Un rencart tant attendu /pv Tristan

Le jour J était arrivé. Je parlais évidemment de mon rendez vous avec Tristan. Bien sur j'y avais pensé toute la semaine. Bien sûr j'avais hâte de le revoir et pourtant je ne l'admettrais jamais devant quelqu'un. Pas même devant lui j'étais bien trop fière pour ça. Que dirait les autres s'ils savaient que j'étais attirer par un serpentard. Un loup-garou en plus de ça. J'aimais bien son côté j'assume tout. C'était peut être ça qui m'attire chez lui d'ailleurs. Je ne pouvais pas nier que je l'appréciais. Il fallait que je me prépare au lieu de jacasser avec mes amies. Je leur dis que j'avais un truc de prévu et partie me préparer. J'enfilais un jean un t-shirt bleu foncé et une petite veste noir et je finis par mettre des chaussures à talons noir. C'était l'heure. Je souris à mon miroir en passant une main dans ma chevelure blonde.

Je marchais alors vers prés au lard, sortant du château et empruntant le chemin habituel. J'arrivais à pré au lard. Le villages avait déjà son nombre d'élèves. Je souris. Visiblement les ragots allaient bon train. J'adorais ça. J'aimais écouter tout ce qui se disait. J'aimais faire ma commère aussi. Certains me détestait pour ça. Je me servais pas des gens, juste de ce qui se racontait. On avait prévu de se retrouver au trois balais. C'est donc vers le pub que je me dirigeais. Il y aurait certes du monde là bas mais peu m'importais. Je n'étais pas du genre à me cacher bien au contraire j'aimais me montrer. Je préférais l'attendre cependant devant le pub. Lorsqu'il arriva je fus toute contente. Pourtant j'eus un simple petit sourire qui s'afficha sur mon visage. Je ne voulais pas qu'il pense que j'éprouvais quelque chose pour lui. J'avais trop peur de me prendre un rateau.

-Salut bouclette.

Samedi ! C’était enfin samedi et cette fois-ci, tristan ne comptait pas le passer seul dans sa salle commune. Déjà parce que de un, la semaine dernière lui avait suffit (il avait encore mal rien que d’y penser, d’autant que Aelyne, puis Daemon, ne l’avaient vraiment pas loupé) et de deux, parce qu’il avait enfin rendez-vous avec McLean. Il avait encore de la peine à a croire d’ailleurs. Au point qu’il évitait de trop s’enthousiasmer en se disant qu’elle pouvait très bien l’avoir prit à la rigolade et ne pas être là.

Tristan était entrain de se préparer quand son regard se posa par hasard sur le calendrier lunaire posé sur sa table de chevet et il se figea net en voyant le dessin de la lune bien pleine sous la date du jour. Il manquait plus que ça. Bien entendu, cela n’était pas à proprement parlé un problème. Il suffisait qu’il fasse attention à l’heure pour être sûr d’être rentré avant la tombée de la nuit. Mais à choisir, il aurait quand même préféré que ce soit un autre soir. Ponctuer un premier rendez-vous par une transformation animal dans les bois de Poudlard, il y avait mieux quand même. Le pire c’est que, maintenant qu’il y repensait, il l’avait même dit à McLean qu’il se transformerait 3 jours plus tard. Il avait juste pas calculé que cela tomberait justement ce samedi.

Mais bon, il n’avait pas envie de se mettre martèle en tête pour ça dans l’immédiat.

Après avoir enfilé un jeans et une chemise blanche qu’il garda sortie de son pantalon, Tristan enfila un gilet de costard qu’il laissa ouvert, un chapeau borsalino noir et se mit en route en sifflotant tout en attrapant au vole sa veste type costard qu’il balança nonchalamment sur son épaule.

Tout en suivant la route pentue et sinueuse menant à Pré-au-Lard, Tristan s’alluma une clope tout en se demandant comment les choses allaient se passer. Seraient-ils gênés ? Où au contraire parfaitement à l’aise ? Ils n’avaient jamais eu de véritable grande discussion. En fait ils ne s’étaient jamais vu plus de quelques minutes d’affilées.

