, si tu as finalement l'intention d'être absente du cours, je ne retirerais pas de points supplémentaires mais s'il te plaît préviens moi ! Merci !

Alors que le professeur McCloyd se leva pour annoncer le début de son cours, je jetai un rapide coup d’œil autour de moi. Mince, la salle était aussi vide que cela ?! Je n’y avais pas vraiment prêté attention alors que j’y étais entrée, mais désormais je remarquais le désert total qu’était la salle de classe. On pouvait littéralement compter les personnes présentes sur ses doigts… Sans doute que tout le monde avait préféré faire la grasse matinée plutôt que de remplir leur devoir d’étudiant… Et j’avouais que si je n’avais détesté aller en retenue, j’en aurais bien fais de même. Quoique, M. McCloyd aurait été capable d’aller tous nous chercher un par un par la peau des fesses dans nos dortoirs jusqu’à nous asseoir sur nos chaises.

J’en profitais aussi pour apprendre le sujet de la leçon du jour. Malgré le fait qu’il soit très intelligiblement écrit au tableau, ce n’est que lorsqu’il vu évoqué à voix haute que je compris de quoi il s’agissait. Oooooh les patronus… Mon père l’avait souvent fait apparaitre dans le salon de chez moi, pour m’amuser quand j’étais petite et de mauvaise humeur. Aujourd’hui, il m’aurait fallu tous les patronus du monde pour décrocher un sourire. Enfin non, peut-être pas. Juste un seul, mais un très très joli ! Et certainement pas le mien, il était trop tôt dans la journée pour obtenir mieux qu’un patronus informe de ma part. Mais bon, je pensais, je pensais, tellement que je n’en avais pas entendu la première question que le professeur avait posé. Mais par contre, j’avais parfaitement bien saisi la suivante ! Et malgré ma mauvaise humeur persistante, je me fis violence pour lever la main et répondre à sa question une fois interrogée :

-Un patronus protège des détraqueurs et de leurs effets sur les sorciers ou les Moldus. Plus le patronus est corporel, plus son effet à d’impact.

Au fond, j’avais toujours mis un point d’honneur à répondre en classe dès que le professeur posait des questions pour deux choses : ne pas rester comme des moules sur un rocher pendant quinze minutes sur une question et avancer un peu ET faire gagner des points à Poufsouffle afin de gagner cette fichue coupe des Quatre Maisons ! On ne comptait même plus le nombre d’années où elle ne nous était pas revenue et qu’elle avait été gagné au profit des Gryffondor ou PIRE des Serpentard… Enfin, quelque part, je me disais que si il nous arrivait de la gagner au moins une fois, tous mes camarades Poufsouffles et moi-même allions nous évanouir sous le coup de la surprise alors…

Devant mes yeux, sans que je comprenne vraiment comment, une grande chouette argentée commença à voler à travers toute la salle. Je me tordis un peu le cou pour la suivre du regard, perdant du même coup mon air renfrogné du matin-chagrin je trainai depuis tout à l’heure. J’aurais bien eu un petit « Oooooooh » sur le moment, mais je me retins, pensant que ça en ferrait peut-être un peu trop. Ce n’est que lorsque je vis tout le monde la baguette à la main que je compris que je devais faire de même. Allons Alice, secoue-toi un peu ! On dirait que tu débarques d’une autre planète et que tu ne parles même plus anglais ! Avec une concentration intense et ma langue entre mes dents, je retroussais les manches de ma robe de sorcière pour être fin prête. Vas-y, balance les instruction, mon coco !