Arrivé au village, Tristan fut apostrophé par des potes lui criant de les accompagner boire un verre mais il déclina l’offre tout en se dirigeant au lieu de rendez-vous, ayant la surprise de découvrir que McLean était bel et bien là.

Et belle était le mot, elle était vraiment ravissante sans être trop habillée contrairement à d’autres filles des alentours ayant elles aussi rendez-vous et habillées comme pour une soirée de cocktail de la haute société.

Bouclette ?, demanda-t-il en arquant un sourcil tout en tirant une dernière fois sur sa cigarette avant de la jeter au sol et de l’écraser de sa Converse. On m’a déjà donné bien des surnom mais là j’avoue… Que c’est une première. Tu es ravissante, ajouta-t-il avec un sourire appréciateur tout en désignant la porte du pub. On entre ou tu préfère qu’on se promènent dehors ?

Viendrait-il? Viendrait-il pas? Je m'inquiétais malgré tout attente. Il avait peut être plaisanter en m'invitant. Après tout c'était un serpentard. Qu'est ce qui le pousserait à venir à un rendez-vous avec moi. J'avais l'impression de faire un remake de Roméo & Juliette. L'histoire d'amour au destin tragique. A non! Je ne voulais pas me rendre à cette évidence. Ce n'était pas pareil. Nous étions juste … amis. Voilà je cherchais le terme. Je n'en étais pourtant pas sûre. Je savais bien qu'il y avait autre chose. Je le sentais tout au fond de mon cœur. Une Gryffondor et un Serpentard. Le cliché tellement classique qui se voyait de plus en plus de nos jours. Enfin rien n'était fait. Je n'avouerais jamais que j'étais entièrement attirer par Tristan. Finalement il était venu et un petit sourire satisfait s'afficha sur mon visage. Il était venu. Quelque part c'était une petite victoire dont j'étais fière. Il était tellement sexy avec son petit chapeau sur la tête. Il s'approcha et je le saluais. Le surnom que je lui avait donner sembla l'étonné. Il jeta sa cigarette et je croisais les bras.

«Oui des bouclette te donnerais un air … tellement sexy.» Dis-je en souriant, je le taquinais, mais je pensais vraiment ce que je disais. « Tu aurais pu m'en filer une.» Dis-je en croisant les bras lançant un air un peu offusqué mais amusé.

J'aimais l’embêter un peu. Je ne pouvais m'en empêcher chaque fois que je le voyais je me devais de la taquiner. Il me demanda si je voulais entrer dans le bar où me promener dans les ruelles. J’avançais vers lui décroisant les bras et lui piquant son chapeau en le mettant sur ma tête lui répondis en lui faisant du coude.

«Promenons nous dans les rues … pendant que le loup y est pas.»

Je lui souris, sachant qu'il était loup garou j’espérais qu'il ne le prendrais pas mal et je pris donc son bras comme l'aurait peut être fait un couple mais ce n'était que pour l'ennuyer. Je ne savais pas s'il était tactile où pas et je le découvrirais bien assez tôt, me moquant de savoir si on nous observait où pas. Les autres n'auraient qu'a penser ce qu'ils veulent.

Entendant McLean lui expliquer qu’il serait sexy avec des bouclettes sur la tête, Tristan n’osa pas lui avouer que effectivement, ses cheveux avaient tendances à boucler quand ils étaient mouillés. Mais oublia sa chevelure quand elle lui fit remarquer qu’il aurait pu lui offrir une clope. Surprit, il leva un sourcil en l’observant.

Tu fumes toi ? Je l’ignorais…

En fait, après réflexion, Tristan réalisait qu’il y avait beaucoup de chose qu’il ignorait sur elle. Depuis des années ils n’arrêtaient pas de se taquiner et de s’envoyer des piques à travers els couloirs de Poudlard mais finalement, ils ne se connaissaient pas tant que ça.

Quand elle vînt lui piquer son chapeau, Tristan poussa un HEY ! tout en tentant de le récupérer mais il trouva McLean tellement jolie avec quand elle le mit sur sa tête qu’il se ravisa tout en éclatant de rire en l’écoutant.

On a jusqu’à la tombée de la nuit, dit-il avec son éternel petit sourire en coin, lui faisant ainsi comprendre que c’était nuit de pleine lune le soir même. Je pense me faire tatouer Big Bad Wolf un jour, comme ça, tout le monde est prévenu.

Il en était capable et d’ailleurs y songeait tout à fait sérieusement. Après tout, du haut de ses 17 ans, Tristan avait déjà plusieurs tatouages. Ça manière à lui de se différencier pour de bon de ses parents.

Il fut surprit de sentir McLean venir lui prendre le bras mais surprit en bien. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de chose avec elle, c’était vraiment tout nouveau mais ce n’était vraiment pas pour lui déplaire. Ainsi, il ne chercha aucunement à se dégager même quand il surprit les regards dégoûtés de 2 autres serpentards. Cependant, les 2 en questions faisant parti des nombreux serpentards jugeant qu’il n’avait rien à faire dans leur maison, Tristan ne s’en formalisa absolument pas, bien au contraire. Relevant la tête pour se tenir droit comme un piquet en caricature des gentlemen de l’Angleterre de ses aïeuls tout en se retenant de rire, Tristan se mit en route sans lâcher la jolie blonde accrochée à son bras, suivant les rues au hasard de leurs pas tout en cherchant désespérément un sujet de conversation. McLean était la seule fille avec qui il avait l’impression de devenir le dernier des idiots. Sérieusement, Tristan Blackburn ? Ne pas savoir quoi dire à une fille ? La bonne blague.

Tu n’as pas peur d’être traitée en paria dans ta maison ce soir après qu’ils t’aient tous vu avec moi aujourd’hui ?

Tristan était là et j'étais ravie qu'il le soit. J'avais rêvée pas mal de fois qu'un jour on se retrouverais en soirée où en journée aux yeux de tous. Ce jour était enfin arrivé. Si j'aimais le taquiner beaucoup me disait que c'était parce que ça cachait quelque chose. Or je n'avouerais jamais que j'avais finis par conclure qu'en effet je ressentais quelque chose pour Tristan. Il parut étonné de savoir que je fumais. Je le regardais avec un petit sourire et lui lançait un clin d’œil.

«Tu as encore beaucoup à apprendre sur moi mon cher.»

Je ne connaissais Tristan que parce qu'il était dans la même école de magie que moi. A vrai dire nous n'avions jamais eu l'occasion de discuter pleinement de ce que nous aimons l'un et l'autre pour le simple fait qu'a chaque fois qu'on se voyait on se chamaillait comme des gosses. Je lui avais piqué son chapeau et après protestation il me le laissa. Il rit ensuite et je fus soulagée de savoir qu'il avait le sens de l'humour et qu'il ne m'en voulait pas. Jusqu'à la tombé de la nuit, ça nous laissait un bon moment. J’espérais sincèrement qu'il ne souffrirait pas trop cette nuit.

«Super comme ça j'aurais tout mon temps pour te botter les fesses.»

Je lui lançais un sourire. Moi et mon tact habituelle ne faisions qu'un. Un tatouage lui irait à merveille. Il avait de très belles fesses soit disant passant. Oui il m'était arrivé d'observer son fessier, bien sûr c'était pour mieux visualiser mon angle d'attaque. Il ne recula pas lorsque je le pris par le bras et c'était tant mieux. Il était beau garçon et j'aimais qu'on me voit avec des beau garçons. Il me demanda si je n'avais pas peur qu'on me tourne le dos après ce soir.