**Viviane Redmison** Elève de 6ème année - Poufsouffle

Des gens! Oh Dieu merci, des personnes, des vrais, pour me soutenir! C'est pas qu'être la première en cours, c'était un peu gênant mais...si en fait. Ca l'était beaucoup. Mon sac posé au sol, mes affaires de cours pas encore sorti, la tête posée entre les mains, je suivais des yeux les nouveaux arrivants. Julian Mc... Mc.... Enfin, un gryffondor dont le nom m’échappait en permanence venait d'arriver. De toute façon, quelle idée de s'appelait McQuoiquecesoit, c'était un nom écossais et il avait tout sauf une tête de quelqu'un venant de ce pays! Si quelqu'un méritait un Mc à son nom dans cette salle, c'était moinh oh! Viviane McRedmison, pour vous servir.
Enfin, je le connaissais que de nom et pour avoir une fois ou deux était binôme avec lui, aussi je lui fis un vague signe de bonjour, histoire de, mais sans plus.
La suivante fut Alice. Un sourire traversa mon visage tandis que je vis la jolie blonde arriver dans la salle, mais en voyant sa tête, je me rendis vite compte que quelque chose n'allait pas. Après être passé devant la professeur, elle alla me rejoindre à ma table, marchant bien vite en passant devant Julian. Il me semblait qu'il était amis tous les deux, pourquoi ils étaient aussi distant l'un de l'autre d'un coup? Ils se seraient disputés ou.... Noooon, ça devait être moi qui me faisait des films.

▬ « Hey! »

Je m'étirais un grand coup avant d'enfin me décider sortir mes affaires de mon sac. Après un nouveau regard vers Alice, je décidais de lui demander franchement ce qui n'allait pas.

▬ « Est-ce que ça va? T'as pas l'air en forme. »

Savanah arriva aussitôt après ma phrase, me faisant tourner la tête vers elle. Sans particulièrement bien la connaitre, je l’appréciais assez pour la considérer comme amie, aussi, je lui rendis son sourire amicale en guise de bonjour, puis reportais mon attention vers Alice.Ceci aussitôt fait, Caitlin fit son entrée. Elle, je la connaissais plutôt bien elle, c'était la meilleure amie d'Autumn, cette dernière étant ma meilleure amie également. Je lui fis un léger signe de salut, puis reportais mon attention sur le professeur et le tableau, ayant juste le temps d'entr'apercevoir la gryffondor s'installer à côté de Julian, qui lui aussi, me semblait-il, était son meilleur ami.

Spero Patronum... Ca allait être joyeux, j'le sentais, j'le voyais. bon, déjà, si je ne faisais rien exploser à ce cours, je pourrais considérer cela comme un miracle.

▬ « Le cours a commencé ! Mademoiselle Skellington n'est pas la ? Très bien, dix points enlevés a Serdaigle ! »

Je grimaçais. Ouch, coup dur pour les bleus! Ils n'allaient pas être ravis en regardant leur sablier ce soir eux. Enfin, tant que ce n'était pas poufssoufle, ça allait! Mais quand même, ça m’énervait tellement que chaque année, la coupe se joue entre les serpentards et les gryffondors. Et nous?

▬ « "Spero Patronum" ... Le patronus est utile a tout sorcier, cependant il possède plusieurs formes. Qui peut me dire lesquelles ? Et de même, qui pourra me dire quelle est l'utilité de ce sort ?
▬ -Un patronus protège des détraqueurs et de leurs effets sur les sorciers ou les Moldus. Plus le patronus est corporel, plus son effet à d’impact. »

Je me retins de justesse de faire un sifflement admiratif. Joli Alice, joli! Et hop, les poufssoufles ne sont pas toujours à la ramasse, prenez vous ça dans les dents vous autres! Je levais la tête fièrement, comme si c'était moi qui venait de donner la réponse, puis, ne pouvant pas garder mon sérieux dans cette position, pouffais légèrement avant de me tenir normalement. Surtout que le professeur allait faire sa démonstration, claquant des doigts pour avoir sa baguette, puis lançant un patronus sans prononcer de sorts. Wow, wow, wow. j’écarquillais les yeux, fascinée. Et c'était ça qu'on allait faire aujourd'hui? Génial! Dès que le prof en fit le signe, je dégainais ma baguette, prête à l'attaque!