«Aucunement grand chef indien. Qu'ils aillent tous se faire voir à Rome si ça leur déplaît je me fiche bien de ce que les autres peuvent penser. Tu es comme tu es et je parie qu'on ne te refera pas alors faisons avec ce qu'on a»

Je lui souris une fois encore c'était comme ci il attirait tous mes sourire. J'aimais beaucoup marcher à ses côtés bien plus que je ne l'aurais imaginé. J'avais souvent marcher aux côtés de garçons mais Tristan était différent. C'était peut être parce qu'il avait quelque chose en plus que les autres n'avaient pas. Je me disais qu'aujourd'hui serait peut être l'occasion d'apprendre à mieux le connaître. C'est ainsi que je commençais à me renseigner sur lui.

«On va jouer à un jeu toi et moi. On se connaît pas si bien et je suis tentée de savoir tes goûts et tes couleurs, par simple amitié bien sûr. Tu es partant?»

Apprendre que Gabrielle fumait était une réelle surprise. C’était le genre de petit détail que généralement on connaissait même de ses simples connaissances et pourtant, il ne l’apprenait que maintenant. Cela en disait long sur l’étrange nature de leur relation depuis qu’ils se connaissaient. Tristan avait l’impression de voir McLean sous un nouveau jour tout à coup. Un peu comme s’il la rencontrait pour la première fois. Ce qui était le cas d’une certaine façon. Leur relation, dans le fond, était toujours restée très superficielle, ils ne savaient rien l’un de l’autre. Et Tristan espérait pouvoir y remédier aujourd’hui même.

Me botter les fesses hein ? Je sais que c’est la seule chose que tu peux atteindre vu ta taille et que tu rêve de pouvoir les toucher mais quand même, répliqua-t-il en riant.

Cela dit, si Tristan n’avait jamais rougit de son physique, il devait avouer, du moins à lui-même, qu’il avait toujours préféré les fesses de McLean aux siennes car oui, ignorant qu’elle faisait pareil lorsqu’il avait le dos tourné, il avait déjà plus d’une fois jeter un coup d’œil à cette partie de l’anatomie de la jolie blonde, pas toujours très discrètement d’ailleurs. Cela lui avait valu une crise monumentale de la part d’une de ses dernières conquêtes.

Malgré l’habituelle impression de « Je-m’en-foutisme » que donnait Tristan par rapport à sa situation vis-à-vis de sa maison, il avait un peu peur que Gabrielle subisse à son tour les foudres de la sienne pour être sortie avec lui. Certes, de nos jours les couples Serpentard-Gryffondor n’avaient plus rien de vraiment exceptionnel mais cela continuait d’en faire grincer des dents certains. Toutefois, Tristan devait reconnaître que les Gryffondor avaient beaucoup plus évolués que les Serpentards à ce niveau-là et se montraient bien plus large d’esprits. Ces camarades serpy, eux, semblaient à jamais figés dans la vieille mentalité de leurs grands-parents. Et puis, ce n’était pas pour se jeter des fleurs, mais Tristan avait l’avantage d’être différent de ces autres imbéciles vêtus de vert. Le fait qu’il prenait la défense des sang-de-bourbe et des sang-mêlés depuis son histoire avec Clara n’étaient pas un secret. Le fait qu’une sang-de-bourbe Gryffondor aille pu le faire changer d’avis devait, il l’espérait du moins, jouer en sa faveur parmi les camarades de la jolie blonde.

Grand chef Indien ? J’ai une tête à m’appeler Geronimo ?

Tristan observa McLean avec son éternel sourire en coin, les sourcils légèrement froncés. Avec sa peau pâle, ses cheveux blonds et ses yeux bleus, il n’avait définitivement rien d’Indien.

Et effectivement si mes parents on pas réussis à me faire retourner dans le moule du parfait crétin anti-moldus, c’est que personne pourra arriver à me changer, dit-il avec une grimace, comme toujours quand il était question de ses parents.

Marcher avec McLean à son bras avait quelque chose de plaisant. Il avait craint qu’ils ne se retrouvent comme deux idiots avec rien à se dire où qu’ils soient gênés et mal à l’aise mais non, tout ce passait pour le mieux. Cela semblait même être la chose la plus naturelle au monde pour lui et il se demandait pourquoi Diable il n’avait pas eu l’idée de l’inviter à sortir plus tôt.

D’ailleurs, il fut content de découvrir que McLean aussi avait envie qu’ils apprennent enfin à mieux se connaître.

Par simple amitié bien sûr, répéta-t-il sur un ton faussement sérieux, un rire silencieux étirant ses lèvres alors qu’il ne la quittait pas des yeux. D’accord.

Il en profita pour s’arrêter. Ils étaient presque sorti du village à force d’avancer sans but. Ils étaient donc un peu plus au calme loin du tumulte de tous leurs camarades lâchés dans le coin.

Relâchant délicatement le bras de McLean pour bien lui faire comprendre que c’était aucunement parce qu’il volait s’éloigner mais juste parce qu’il avait besoin de ses deux mains, il ressortit son paquet de clopes de sa poche et, galamment, inclina le paquet vers la jeune fille pour lui en proposer une.

Tu propose quoi comme jeu ?

La réplique de Tristan me laissa sans voix. Je restais là avec la bouche ouverte en signe de surprise et de mécontentement. Je lui suivis pourtant dans son rire me rappelant qu'on ne pouvais toujours pas s'empêcher de se chercher des piques. On agissait toujours de la même façon malgré ce rendez-vous. Sa seconde réplique me fit rire joyeusement.

«Non pas vraiment, en fait je te vois plus en haut d'une affiche de cinéma. Les blonds on yeux bleus on toujours eu beaucoup de succès.»

Je lui adressais un petit sourire, je venais de lui faire un sous entendu de compliments et c'était déjà beaucoup de ma part. Surtout quand on sait que généralement je le comparais à une une bouse de dragon lorsqu'on se chamaillait. J’espérais qu'il ne changerais pas. Il était très bien comme ça et je l'appréciais de cette façon. Je dois avouer que je l'appréciais bien plus que je ne le laissais paraître. Certains élèves que je connaissais m'observais lorsque nous passions tous les deux dans les rues du villages mais peu m'importait. Je n'avais pas besoin qu'on me dise ce que je dois faire. Il était d'accord pour qu'on s'improvise un petit jeu pour nous connaître. Certains pourraient trouver ça ringard je m'en fichais bien.

«Un espèce de question réponses. Je te pose une question sur tes goûts et tu fait de même. C'est un peu gamin mais on se apprendra à mieux se connaître qui sait on est peut être plus compatible que ce qu'on imagine.»

Je lui souris à ma réplique espérant secrètement que se soit le cas. J'avais très envie de connaître certains détails sur lui. Je tenais à ce qu'il sache aussi certaines choses sur moi. On avait le temps avant que le soir ne tombe et je comptais bien profité de chaque instant.

«Bon honneur au dames. Ton parfum préférer?»

Question banale mais le parfum était un reflet de personnalité non négligeable. De nos jours les hommes étaient de plus en plus nombreux à prendre soin de leur corps. J'aimais beaucoup ce genre d'homme apprêté à leur image et à leur apparences. J'étais sortis avec beaucoup de garçon très mignon mais qui parfois n'avait rien dans le cerveau. Tristan était très mignon et sûrement l'un des rares a avoir une cervelle qui va avec.

Sur une affiche de cinéma ? Tristan, le sorcier de sang-pur qu’il était, arqua un sourcil interrogateur, ce rappelant vaguement d’une grande affiche totalement immobile qu’un élève d’origine moldu avait un jour montrait à un autre sur le quai du Poudlard express et représentant effectivement un grand blond aux yeux bleus, mais bien plus âgé que lui, entouré d’explosions et de belles filles. James quelques chose…

Beaucoup de succès hein ? Intéressant.

A vrai, il espérait surtout avoir du succès auprès de McLean pour le moment. Peut-être aimait-elle les fameux acteurs blonds aux yeux bleus ? Si elle avait une préférence pour les bruns aux yeux noirs, il était mal.