A peine le cour avait commencé que les points des Serdaigles avaient baissé. Apparemment une certaine jeune fille n’était pas en cours et malheureusement pour elle, le prof l’avait remarqué… Caitlin se félicita alors de s’être finalement levée pour être dans ce cours. Elle n’aurait pas voulu que des points soient retirés à sa maison…. Le professeur McCloyd enchaîna tout de suite avec les questions pour commencer son cours… La bouche de Caitlin restait fermée… Elle n’aimait pas vraiment parler le matin… C’était un effort surhumain pour elle et elle ne le faisait que lorsqu’elle était obligée.

Une petite pouffy prit la parole pour répondre aux questions du bel homme. Elle avait raison, enfin tout du moins la gryffondor aurait dit un peu prés la même chose, peut-être en moins bien formulé…
La jolie brunette fut stupéfaite en voyant le sort de son professeur fonctionner sans qu’il ne prononce un mot. C’était donc vrai, il faisait partis de ses sorciers qui n’avaient pas besoin de baguette pour lancer un sort… Caitlin en était presque jalouse, combien de fois cela lui aurait-il servi ! Elle l’enviait dans un sens… Malheureusement elle savait que c’était un don et qu’elle ne s’apprenait pas, enfin tout du moins à sa connaissance. Elle observa également la magnifique chouette argentée qui en sortit. La 6ème année n’avait jamais réussi à lancer un beau Patronum. Sa curiosité était surtout sur la question de la forme de son patronum…

Elle sursauta légèrement lorsque le professeur de DCFM lors demanda de sortir leur baguette. Elle s’exécuta, attendant avec impatience les instructions. Peut-être qu’un peu de pratique la réveillerait.

**Julian S. McLewish** Elève de 6ème année - Gryffondor

Arriver parmi les premiers en cours, c'est vraiment tout sauf drôle, bien ou dosant ou peu importe ce que les gens disent. Tu te sens juste...Con. Très con. Bon, il y avait déjà la Redmison, certes, mais ce n'était pas comme si les poufssoufles comptaient pour quelque chose... Je retire, je retire! Je les aime bien, moi, les poufssoufles... Un peu trop peut-être... Comme par hasard, elle entra dans la salle. Que faire? La saluer? J'optais pour la solution "tripatouiller mon sac comme si j'y cherchais quelque chose et que rien autours avait d'importance" comme si je n'avais même pas remarqué sa présence. Quelle blague, je ne voyais qu'elle quand elle entrait dans une pièce! Je mordais ma lèvre inférieur, me blamant d'être aussi idiot. Alice avait déjà du passer à autre chose depuis longtemps que j'étais encore là à culpabiliser. Ou pas... Elle accéléra légèrement le pas en passant devant moi. Bon, peut-être qu'Alice n'avait pas oublié facilement cette histoire non plus... Ce qui...n'était pas...une bonne nouvelle... du tout. Je me forçais à prendre une grande respiration. Calme Julian. Tu vas faire ton cours, comme d'habitude, et ne t'occupes pas du reste. Je suivis malgré tout la reste de son parcours du coin de l'oeil, jusqu'à ce qu'elle s'assoit à côté de l'autre rouquine, avant de tourner brusquement la tête vers le tableau, me giflant mentalement. Quel con!
Heureusement, Caitlin arriva, me faisant retrouver la raison un peu. Je lui rendis son sourire, content qu'elle soit arrivée puis lui fit un salut en retour du sien.

▬ « Alors Cait? Tu t'es encore perdue dans les couloirs? »

Je sortais le reste de mes affaires, hâte de commencer la leçon malgré moi. Quoi? La spero patronum était quand même un classique, même les plus réticents à la défense contre les forces du mal devaient s'avouer qu'ils avaient aussi hâte de savoir lancer ce sort. Et puis la grande question : quel animal prendra son patronus? Un truc intéressant à savoir, pour le moins.

Le professeur prit la parole, faisant perdre dix poits à Serdaigle. Wow, il déconnait pas ce prof. Je me félicitais de n'avoir jamais eu l'idée étrange de sécher ce cours, ça aurait été un coup à me faire attacher à un poteau et lapider jusqu'à ce que mort s'en suivent par mes camarades de gryffondors. ils étaient tellement compétitifs, le moindre points comptés pour eux. Enfin bref, le professeur enchaina en posant des questions à laquelle une voix familière répondit aussitôt.