Ils ne passaient pas inaperçu à se balader ainsi, bras dessus bras dessous dans les rues de Pré-au-Lard mais Tristan s’en moquait. Il trouvait stupide cette idée comme quoi un Serpentard et un Gryffondor n’avaient rien à faire ensemble. Ce n’étaient que de vieilles idées reçues passées d’âges. Le monde des Sorciers avaient changé depuis le temps, les mentalités aussi. Et puis ce n’étaient que des maisons après tout. C’était à ce demandait si certains y survivraient si un jour la Direction de Poudlard décidait d’abolir ce système de séparation des élèves. Plus de Gryffondor, plus de Serpentards, plus de Serdaigle et plus de Poufsouffle. Que des élèves de la même école. Après tout, c’était déjà ainsi que fonctionnaient Beauxbâtons et Durmstrang et tout le monde le vivaient bien.

Dois-je en conclure que tu espère que l’on soit compatible ?, Lui demanda-t-il avec un sourire espiègle.

Ce petit jeu de drague était très différent de leurs piques habituelles mais c’était tout à fait plaisant. Et puis d’un certain côté, leurs piques avaient été une forme, certes étrange, de séduction. Dit on pas qui aime bien châtie bien ? Certes, cela avait été un peu gamin comme le garçon tirant sur les nattes de la fille qui lui plait bien dans les cours de récrée mais dans le fond, Gabrielle et Tristan ne faisaient qu’entrer depuis peu dans l’âge adulte.

Mon parfum préféré ? C’est ça que tu veux savoir sur moi ?, lui demanda-t-il en riant aux éclats. Très bien… Je ne porte presque jamais de parfum à vrai dire, ça a tendance à imprégner la peau et les cheveux, même si les sorciers normaux ne peuvent pas le sentir… C’est problématique quand je me transforme parce qu’un parfum humain attire toutes les bestioles agressives et fait fuir les plus… comment dire euh… comestible.

Et oui, Tristan avait beau prendre de la potion tue-loup, il y avait certains traits du loup-garou dont il ne pouvait pas se débarrasser, comme un goût immodéré pour la viande rouge. Crue de préférence durant les nuits de pleine lune. La seule différence était que ces nuits-là ils se nourrissaient de lapins et autres créatures du genre et non pas d’êtres humains.

Détournant le regard, de peur de voir une expression choquée se dessiner sur le visage de McLean, Tristan se massa la nuque de sa main libre, laissant planer un petit silence. Ce n’était peut-être pas la chose la plus maligne à avouer lors d’un premier rendez-vous mais il s’était promis d’être le plus franc possible avec elle. Elle le méritait bien. Et puis s’il devait se passer quelques choses entre eux, elle allait devoir faire avec cette partie intégrante de la vie de Tristan.

Sinon, ça va peut-être ressembler à un vieux plan drague passé de mode mais j’adore le tiens de parfum. Vraiment, c’est sincère. A mon tour ! Qu’est-ce que tu aime faire de ton temps libre ? Je veux dire autre que de m’envoyer des piques quand tu me croise.

Je fus ravi qu'il me sourit. Il était tellement craquant quand il souriait. A vrai dire je pense que je ne le connaissait pas sans son sourire. Il venait égayer son visage et me donnait envie de lui sourire à nouveau, je me retiens cependant. Je ne tenais pas comme je l'ai déjà dis à ce qu'il s'aperçoive que j'en pinçais pour lui. Il allait de soit je restais Gabrielle McLean. La fière gryffondor que beaucoup connaissait. «Dois-je en conclure que tu espère que l’on soit compatible ?», J'aurais pu rougir à cette remarque mais il en fallait beaucoup plus pour que mes joues rosissent. Il était loin d'être idiot. Je m'en étais rendu compte depuis bien longtemps et c'était tant mieux. J'aurais eu du mal à apprécié un beau garçon qui n'avait rien dans la cervelle.

«Oui. Sinon je devrais me résoudre à arrêter d'être ton pire cauchemar. Ce serait dommage.»

Je lui souris. Je plaisantais comme je le faisais toujours et j’espérais qu'il ne le prendrait pas mal. Je n'aimais pas les jours où je ne le voyais pas. J'aimais le taquiner dès que j'en avais l'occasion. Tristan sembla apprécié mon petit jeu et je dois dire que j'étais ravie qu'il soit emballé et me réponde aussi franchement. Je commençais à comprendre qu'être loup garou ne devait pas être simple. Je fus ravie de sa question et c'est sans trop y faire attention que je répondis :

«Sans hésitation je dirais écouter les conversations. On apprend pleins de choses en s’intéressant aux autres. Oui enfin tu le sais déjà. Hum non plus sérieusement j'aime faire plein de choses, me promener dans le parc, parler, essayer de savoir ce qu'il y a dans les réserves de la bibliothèque. Je n'ai jamais été dans cette partie là de la bibliothèque. J'aime bien lire des vieux truc que tout le monde trouve barbant.»

Je me rendais compte que je parlais peut être un peu trop. Je me tue le regardant et finissant par lui sourire. C'était à mon tour de lui poser une question. Nous marchions toujours dans le village de pré au lard.

«A mon tour. Je te retourne la question. Qu'est ce que tu aime faire ? »

Ce qui était bien avec McLean, c’était qu’elle ne s’encombrait pas de cette timidité qu’avait généralement les filles qui les faisaient rougir à chaque fois qu’on leur disait quelque chose et qui demandait trois fois confirmation dès qu’on leur faisait un compliment, clair comme sous entendu. D’accord, une fille qui rougit c’est mignon et attendrissant… les 10 premières minutes. Après, bien qu’elles ne semblaient pas au courant, cela avait vite tendance à être irritant pour la gente masculine qui finissait par ne plus savoir quoi dire ou faire pour leur éviter de rougir une fois de plus. Enfin, cela devenait vite irritant pour Tristan en tout cas qui préférait les filles plus direct et rentre dedans qui n’hésitaient pas à le remettre à sa place, exactement comme la jolie blonde à son bras. Il aimait ça, elle était sûr d’elle, détendue et franche. Pour couronner le tout, elle était très jolie. Que demander de plus franchement ?

Du coup, sans cette barrière à cause de la timidité rougissante habituelle des filles, ils avaient pu instaurer de manière naturelle et rapide un tout nouveau petit jeu entre deux. Non plus un jeu de piques mais un jeu de séduction. Et malgré ce changement dans leur relation habituel, aucun des deux n’en semblait mal à l’aise. En fait, pour Tristan tout du moins, cela lui semblait être la chose la plus naturelle du monde.

A arrêter ? Parce que toutes tes piques n’étaient donc qu’une tentative de technique de drague ?

Après tout, c’était bien son cas de son côté. Lancer des piques à McLean, une gryffondor, avait été le seul moyen vraiment efficace qu’il avait trouvé à leur rencontre, pour attirer son attention sur lui, le Serpentard loup garou. Et cela avait été efficace mine de rien. Une technique de séduction peu habituelle, certes, qui aurait eu peu de change de marcher avec la plupart des filles. Mais McLean n’était pas comme les autres filles, elle était unique en son genre.

Il fut soulager de constater que sa révélation au sujet de ses transformation ne la choqua pas. Ou du moins, si c’était le cas, elle n’en montra rien. Il avait envie de lui dire qu’elle n’avait rien à craindre, qu’il prenait religieusement sa potion tout les jours, qu’il ferait tout son possible pour ne jamais prendre le risque de la blesser lors de l’une de ses transformation mais, finalement, il garda cela pour lui.