Ne te tourne pas vers elle, ne te tournes pas vers elle...

Le prof me distraya aussitôt et j'attrapais ma baguette avec plaisir, content à la fois de passer à la pratique et de me distraire de..de..

**Invité** Invité

J'arrive en cours des défenses contres les forces du mal, présidé par Monsieur Mccloyd qui est le directeur également des Gryffondor, en arrivant, je vois Viviane, une jeune poussoufle et sœur jumelle de Nimue. Ensuite, je croise le regard de Julian, mon ex. Il n'a pas changé. Après lui, je retrouve Alice, une poussoufle adorable. Avant d'arriver à ma place, je regarde le tableau et je découvre le sujet de notre cours d'aujourd'hui : Spero Patronus. Ensuite, je m'assoit. J’attends avec impatience le début du cours. Ensuite, Caitly arrive, elle passe et s'assoit près de Julian. Comptabilisation, on a deux Gryffondor, une fille et un garçon, deux Poussoufles, deux filles. Tandis que chez les Serpentard, il n'avait aucun membres et dans ma maison, je suis la seule qui représente ma érudite maison. Mais ou est ma cousine Lexie ? Dort-elle d'un sommeil de plomb ? Est-elle en retard?Je ne le sais pas, mais le cours commence.

Lionel ▬ Le cours a commencé ! Mademoiselle Skellington n'est pas la ? Très bien, dix points enlevés a Serdaigle !

Nous perdons 10 points. Lexie reviens, je t'en prie. Le cours continue. Je reste assez calme pour le moment. Je parlerais en temps venue et je ferais tout pour que ma maison remonte. Mais comment ? En donnant une bonne réponse ou en donnant une chouette au professeur. J'opte pour la première solution.

Lionel ▬ "Spero Patronum" ... Le patronus est utile a tout sorcier, cependant il possède plusieurs formes. Qui peut me dire lesquelles ? { Il rajoute} Et de même, qui pourra me dire quelle est l'utilité de ce sort ?

Alice ▬ Un patronus protège des détraqueurs et de leurs effets sur les sorciers ou les Moldus. Plus le patronus est corporel, plus son effet à d’impact.

Ensuite, le directeur de la maison des Gryffondor sort sa baguette, il lance le sortilège spero patronus. Et, on voit apparaître une chouette, patronus du professeur.

Lionel ▬ Voici ce que l'on appelle un Patronus corporel. Pourquoi est ce que le mien prends la forme d'une chouette ? A vrai dire je ne sais pas, mais j'ai toujours bien aimé les chouettes ! Je n'irais pas jusqu'a dire que c'est pour ça, j'ai bien un ami qui a une sainte horreur des araignées et qui a pourtant un patronus en forme de tarentule ! Maintenant, sortez vos baguettes s'il vous plaît !

Enfin les cours pratiques allaient commencer ! Enfin, je préfère les cours pratiques que théoriques, étonnant non ? En effet, très surtout de la part d'une serdaigle. Je fis apparaître ma baguette et je suis prête à l'attaque ! En garde moussaillon ! J'ai hâte de découvrir la suite des événements, est-ce que nous aurions des duels ? Si oui, qui va se défier ? Il n'y a pas trente six milles possibilités, juste une dizaine si on arrondit. Alors, on peut avoir un duel Poussoufle contre Poussoufle ou Poussoufle contre Gryffondor, Poussoufle contre Serdaigle, Gryffondor contre Gryffondor ou Gryffondor. Tant de duels mais un seul gagnant, n'est-ce pas ? Enfin, j'ai hâte de commencer. Je suis prête à montrer que les serdaigles sont les meilleurs. De plus, si on regarde la composition de la salle d'aujourd'hui, il y a que les bons éléments, de très bons éléments, ce qui veut dire qu'il n'aura pas des débordements sur des délires ou je ne sais quoi, enfin c'est ceux que je pense.

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