Il éclata de rire quand elle lui dit adorer écouter les conversations et l’imagina jouant les gossip à travers Poudlard. Puis il prit un air plus songeur quand elle lui avoua vouloir un jour entrer dans la réserve. En créant une diversion suffisamment grandiloquente et en étant assez rapide et discret pour attraper les clés de la réserve. Il fallait quelque chose qui occupe la bibliothécaire suffisamment longtemps pour avoir el temps de trouver la clé, de la piquer et de se faufiler jusqu’à la réserve. Avec un accio peut-être ? Cela pourrait être plus rapide. Il fallait aussi s’assurer qu’aucuns élèves susceptibles de les balancer ne les surprennent. Ou alors trouver un moyen de subtiliser la clé en journée et de se faufiler dans la réserve une fois la nuit tombée.C’était assez casse-gueule, avec un taux de réussite près de zéro… donc cela plaisait automatiquement bien à Tristan.

Hum… On va au devant de sacrés ennuis et d’une bonne et longue série d’heures de colle interminable si on se fait attraper mais je pense que si on s’y met à deux, toi et moi, on devrait pouvoir t’y faire entrer.

C’était tout Tristan ça. Peu lui importait les heures de colle, il était toujours partant pour ce genre de trucs. Et puis, ils ne risquaient pas d’être renvoyés juste pour ça. Mais de passer pas mal de temps en retenu en revanche, oui. Mais il avait l’habitude des retenues et n’était plus à ça prêt.

Quand elle lui demander ce qui lui aimait faire, il éclata d’un rire sincère.

Moi ? J’aime m’attirer des ennuis dans le seul but d’aider une jolie fille à réaliser un de ses souhaits ! J’aime être un adolescent en fait. Pouvoir faire des conneries qui ne soient pas lourdes de conséquences. Enfin, sauf quand il s’agit de finir transformer en grosse bête poilue bien sûr mais là, j’ai bien retenu ma leçon. Picoler et fumer en cachette dans le parc, inventer des plans terribles et forcément voué à me faire attraper pour faire entrer quelqu’un quelque part. Ne pas avoir à me soucier d’autre chose que ce que je veux. Je suis pas pressé de devenir adulte et d’avoir des responsabilités.

Discours plutôt réfléchit et réaliste venant d’un jeune homme ne voulant justement pas devenir réfléchit et réaliste. Mais le fait était que justement, Tristan avait dû grandir trop vite à cause de sa malédiction de loup garou et pour être capable d’assumer la relation conflictuelle qu’il entretenait avec ses parents. C’était pourquoi il s’accrochait aux dernières choses de son âge qu’il lui restait. Pour ne pas devenir adulte trop vite, avant l’âge. Raisonnement bien plus adulte qu’il ne l’aurait souhaité.

Continuant de marcher au hasard avec la jolie Gabrielle, il posa son regard sur leur bras et entrelaça tranquillement ses doigts aux siens avant de baisser son avant bras, se baladant ainsi main dans la main avec elle. Il en profita pour caresser le dos de sa main de son pouce le plus naturellement du monde.

Tu as envie de boire quelque chose ? Ou d’aller quelque part en particulier ? Remarque on peut aussi continuer à marcher au hasard jusqu’à l’heure de rentrer, lui dit-il en souriant. Mais je décline toutes responsabilités si on fini par se perdre en route, je te préviens tout de suite.

Surtout que ce jour-là étant un jour de pleine lune, même s’il avait prit sa potion, Tristan préférait éviter d’être perdu avec McLean. Une élève de Poufsouffle avait déjà extrêmement peur de lui après l’avoir vu se transformer un soir, il n’avait vraiment pas envie d’effrayer la jolie blonde à ses côtés.

**Contenu sponsorisé**

» Les liens de Tristan
» Un rp avec Tristan ?
» Il y a tant d'histoires qui n'attendent que moi|| lien de Gillian
» Tant qu'il fait jour on ne risque rien pas vrai?
» " La vie n'a aucun sens tant qu'un but précis n'est pas désigné pour choisir son propre chemin " ¤ Présentation de Lucian ¤ [Terminé]

Un rencart tant attendu /pv Tristan

Un rencart tant attendu /pv Tristan

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée